Geoffrey Crété - Rédaction
25/03/2020 à 11:04

@Zorgiona

En quoi serais-je anti-féministe exactement ? Je suis curieux.

Penser que Gal Gadot n'est pas une grande actrice, bien dirigée ici, est-ce du sexisme ? Ne pas adorer Wonder Woman, c'est sexiste ? Doit-on dire amen à tout film "de femme" ? Est-ce ça, le féminisme ?

Ou bien est-il possible d'être féministe (càd penser que l'égalité est vitale, indispensable, et nécessaire), sans que ça ait un rapport avec apprécier ou non un blockbuster de super-héroïne ? J'ose encore espérer que c'est le cas. L'égalité, le féminisme, c'est aussi parler de tous les cinémas, sans donner de point bonus ou malus à quiconque, basé sur son genre.

Zorgiona
25/03/2020 à 10:03

Je viens de voir la critique faite sur le film Wonder Woman et la comédienne qui l’interprète et je suis effaré par cette critique. Celui qui l'a écrite est un anti-féministe, quand à sa critique sur le film j'aime mieux pas en parler car je deviendrais grossié.
En ce qui me concerne le seul reproche que l'on peut faire au film c'est certains raccord de scène à scène ne colle pas, tout le reste est parfait ainsi que les actrices et acteur.

Flo
31/01/2020 à 13:50

Admirable, adorable, élégant, épatant, étonnant, etc etc…
Quelques synonymes les plus appropriés pour le mot Merveille… Wonder.

Enfin le cinéma nous offre une héroïne ne se prenant pas pour un cliché masculin. Ni adaptée en « Kawaï » pour plaire aux plus petites. Ça commence déjà bien en mettant en avant l’ambition de l’univers DC via un nouveau logo. Ça continue aussi bien avec ce plan sur notre bonne Terre, vue de manière plus positive, voir écolo (beaucoup de « vert »). Et d’une voix off touchante, mettant le personnage principal au centre de toute l’histoire.
Touchant aussi de voir direct un mini-Diana rigolote au milieu d’une flopée de guerrières automatiquement courageuses. Avec la révélation d’une Robin Wright super forte comme on ne l’avait jamais vu (et ne reverrons plus jamais?).
Et un superbe résumé historique, à base de tableau mouvant… Quelque chose de très « Snyderien », en plus clair. Avec une nouvelle origin story à base de morts de dieux… Intéressante, connu ailleurs (revoir "Xena", "La Colère des Titans"…), et n’empêchant pas de raccorder aux fondamentaux par la suite. + ce qui a été utilisé récemment dans les comics sur le mystère sur Diana.
– Au passage, je verrais bien Emily Carey (« Di » à 12 ans) en Donna Troy… Un jour –
Tout ça pouvant être complètement ridicule, ne serait-ce qu’avec ces effets au ralenti, tout ce coté naïf et désuet… Mais trouve justement sa facture dans ce coté « rétro et mythologique », qui fait passer tout ça innocemment.
Tout reposant aussi sur Gal Gadot (bien que dénuée d’yeux bleus), enfin utilisée à sa mesure dans un film, montrant le paradoxe d’une belle et pure guerrière… mais capable également d’être une « gamine » instruite, rebelle, souriante à pleine dents. Si on n’a rien envie de chercher comme tromperie et grosses ficelles de grosse productions ciné, on peut se laisser aller à être séduit.

