Critique : Allison forever

Laurent Pécha | 19 octobre 2004
Laurent Pécha | 19 octobre 2004

À l'instar d'un autre film estampillé teenagers sorti deux ans avant lui (10 bonnes raisons de te haïr), Allison forever (Get over it en anglais) fait appel au bon vieux père Shakespeare et son Songe d'une nuit d'été pour alimenter la trame de son récit. Avec un certain bonheur (certes mineur) puisque le film séduit quelque peu dans sa capacité plus ou moins habile à faire interagir les évènements de la pièce avec les préoccupations de ses différents protagonistes. Plus axé sur la romance que la comédie (la présence de Martin Short n'apporte rien et aurait même tendance à sérieusement plomber le récit), Allison forever nous laisserait toutefois aujourd'hui complétement indifférent (il existe dans une édition à petit prix chez TF1 en DVD zone 2) s'il n'y avait pas la présence de Kirsten Dunst.

Voire le film aujourd'hui le rend encore plus futile et anachronique quand on pense au bond de géant que la comédienne a depuis accompli dans sa carrière (les Spider-Man et bientôt Marie-Antoinette sous la direction de celle qui fit éclater son talent d'actrice dans Virgin suicides). Allison forever peut être ainsi vu comme un gentil intérim dans la carrière de Kirsent Dunst qui y démontre par intermittences (quand le scénario lui permet comme lors des séquences de chant) ce qui lui a permis de devenir désormais l'une des actrice américaines les plus en vues de sa génération.

Résumé

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.

Lecteurs

(0.0)

Votre note ?

commentaires
Aucun commentaire.
votre commentaire