The insider38
14/01/2022 à 00:50

Merci Geoffrey pour le rappel, je n’avai jamais vu cet exellent article.

Ce qui fait mon lien avec Besson, c est que je le connais depuis le dernier combat, et il faut voir avec quoi il l’a réalisé, la bite et le couteau pour parler vulgairement, et aujourd’hui encore tout le monde parle de ce film, qui avait absolument cartonné à Avoriaz ( j’étai dans la salle) .

Ce mec a monté un Empire tout seul, avec ses réussites et ses échecs , mais aujourd’hui qui en France a fait ça ? Personne.
Alors clairement, taxi c est consternant, et bien d’autre également, et Alors?

Quand spielberg fait une purge comme west side story , tout le monde dit amen , et se tait. Heureusement le film s’est planté.

Faire pareil avec Luc , fermez la un peu , buvez frais , et reste chez vous si vous n’aimez pas

fuck
13/01/2022 à 19:53

Rien ne vaut un petit débat Luc Besson pour relancer la machine.

Simon Riaux
13/01/2022 à 18:18

@x-or

La critique n'a jamais eu la moindre ambition normative. Heureusement d'ailleurs. C'est précisément ce qui fait son intérêt. Et pour le coup Le Masque et la Plume n'a aucune ambiguité en la matière, l'émission assumant cette nature au point d'être enregistrée en public, et dans un théâtre. Je l'écris d'autant plus volontiers que l'émission me tombe des oreilles.

C'est étrange de penser que la critique se plante. Sauf si on la rêve normative justement. A titre d'exemple, la critique négative de Retour vers le Futur dans Libération en 1985 n'est clairement pas au diapason de l'époque (ni de la pensée majoritaire actuelle). Elle n'en demeure pas moins et de très, très loin la plus fine et passionnante écrite sur le Zemeckis et une piste de réflexion géniale sur le changement de statut de l'image dans la fiction grand-public américaine.

Mais du coup, comme il n'est pas d'accord avec la majorité, son texte canon, il est tout pété ?

Bref, personne ne juge les films. Ou plutôt, tout le monde les juge. Tout le temps. Et c'est très bien comme ça L'Histoire, je ne l'ai jamais rencontrée.

Geoffrey Crété - Rédaction
13/01/2022 à 18:10

@x-or

C'est un grand débat, mais on constate que beaucoup de critiques assument et revendiquent leur subjectivité, et donc leur simple parole personnelle - et donc, aucunement une forme d'autorité.

D'où la simple et inévitable réalité de critiques qui peuvent ne pas aimer un film qui deviendra culte, tout comme le public peut bouder des films qui seront par la suite des classiques. Il y a aussi beaucoup d'exemples de cinéastes majeurs qui ont été soutenus et mis en avant par la presse, ou de films importants plébiscités par le public pour rentrer dans l'Histoire.

Par ailleurs, on pourrait aussi aller sur le terrain d'une grande réflexion : pourquoi ne pourrait-on pas critiquer durement un film considéré comme un classique ? Ici en tout cas, on préfère se dire que c'est tout à fait intéressant et possible d'avoir une opinion négative sur un film considéré comme un chef d'oeuvre (ou défendre passionnément un film jugé comme mauvais, et l'Histoire du cinéma a souvent prouvé que l'humilité à ce niveau était bienvenue). Et que cela ne signifie en aucun cas qu'on aurait tort, mais juste qu'on est dans le domaine du débat et des avis, tant mieux !

x-or
13/01/2022 à 18:04

Le problème de la critique c'est qu'elle prétend être normative alors que, sous un habillage d'arguments, tantôt techniques, tantôt culturels, elle ne demeure qu'un avis parmi d'autres.

Ancien lecteur de Télérama, j'invite tout le monde à lire les critiques de Basic instinct, fight club, qui ont été massacrés alors qu'ils sont entrés au Panthéon du cinéma.

Idem pour le masque et la plume et sa critique de caste,

C'est l'histoire qui juge un film.

Yeee
13/01/2022 à 17:11

100% d’accord

Eco4
13/01/2022 à 16:55

Encore un que l’ambition et le pouvoir ont dévoré. C’est dommage son début de carrière était fabuleux, il a écrit l’histoire du cinéma français. Aujourd’hui ne reste qu’un producteur putrescent qui a perdu la baraka et chercher à surfer sur ses vieilles recettes (Anna, Valérian…)

Norman
13/01/2022 à 16:51

La " patte" Besson est présente avec ses qualités et defauts jusqu'à " Jeanne D'Arc" ensuite on ne retrouve plus le style particulier qui le differentiait des autres réalisateurs.... Ces films suivants en pâtissent beaucoup,vraiment dommage !. Tout ce que je souhaite c'est qu'il retrouve la niaque de ses debuts.

RiffRaff
13/01/2022 à 16:38

Besson se veut l'enfant maudit du cinéma français. Il a entretenu sa légende de cinéaste populaire trahi par les "élites", mais derrière il n'y a pas grand chose. Et c'est bien dommage, tant il y a eu de belles fulgurances dans son cinéma. Il lui a certainement manqué un collaborateur capable de lui faire faire le tri entre les idées géniales et les clichés bas du front.
Restera un début de carrière assez flamboyant qui n'aura pas vraiment survécu aux années 2000.. Personnellement je garderais un bon souvenir de subway, nikita et Léon, et une tendresse particulière pour le cinquième élément et sa naïveté éminemment attendrissante.

Anderton
13/01/2022 à 15:35

Quoi qu'on en dise, Besson a tenté beaucoup de choses, en tant que réalisateur, scénariste, producteur, etc. Tout n'est pas d'une grande qualité, il s'est souvent répété/copié lui-même au point d'avoir un style aussi repoussant qu'attirant (c'est selon les goûts de chacun).
Perso, je considère sa meilleure partie de carrière jusqu'à Jeanne d'Arc. En une quinzaine d'années, Besson s'est essayé à différents genres (polar, SF, historique - je ne saurai même pas qualifier le genre du Grand Bleu, si ce n'est un genre à lui tout seul) avec une patte qui lui est propre.
Par la suite, j'ai clairement décroché : Besson s'est lancé dans de la production en série avec des ambitions folles, voire démesurées avec l'envie de se créer son propre Hollywood avec ses propres moyens sans dépendre de qui que ce soit, à part le public; ses propres films se sont alors dilués dans ses productions. Clairement, ça n'a pas marché (artistiquement, économiquement, etc.) mais Besson a le mérite d'avoir essayé (et d'essayer encore)

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