Puis on passe dans l’histoire à une histoire un peu comme dans le "Vayana" de Disney: càd que si rien n’oblige à quitter une Île du Paradis, la grande envie d’aventure de Diana doit attendre que son destin « sonne » à sa porte. En passant en un clin d’œil de la 1ère révélation du potentiel de Diana à l’arrivée en grande trompe de Steve Trevor et de la Guerre, Diana se doit d’aller là où elle croit être utile, et agir.
On se retrouve maintenant avec un duo de « screwball comedy » entre la fille et le mec. Au début par curiosité, puis au fur et à mesure chacun se renvoie la balle entre ce qu’ils croient savoir, ou ce qu’il connaissent vraiment, et enfin en quoi peuvent-ils courageusement croire. S’il fallait le rapprocher d’un duo, on pourrait citer la relation Sherlock Holmes-John Watson, où le personnage le moins « super fortiche » a le rôle de la conscience du héros, lui permettant de ne pas s’égarer trop loin.
On pourrait aussi se dire qu’on a là un « Steve » Rogers/Captain America qui aurait été coupé en deux… Où dont on aurait interverti les pouvoirs et le caractère avec Peggy Carter. Très bon « sidekick » que Chris Pine, classieux et saisissant jusqu’au bout.

À partir de là le film tombe dans un long tunnel de comédie, souvent dramatique, interrompue de temps à temps par une pincée d’action… drôle aussi. Tout les trucs de différences de culture, de gags « féministes », de clins d’yeux (les lunettes à la Clark Kent, vite brisées)… Très long, surtout tout ce qui se passe dans la barque, ça ressemblerait ainsi presque à du Marvel. Ou tout simplement à un bon film d’aventure mainstream, rempli de seconds rôles pittoresques et très typés, dosé avec ce qu’il faut, quitte à en mettre un peu plus…
Au moins a-t-on un contexte de fin de Guerre, et d’Armistice s’approchant, qui n’est pas mauvais. Mais cela, comme pour le contexte féministe, n’est pas surexposé, central avant tout quitte à empiéter sur l’aventure… Ce qu’est le film d’abord, assez tout public et fédérateur.
Et ce bien que ça se passe pendant un guerre sanglante, avec des choses pas bien jolies… Mais ça, c’est aussi marqué dans les livres d’histoire des plus jeunes, alors…
Le film parle bien de choses intelligentes, mais il ne le fait pas directement, n’essaie pas de se rendre plus intelligent que toute la concurrence. Et assume son manque régulier de subtilité, comme s’il avait vraiment été réalisé peu de temps après cette guerre, sans qu’aucun film du même genre n’existât avant lui.
– on peut citer comme fautes de gout 2-3 ricanement de méchants grotesques, qu’on croirait sortis du Batman ’66. Ou l’absence de suffisamment de dialogues en langue étrangère sous-titrées, nous donnant à la place de l’anglais avec accent un peu ridicule –
Cette envie de faire ainsi peut être aussi irritable pour certains, que juste rafraîchissante pour d’autres.

Gadot, toujours, est le point de mire de cette « méthode ». La voir dire in extenso « c’est Ares c’est sûr, et c’est quoi ça? et ça? et pourquoi les gens sont comme ça? et pourquoi on ne s’arrête pas? et pourquoi on n’intervient pas? »… Soûlant à force ? Et bien c’est à partir de ce moment là que, face à l’horreur, elle dit Stop ! Et se bouge, à la mesure de ses pouvoirs, et du contexte aussi. Car en temps de guerre, le « code des super héros » autorise la voie létale – idée non écrite, mais bien réelle. Et encore plus « justifiée pour une guerrière.
Alors là, on a droit à du bon actionner moderne, honorable sans être trop beau (contexte de guerre, encore), cassant des murs et des chars, thème musical à fond etc… Bref ça se réveille bien, et ça finit par des gens heureux d’être sauvés et une héroïne souriante, à leur hauteur, et un petit flirt post-combat au passage
– à mon avis Diana et Steve n’ont pas vraiment conclu, absence de regards « gênés » aidant… mais vu leur tempérament un peu moderne, pas sûr non plus –
Tout va bien alors ? Et bien malgré tout, pas de miracle: l’envers du décor de la sale guerre, la responsabilité de le montrer, cela reste présent, comme pour insister sur le fait que Wonder Woman ne devrait même pas être là pour tout sauver à elle toute seule… La souffrance inévitable est bien visible, sans triche, touchant au cœur l’innocente, le brisant de plus en plus…
Au moins avec ce passage régulier de la candeur à la gravité, ça nous permet d’avoir une histoire dont les tenants ne sont pas si unidimensionnels (sauf pour certains des vilains).

