Chris11
25/04/2021 à 14:25

Le pb numéro ce sont les acteurs non?
Delevinge elle est mannequin gothico-rocknrollo-rebelle, et lui j'ai déjà vu sa tête dans un des spiderman 2e vague, mais à part ça... ni sympathie ni charisme. Autant prendre de parfaits inconnus.

Valérien
07/03/2021 à 23:08

Les 2 héros du film sont une insulte à ceux de la BD.

Une telle catastrophe qu'ils flinguent le film à eux seuls.

Le Besson d'aujourd'hui n'est plus que l'ombre de celui des années 90, même plus capable de faire un casting correct et de faire jouer ses acteurs dans un autre registre que celui du robot sans âme. Triste

Flo
31/01/2020 à 13:37

Belle semaine que cette fin Juillet 2017. On eu droit à 3 gros blockbusters d’auteur, reposants complètement sur la Pure Forme, et remettant les « comp(n)teurs » à zéro pour leur réalisateurs. Pas leurs meilleurs films du tout on pourrait dire. Mais leur faisant réduire un peu de la distance qu’ils ont toujours eu avec un genre, style ou méthode.
2 expérimentaient de manière auditive.
Pour "Dunkerque" c’est le son, très immersif et viscéral (et si vous n’avez pas d’Imax, je conseille de se rapprocher le plus de l’écran). Et permettant à Chris Nolan un cinéma moins réflexif.
Pour "Baby Driver" c’est la musique, diégétique, quasi clipesque, mais aussi des caractères ne se présentant plus de manière « second degré » envers un genre très américain (car ceux-là le sont à 100%, américains). Comme Edgar Wright en avait l’habitude geek, du fin fond de ses sets anglais et canadiens.

Et pour "Valerian", c’est l’image et le rythme totaux. Sacrifiant encore plus à une certaine importance du scénario et des acteurs, comme pour les 2 ci-dessus. Ce qui ne change pas grand chose à la manière de faire habituelle de Luc Besson… Mais qui est bien plus justifiée ici, moins indigente.
C’est sûr, commencer par un prologue sur fond sonore du surconnu "Space Oddity", c’est facile. Mais ça reste super beau (et ses caméos pour les ambassadeurs!).
Plus gonflé, enchaîner sur un segment presque interminable sur la vie sur Mül, sans qu’on comprenne pourquoi, jusqu’à ce qu’on soit attaché un tant soit peu à ce peuple avant que… Quel film Hollywoodien ferait ça ? Vraiment aucun, même Avatar ne l’a pas fait.

Et l’audace aussi de débuter direct par ses deux (anti-) héros, sans une seule origin story ni garantie qu’on ait déjà lu leurs aventures dessinées, pas même de Moyen Age et voyage dans le Temps (pour l’instant)… Surtout qu’il s’agit d’un couple particulier, très enfantin dans leurs relations entre eux et autrui, mais qui doit également être actualisé pour ne pas paraître trop désuet, Futur ou pas.
En l’état "Valerian" reste fidèle au « grand couillon trop corporate, qu’il faut pousser un peu », qu’il a souvent été dans les BD… Mais physiquement, il a l’allure d’un jeune homme à la Dane DeHaan, « expérimenté » seulement par la longueur des cernes sous yeux. Ironiquement, Clive Owen y ressemble plus au modèle d’origine, inspiré lointainement du chanteur Hugues Aufray.
Oui, Cara Delevingne est un peu plus privilégiée pour Laureline, très ressemblante (certaines cases de la bd sont quasi proche de son visage… des années avant sa naissance). Un peu moins douce et plus badass, pour elle et lui il y a ce coté un peu trop « flic » à la Europacorp (clin d’oeil à Taken à un moment donné)… gênant ou inconscient ? Enfin, toujours ce caractère féroce, gamine casse-pieds mais plus maligne qu’on ne le croit. Et hélas, trop souvent fourrée dans des situations « de fille », quand bien même elle s’en plaint ouvertement et fort (pas commun dans les bds de l’époque). Hélas aussi, ici ça lui « retombe dessus » au plus mauvais moment (damsel in distress) là où l’album qui a inspiré le plus le film, L’Ambassadeur des Ombres, innovait en la montrant seule héroïne à la rescousse de Valerian… Qui lui pique sa place éhontément à un moment donné (l’infiltration chez les Boulan-Bator). Heureusement qu’on la laisse se battre avec lui.
Bref, ils ne sont pas faits pour être attachants dès le début, mais plutôt sur le long cours, avec leur évolution respective.

