gege
29/03/2019 à 11:41

@loh que le 1 manque de rythme n'en fait pas un film raté surtout que les films de burton font plus "batman" que ceux de nolan

Jojo
29/03/2019 à 11:15

Pour ma part :
LE MEILLEUR : EDWARD AUX MAINS D'ARGENT
LE PIRE : ALICE AU PAYS DES MERVEILLES

Floke
06/10/2016 à 16:07

@Peters
Il y a méprise. Je n'ai écrit nulle part que Carroll était un prédateur sexuel. Et je ne crois pas qu'il l'ait été. Tout au plus un être particulièrement esseulé, troublé (poétiquement, humainement) par la présence d'enfants.
Ce qui n'a rien à voir avec les textes, cela étant dit. Il est assez simple de s'attacher au texte et de constater un grand nombre de jeux de mots, d'allusions, de type charnel, sexuel. Il suffit également de comparer les photos qu'il a prises d'Alice avec celles de ses soeurs ou des dizaines d'autres petites filles qu'il a photographiées. Là aussi, il est aisé de voir combien il sensualise Alice, nettement plus que les autres (la plupart du temps)

, Mais évidemment ça ne fait pas de Carroll un prédateur. Et quand tu dis "le lapin bah c'est juste pour le plaisir du jeu de mots qu'il s'appelle "le lièvre de mars", c'est quand même refuser le minimum d'interprétation nécessaire à la compréhension d'un texte.

Encore une fois je ne prends pas du tout Carroll pour un pédophile enragé, comme on l'a trop souvent caricaturé. Il n'en demeure pas moins qu'Alice au Pays des Merveilles est un livre éminemment sexué.

Peter
05/10/2016 à 20:22

@Floke

Mon avis est basé sur des textes précis dont j'ai cité la meilleure de mes références dans mon commentaire précédent. C'est-à-dire le travail d'une personne qui a consacré une partie de sa vie à une recherche de documents et une analyse profonde de ceux-ci pour rétablir la vérité sur un auteur sur qui on a dit à peu près tout et n'importe quoi. Si tu as une source précise et fiable, je serais heureux de me la procurer pour comparer les différents travaux réalisés sur lui.

Sinon, il est justement connu (et donc réexpliqué dans le livre de Karoline Leach) qu'il n'existe pas la moindre preuve fiable d'une attirance malsaine pour les petites filles. Ses photographies sont le reflet d'une mode artistique en vogue à cette époque (voir Julia Margaret Cameron pour d'autres exemples) et étaient toujours réalisées en présence d'une gouvernante ou des parents. Par contre il existe pas mal de falsifications de documents concernant ses relations avec des femmes adultes puisqu'à l'époque victorienne, un pasteur célibataire côtoyant des femmes (parfois mariées) dans l'intimité menait directement au scandale. La question est bien trop large pour être expliquée ici en détails mais ces falsifications sont à l'origine des interprétations erronées sur le sujet.

Sinon il n'est écrit "mangez-moi" que sur des gateaux (oui oui, tu peux vérifier : https://fr.wikisource.org/wiki/Alice_au_pays_des_merveilles/Texte_entier). Pour l'aspect phallique de la chose, on repassera.

Le chat de Chesire est un prédateur sexuel ? C'est un chat au pouvoir d'invisibilité qui sourit en faisant des jeux de mots totalement anodins. Je serais curieux de savoir où tu vois un prédateur sexuel si tu peux me donner un exemple précis. Par ailleurs, Lewis Carroll s'est lui-même représenté dans son livre sous les traits du Dodo. Son bégaiement l'empêchait de se présenter correctement à des inconnus et son vrai nom de famille "Dodgson" se transformait souvent en "Do-do-do-do-do-dodgson" dans sa bouche. Pas très sexuel non plus comme référence. Par contre il est encore question de mots et de langage.