Viendra un dernière partie un peu moins forte, sacrifiant à l’habituel combat de fin nocturne (fin de jour, fin de film, facile). Classique, ce qui ne devrait pas être un reproche dans un tel cas. Imagerie un peu trop « fake », twist aux 3/4 prévisible, légère frustration d’avoir un Ares sans yeux rouges, mais content de le voir en armure… fabriquée avec des morceaux d’engins de guerre (un peu à la Magneto). Oui, ça doit péter, ça doit taper, taper et se relever, c’est dans les conventions du genre. Faut pas que l’esprit du spectateur « sorte » du film entre-temps, sinon on est cuit.
Mais l’émotion régulière du film ne s’absente pas longtemps, suffit d’un long plan sur le visage résigné de Chris Pine. Son dialogue de sourd avec Diana. Ou de la détresse de Gadot, à deux doigt de passer en mode "berserk"…
Et pourtant, elle ose dire le mot complètement tabou. Ce qui la différencie à peine d’un Superman: elle se bat pour L’Amour. Voilà, on en fait ce qu’on veut, on peut se dire que c’est totalement débile… Mais la Guerre et l’Amour, main dans la main ou complètement opposés… n’est-ce pas un chouia une simple vérité humaine parmi tant d’autres ?
Et le calme et la bonté de conclure, un poil gâché par ce saut final qui voudrait être du pur super héroïsme… et qui sonne un peu trop faux (elle vole ou bien?)

Pour finir, on peut rajouter que ce film gagne à être vu en introduction à tous les films du DCCU (la partie moderne devenant ainsi un flashforward). Il permet de mieux équilibrer cet univers, et même de se placer comme pendant intéressant au MoS de Snyder.
Warner semble avoir arrêter de penser à faire leurs films comme s’il fallait être complètement opposés à la concurrence. Mais on peut comprendre le fait qu’ils trouvent légitime et important de laisser une femme mettre en scène le premier film solo sur Wonder Woman. Après être apparue en presque guest dans un film conçu et réalisé par un homme. Au bout de 75 ans.

Et pour la suite ? Forcément, des monstres mythologiques (elle en a parlé pendant le « Doomsday »). Puisque les dieux sont tous morts, ça semble logique que aucun Pouvoir ne peut plus empêcher le Tartare de s’ouvrir, ce genre de chose.
Espérons que Patty Jenkins ne tombe pas dans la routine des derniers "X-Men", avec des films "WoWo" ne se passant que dans le passé, pendant que d’autres réals (hommes?) auraient la primeur du présent. Si années 30 il y a, que ce soit une partie d’une intrigue continuant à notre époque. Et qui sait, avec la résurrection des dieux un jour (sauf si la Ligue devait devenir le nouvel Olympe). ????

Pat
12/05/2019 à 12:23

Film fade et sans grand intérêt qui a eu du mal à maintenir mon attention jusqu'à la fin.
Chris Pine charismatique ? Certes il a une gueule sympa mais assez passe-partout comme acteur, il est d'ailleurs un Capitaine Kirk peu marquant.

gregdevil666
09/06/2018 à 14:42

J'ai trouvé ça fade, laid, convenue, mais sympa. Un genre de MARVEL STUDIO quoi...

Yellow submarine
16/06/2017 à 12:21

Hé bien personnellement j'ai passé un excellent moment devant ce film.
Bon deux trois doublures numériques sont franchement raté mais ce n'est qu'un détail au vu de la qualité du film dans son ensemble.

Étonnamment et contrairement au premier avenger la guerre n'a pas l'air cool du tout, c'est sale glauque.
Je trouve étonnant de retrouver une telle représentation dans un blockbuster familial superheroique.

Je vous trouve étonnamment dur avec ce film avec du recul, le sujet était franchement casse gueule, mais on a la un film maîtrisé de bout en bout.