Les autres personnages, on laisse aller un peu: ils ont le pittoresque de persos secondaires:
Alain Chabat, trop vite vu, ne fait pas trop son numéro habituel;
Ces escrocs de Shingouz font le job attendu;
Les K-Tron sont finalement décevants: un look si badass, une menace destructrice à venir… et en fait on peut les abattre avec trois balles;
Mais ça fait bien plaisir de voir Sam Spruell jouer autre chose que les traitres/salauds. Et Rihanna émouvoir un brin.
Bien sûr, ce n’est pas du tout là que le film tient ses qualités particulières.
C’est surtout dans un flot de concepts dingues, qu’il faut mettre un de temps à appréhender (ça réléchit, tant mieux), avec leur dimension métaphorique en plus.

Le Big Market virtuel, étant un morceau énorme, hyper riche en détails, très rythmé, ne jugeant pas trop le consumérisme.
Et réflexion en sus sur les techniques modernes d’immersions en CGI, la mocap etc… 2 espaces désolé, figurant un module de jeu de mocap, sont présent dans ce film (le deuxième, à la fin avec les aliens).
Cela permet une superbe course poursuite sur différents niveaux parallèles, bien excitante et drôle, d’un genre peu commun au cinéma.
Et une autre pas mal du tout en mode « Juggernaut » puis vaisseaux spatiaux, plus horizontale et classique. En fait c’est tout l’enjeu du film, reposant donc sur la forme, de soigner si bien ce qui est en vu action pour en donner du sens.
Avec une volonté semblant assumée de baisser le rythme au fur et à mesure qu’on se rapproche de l’explication de l’intrigue, comme dans un polar qui remettrait à plat ses enjeux en se faisant de plus en plus terre-à-terre, avec un autre type de danger.

C’est là que le film raccorde enfin avec la « moelle » des aventures de Valerian et Laureline. Après le délire dessiné, les deux héros découvrant avec le lecteur/spectateur un monde et ses dangers etc… le moment où ceux-ci, en contact avec ses habitants, découvre une vérité terrible. Un vice caché qui sert de métaphore à l’état préoccupant de notre propre monde, ou bien d’avertissement à partir d’une réflexion des auteurs… Réflexion qui ici, ne change guère du temps des aventures post-soixanthuitardes des bds d’alors. Ce mélange de pessimisme par rapport aux mauvaises actions répétées de l’humanité. Et d’optimisme, en montrant que de jeunes gens peuvent aider à changer les choses, même à un petit niveau. C’est bien ça qu’il faut retenir des thèmes de "Valerian", avec la naïveté moralisatrice qui va forcément avec. Peut-être pas pour les plus adultes et blasés. Mais pour les plus jeunes (ce sont aussi des aventures tout-public), et ceux qui sont un peu plus ouverts, sans trop juger. Encore une fois, l’action visuelle compensant très largement ces petites facilités.

Pour enfin raccorder avec le début de mon analyse: en osant se montrer de manière beaucoup plus directe, budget et ambition oblige, en grand mécène ambitieux du cinéma français… Une sorte de James Cameron français (beaucoup de points communs entre eux) sans le coté « débrouillard technique »… « Bulle Caisson » prend le risque de vouloir imposer au reste de la production hexagonale une envie d’en découdre avec de mêmes budgets, de mêmes effets, de mêmes histoires…
Ou bien, comme d’hab, de tout laisser le gros gâteau spectaculaire aux USA et à Besson lui-même, en faisant comme si cette exception culturelle ne devait en rester qu’une. Un fantasme irréalisable sauf pour quelques rares francs-tireurs.

Le peu de succès initial aux box office US, prévisible tant le peu de lieux communs hollywoodiens sont régulièrement présents dans ce film (mais pas tant que ça) ne fait pas penser à autre chose qu’à jadis "Le 5ème Élément". Ou même le "Tintin" de Spielberg: même avec des techniques et enjeux similaires, c’est un peu une autre manière de raconter des histoires, autre monde, plus exotique. Une autre planète.
Et quand on voit Mül dans le film, dédaignée par une Autorité très auto-centrée… cette seule existence, ne faisant de mal à personne, a une importance qu’il faut protéger. Et laisser vivre, avec ses qualités et ses défauts.

Continuer l’Aventure – dans les deux sens du terme, l’étoffer surtout, c’est tout ce qu’on peut souhaiter. ????