Quant au lièvre de mars, l'expression victorienne "Mad as a March hare" est à mettre avec "Mad as a hatter". Ca explique que le chapelier et le lièvre prennent le thé ensemble : deux célèbres expressions anglaises les désignent comme fous. Il est vrai que l'expression vient du fait que le comportement étrange du lièvre à cette période de l'année est provoqué par la saison des amours mais cette donnée n'est jamais exploitée dans le livre. Tout comme le fait que le chapelier est fou à cause du mercure. Lewis Carroll ne s'intéresse pas aux raisons de leur folie, il s'intéresse aux jeux de mots et expressions de la langue anglaise pour créer un monde absurde où les personnages n'ont aucune psychologie logique (excepté Alice). Les autres personnages sont tous inspirés de jeux, de chansons, d'expressions anglaises et non de références sexuelles.

Merci pour la leçon de lettres et d'histoire, mais je préfères quand elles sont basées sur des références sérieuses et citées.

Plus sérieusement, on ne saura jamais ce qu'il y avait vraiment dans la tête de ce type mais si on se base sur les faits avérés et les documents fiables, il y a beaucoup plus d'allusions sexuelles évidentes dans les dessins animés Disney de ces 30 dernières années que dans les livres de Lewis Carroll. Je pense pourtant qu'on aurait beaucoup de mal à qualifier les productions du studio américain comme doté d'une "charge sexuelle".

Nuit de boue
05/10/2016 à 11:22

Burton est un cinéaste intéressant mais largement surcôté ou surestimé. Ses premiers films étaient là au bon moment au bon endroit avec une vision décalée et rafraichissante, à l'époque... Depuis Burton tourne en rond et fait du Burton, une sorte de caricature gênante de lui-même, ses films sont creux, vides de sens et dénués d'intérêt pour la plupart... Ne reste de lui qu'une image de marque vaguement gothique dont il n'arrive pas a sortir.

Floke
05/10/2016 à 10:31

@Peters

Il est donc temps de donner une petite leçon de lettres et d'histoire à Peters. La charge sexuelle ? Dans le texte originale, elle est assez facile à retrouver, puisque la plupart des jeux de mots du Cheshire Cat et du Chapelier sont des métaphores égrillardes.
Ensuite Le Lapin. Comment s'appelle-t-il en anglais . "The Rabbit of March Hare", qui signifie littéralement "Le Lapin en rut", ou "le chaud lapin".

Rappelons que Carroll était régulièrement surnommé par ses collègues d'Oxford, le "Cheshire Cat", en raison de son caractère, et de ses origines. Bien sûr, le fait qu'il donne ce nom à un personnage de prédateur, qui manipule Alice, n'a aucune, mais alors aucune connotation sexuelle.

Ah et on fait un peu de psychologie de bazar en parlant du rôle de l'oralité dans le texte, le nombre d'objet plus ou moins phalliques sur lesquels il est inscrit "Mangez-Moi" ?

Est-ce qu'on rappelle que Carroll lui-même s'est exprimé dans son journal sur son attirance pour les petites filles ?

Bon après, on peut toujours se focaliser sur les têtes d'auteurs hygiénistes et révisionnistes. Mais désolé, Alice au Pays des Merveilles possède une charge sexuelle évidente.

Scroggy
05/10/2016 à 05:11

Hey tonton Burton, ressers toi donc une lampée d'Edgar Poe, écris toi même tes scénarios et bordel lâches moi ces affreux CGI ! Et tu verras tout ira beaucoup mieux...

Dirty Harry
05/10/2016 à 01:00

Dans l'ensemble assez d'accord avec les avis exprimés : des coups manqués et du tourne-en-rond à partir des années 2000...Sweeney Todd avec sa BO pour petite vieilles à cheveux bleus de Manhattan, du trop plein de sucre dans Charlie et Alice....on avait un artiste surprenant et visuellement riche qui petit à petit s'est enfermé dans lui-meme. Pas vu les trois derniers depuis alors que j'avais grandi avec ses films : j'attend qu'il trouve un sujet neuf et une ambition visuelle nouvelle pour la suite de son oeuvre.

Simmons
05/10/2016 à 00:52

@Peter

La fameuse conviction que son avis est une forme de vérité, et que celui qui pense autrement a tort et doit donc rentrer dans le droit chemin. Toujours aussi charmant.

Alex
04/10/2016 à 23:28

Le Laurent Pecha il a pas du regarder Sweeney Todd ni l'écouter, tout au plus il l'a vu et entendu

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