Ded
06/07/2016 à 13:02

Je l'ai suivi avec intérêt et ravissement, juché sur un tabouret bancal, une corde autour du cou, le canon d'un pistolet contre mon temporal droit, un bâton de dynamite dans la main gauche et une pilule de cyanure sur la langue...
Blague à part, j'ai beaucoup aimé le concept du paradoxe de l'anormalité fondé sur la normalité de la voix de Lisa par rapport à l'uniformité glaçante des autres.
Mais Diez a très bien résumé le "malaise" en une analyse fine et concise... Bravo, si je peux me permettre (?!)...
@Fox : laisse-nous le temps de nous connecter avant de nous engueuler... Comme Kaufman, on a tous besoin d'un peu d'amour... ;o)

Finnigan
06/07/2016 à 12:42

@Fox

Si tu vas voir le lien sur "l'immense talent de son auteur", tu verras qu'il y en a eu des débats autour d'Anomalisa et le cinéma, hors super-héros.

diez
06/07/2016 à 12:19

C'est peut-être bien le problème du film, son ton désespérée dont le metteur en scène n'arrive pas à mettre un minimum de distance entre le spectateur et l'histoire. L'immersion dans l'esprit torturé de son personnage a beau être parfaitement réussit, cela n'en fait pas forcément une bonne chose.

Mais finalement, c'est surtout de se plonger dans le film qui est compliqué. Trop dur, trop noir... mais dans le reste eu métrage, la poésie arrive tout de même à en faire une très belle histoire drole et touchante.

Fox
06/07/2016 à 12:17

Tiens ?! Personne pour réagir à cet article ?
Ca préfère peut-être se pouiller la tronche sur les films Marvel ou Star Wars plutôt que de prendre la défense d'un Artiste.
C'est bien là tout le mal actuel du cinéma : les gens préfèrent gloser sur les blockbusters sans âme, et paradoxalement ne se déplacent même pas pour assister à de vraies œuvres.
En tout cas, l'article et l'opinion de Kaufman sont lucides, et c'est bien ce qui rend la chose triste.
Charlie Kaufman, moi je t'aime, alors continue de faire tes films tant que tu le pourras parce que ça fait du bien.