Critique : Harry dans tous ses états

Jean-Noël Nicolau | 30 juin 2009
Jean-Noël Nicolau | 30 juin 2009

Passé la soixantaine, Woody Allen revient à l'égocentrisme forcené avec son œuvre la plus crue. Harry dans tous ses états s'inspire du travail de l'écrivain Philip Roth et évoque un Woody Allen obsédé sexuel, instable et malgré tout touchant. La comédie est ainsi impertinente et fréquemment hilarante. L'auteur fait mouche et brosse des portraits nuancés avec une verve que l'on croyait alors un peu endormie.

On notera que le réalisateur offre les meilleures scènes du film à d'autres comédiens. Robin Williams « flou » et Billy Cristal en Enfer sont des moments inoubliables de toute l'œuvre du binoclard. Avec en prime une mise en abyme entre la fiction et la « réalité » qui donne une intelligence supplémentaire à l'une de ses comédies les plus jouissives.

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