KEVIN DIOLES
30/07/2019 à 15:35

Malgré cet essaie raté dans le genre STAR WARS/ AVATAR je tiens a dire BRAVO A LUC BESSON POUR LE GRAND BLEU/NIKITA/LEON/JEANNE DARC. NOTE DU FILM VALÉRIAN: 6/10

KEVIN DIOLES
30/07/2019 à 14:52

VALERIAN : Super! les MUPPETS version digital aux multiples scènes ou l'on invite plusieurs stars pour attirer le public en salle est sortit en 2017 en France. Dans le ROI LION Disney fait chier une girafe pour une histoire de poil de Simba incrusté dans de la bouse se mettant à voler vers son destinataire.LUC BESSON peut etre fière, car Disney à copier sa bestiole qui nous chie des perles. Quel belle idée! Espérons que PETER JACKSON mêle cette trouvaille dans TINTIN 2 ou l'on verra MILOU nous chier la solution de l’énigme du film. BREF! LES 15 PREMIERES MINUTES DE VALERIAN SONT SUPERBES, mais ensuite cela ce gate avec l'entrée de nos deux héros du film . D'une incroyable fadeur, refroidissant le film avec un jeu d'acteur sur une romance big bisous bisounours. VALERIAN est un film aux succession de nombreuse scènes dynamiques très rapides ou notre mémoire à du mal à tout enregistrer, si bien qu'à partir d'un moment on s'en lasse. LUC BESSON EST COURAGEUX CAR IL ETAIT OMNIPRÉSENT SUR LE FILM, MAIS IL AURAIT DU SE FAIRE AIDER PAR DIVERS DÉPARTEMENTS CINÉMATOGRAPHIQUE

Véra Cité
02/07/2019 à 08:09

J'ai essayé à maintes reprises de le visionner 1 fois, 2 fois, 3 fois, impossible d'accrocher. Je ne suis pas allé au delà d'1 demie-heure.

Fax
28/06/2019 à 12:07

Je suis assez d'accord avec M. Riaux, mais ce film est l'un des rares sur lequel j'arrive à porter un regard clair et porter un "J'aime/J'aime pas"
L'image est superbe et j'aime l'action quasi non-stop.
Et si je dois comparer des films de SF comme les derniers Star Wars et Valerian, est bien je préfère de très loin ce dernier.

Miami81
27/06/2019 à 12:31

Perso, je suis assez d'accord sur la critique (hormis l'histoire sur le titre. de mémoire, la BD ne mentionnait que Valerian et puis le titre était déjà bien assez long comme ça).
Besson a été très (trop) généreux sur le film.
Pour moi, le film a principalement 2 problèmes : d'abord son époque. Il se base sur une œuvre inconnue à l'étranger et à l'heure des Marvel et autres suites, mettre autant d'argent là-dessus était un pari extrêmement risqué (Besson ou pas, il faut qd même étudier le marché). A la poursuite de demain, pourtant excellent s'est aussi planté les dents pour les mêmes raisons.
2ème défaut : le casting. Mettre autant d'argent pour mettre comme interprète principal des acteurs avec aussi peu de charisme.... ca laisse rêveur.... Est ce qu'il y avait un directeur de casting ou Luc Besson a t il autant de pouvoir qu'il décide de tout en dépis du bon sens?
Certes il a révélé un paquet de bons acteurs, mais ils avaient vraiment quelque chose.... là, franchement, il ne se passe rien.
Je ne critiquerait pas le scénario. il y a bien d'autres films qui ont du succès sans scénario.
Juste, l'impression que j'ai eu en le visionnant est qu'au final, le film ne m'avait donné aucun sentiment de plaisir.... juste un gros blockbuster, généreux, mais sans âme.

Simon Riaux
27/06/2019 à 11:39

@Marc

Europacorp était dans une situation financière compliquée depuis plusieurs années.
C'est finalement une équation assez simple. Quand on dépense plus qu'on ne gagne, bah y a plus de sous.

Peu importe que cette mécanique résulte de l'exploitation négative de plusieurs petits films ou d'un gros. Et dites vous qu'un blockbuster qui fonctionne rien réalise rarement 500 millions de bénéfices. Alors un Taxi...

Marc
27/06/2019 à 11:36

La question que je me pose comment un seul film peux mettre le studio en péril !? je parle pas des histoires privé de Besson ...avec tous les films comme Taxi qui ont du rapporter quelques 500 de million de dollars. Si un rédacteur de l'ECRAN LARGE pourrai m'expliquer sa me dépasse
Le GRAND BLEU, LEON les meilleurs films d'un réalisateur géniale ambitieux passionné du cinéma.

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