Dirty Harry
21/07/2016 à 11:42

bon comme pas grand monde n'est sérieux sur les forums (on contredit pour contredire) hop j'apporte les citation directe :
Globalement, Fight Club rend nécessaire la création du concept culinaire, esthétique, moral, de "film dégueulasse". Emmanuel Burdeau Cahiers N°540, novembre 1999
Seven ; (…) un film glauque, nihiliste et déprimant (…) Bill Krohn N°499, février 1996
Panic Room : (...) avec son impeccable design (...), ses embrayages et décélérations purement mécaniques, The Panic Room est surtout un produit de démonstration pour le savoir-faire clinquant de son metteur en scène. (Jean Marc Lalanne)

Dirty Harry
21/07/2016 à 11:22

@ Bobby Kennedy : si, si : j'ai leur papier concernant Seven et Fight Club et ils considéraient son cinéma comme (je cite) "clinquant" qui offrait des "effets de cinema" plus que du vrai cinéma et le qualifiant de "frimeur des années 80". Je ne sais pas pour Panic Room et je crois qu'Alien 3 n'est pas entré dans leurs radars. Et Pour Spielberg, qui jouissait pourtant d'une amitié avec Truffaut, il a plus été vu comme un éternel élève que comme le maitre qu'il est.

Bobby Kennedy
21/07/2016 à 09:32

Sauf que Les Cahiers ont défendu Spielberg avant 2002, et ne détestaient pas Fincher avant Zodiac. Par exemple.

Dirty Harry
21/07/2016 à 01:37

@ Caporal : l'auto-proclamé que je semble être à tes yeux (c'est drôle je pensais juste être un type qui émettait un avis, je savais pas qu'il fallait souscrire à une proclamation) aime les Cahiers : ils ont défendu Hitchcock lorsque personne ne le reconnaissait comme un créateur profond et qu'ils ont été une matrice intellectuelle pour le dernier mouvement artistique que le cinéma ait connu : la nouvelle vague. Du reste, lorsque cette génération est passée derrière la caméra (ce que je souhaite à tout critique car c'est le processus naturel, comprendre, analyser et agir) les journalistes ont profité d'un certain prestige pour parler plus de politique (mao !) que de cinéma et de railler avec arrogance devant chaque talent qui a émergé (période Frodon). Maintenant ils sont dans une dynamique différente (des vrais amoureux du cinoche on enlèvera jamais ça) mais ce n'est plus la référence d'avant garde d'autre fois et je pense que les exemples que j'ai émincé illustrent bien ce décalage.

champy
20/07/2016 à 16:49

"Et voir Spielberg se réprésenter ainsi, titan à l'âme d'argile, conteur fragile, éxistant par et pour ceux qu'il narre, est un acte d'humilité, autant qu'une exploration bouleversante de l'univers du cinéaste . C'est l'un des plus bels hommages que j'ai lu sur Spielberg, c'est tout lui . "les critiqueux" diront ce qu'ils voudront ce qu'ils voudront mais vous venez de me rappeler de manière très émouvante qu'il n'ya pas d'excuses à manquer un film aussi minime soit-il de l'un des plus grands réalisateurs de tous les temps. Merci.

Cervo
20/07/2016 à 16:09

Faut surtout arrêter les distinctions entre vrais et faux cinéphiles. Entre les gens du métier et ceux de la critique, déjà, se sont souvent les mêmes. On trouve un paquet de scénaristes et de producteurs qui écrivent sur le cinéma. C'est souvent comme ça qu'un paquet de réals commencent.
Dejà.
Ensuite parce qu'on pourrait retourner l'argument en opposant, ceux qui veulent faire du pognon en produisant du cinéma et ceux qui sont passionnés, écrivent dessus pour des clopinettes.

La réalité, c'est que les deux suivent des logiques différentes, complémentaires.

Tous les arts ont toujours eu besoin de la critique, qu'elle a fait avancer, progresser, s'auto-analyser. Ce qui ne l'empêche pas de se planter, ou d'être simplement de mauvaise qualité.

Caporal
20/07/2016 à 15:31

Et les auto-proclamés vrais cinéphiles avec option anti-establishment ont toujours détesté Les Cahiers, et la majorité des critiques. Rien de neuf.

Faut tout de même noter que Les Cahiers ont plutôt aimé Panic Room (du moins comme un exercice de style), et se sont rangés aux côtés de l'opinion commune pour des films de Spielberg avant 2002 (Minority Report, ou Jurassic Park, qu'ils considéraient à sa sortie comme son meilleur film)

Dirty Harry
20/07/2016 à 15:14

Les Cahiers ont toujours détesté : David Fincher (d'Alien 3 à Zodiac qui marqua le début d'un intérêt), Brian De Palma (de Sisters à l'Impasse qui marqua le début d'un intérêt)....et Steven Spielberg (de 74 à 2002 Catch me if you Can qui marqua le début d'un intérêt). En gros les Cahiers arrivent longtemps après le flair des producteurs qui les ont découvert : comme quoi la vraie cinéphile s'applique dans le métier, en prenant des risque à découvrir des nouveaux talents, pas chez les plumitifs commentateurs....

Folk
20/07/2016 à 15:04

Ils l'aiment depuis 6 ans.
Avant ils l'ont accusé de tous les maux.

Satan Labite
20/07/2016 à 14:12

D'après Les Cahiers du Cinema, le pire film de Spielberg.
Et pourtant ils aiment plutôt ce cinéaste.