Même a la fin la scène avec ares, finalement le déchaînement d'sfx est totalement justifié par l'état d'esprit de Diana à ce moment la.

Succès pour une fois amplement mérité.

Fennec
14/06/2017 à 18:16

Bon ben je venais faire ma critique mais vous m'avez ôté les mots de la plume.

Un film prometteur gâché par une musique omniprésente et imbuvable. Un déroulé tellement linéaire avec des enjeux très terre à terre, on sombre dans le cliché très régulièrement. Les dialogues sont plats.

Et bon dieu que la bouillie numérique est infâme. La première partie sur l'île est absolument dégueulasse numériquement parlant. 20 figurants devant des fonds verts mal incrustés. Ce genre de cinéma devrait s'inquiéter de faire moins bien que Game of Thrones niveau CGI et niveau combats filmés. C'est fou d'avoir plus de temps, plus de pognon, plus de moyens, et de faire moins bien.

Quant à la scène finale, vous l'avez très bien résumé, c'est la sempiternelle bouillie de feu et de fumée sur un décor de parking numérique où on peut s'envoyer des grosses bagnoles en CGI dans la gueule. Au passage, toutes les règles sautent, et tout le monde vole, balance des rayons lasers, soulève le bitume, et crache du feu. Comme un enfant de 6 ans qui joue avec des figurines.

Pour moi Gal Gadot porte le film grâce à son charisme et son incroyable élégance dans le costume. Je pense qu'elle est belle, et que ça suffit à convaincre énormément de monde. Son jeu est un peu monolithique, mais le rôle veut ça et elle n'est vraiment pas aidée par la mièvrerie et naïveté des dialogues.

Les seconds rôles sont insipides et n'apportent rien au scenario. Ca joue souvent pas très bien, et c'est la valse des clichés.

Said Taghmaoui est "l'acteur arabe qui n'a pas de rôle parce qu'il n'a pas la bonne couleur de peau" (sic) et RIEN D'AUTRE.
L'indien est indien donc bah forcément il comprend mieux que les autres charlots le coeur pur de Wonder Woman (ah ces indiens, des concentrés de sagesses qui passent leurs journées à lire le coeur des hommes). Bonus : il fait des signaux de fumée. et RIEN D'AUTRE.
Et notre scientifique avec son masque énigmatique... bah elle s'agite devant des fioles pour montrer qu'elle est méchante et qu'elle veut tuer des gens. et RIEN D'AUTRE.

Bref pas une réussite.

Accessoirement, je m'attendais à ce qu'ils soient presque "lourds" sur le côté féministe, mais je suis presque déçu que non. A part trois phrases rapides, il n'y a en réalité AUCUNE différence entre un blockbuster de mec et un blockbuster de nana. On aurait peut-être pu une légère réflexion sur cette inversion des rôles, ça aurait pu avoir un léger impact sur le schéma du film mais pas du tout. Je n'ai pas encore tranché, je ne saurais dire si c'est un piège qu'ils ont évité ou si c'est dommage.

Bref déçu.

zetagundam
09/06/2017 à 17:17

Sans être un chef d'oeuvre, cela faisait un moment que je n'avait pas passé un aussi bon moment au cinéma car mes dernières expériences cinématographiques avaient franchement été laborieuses.
Par contre, j'espère que DC n'ira pas plus loin dans l'humour et qu'ils resteront dans la lignée des excellents MAN OF STEEL et BATMAN v SUPERMAN

fleurs 12
08/06/2017 à 15:46

bonsoir , le film est bien

lemon
08/06/2017 à 12:45

En gros, tu es un geek, un fan de l'univers comics marvel ou tu as adoré Catwoman, DareDevil et Jar Jar Bins, tu vas kiffer
Mais si tu aimes le renouvellement et une approche différente du genre super héros après avoir adoré les premiers spiderman, xmen, avengers mais dormi devant les suites, tu passes ton chemin

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