Cervo
09/12/2015 à 15:33

Faut arrêter avec "c'est pour le buzz"

Un film interdit aux moins de 16 ans ne peut avoir accès à 75% des salles hexagonales. Donc rentabilité financière impossible. Personne n'espère gagner plein de pognon avec du sulfureux, c'est MATERIELLEMENT IMPOSSIBLE dans le système d'exploitation français.

Ensuite, pourquoi y a censure, bah c'est assez simple, l'effet d'un retrait de visa c'est l'arrêt brutal de l'exploitation. Totalement. ça ressemble déjà un peu plus à de la censure. Quand on sait que le but avoué de Promouvoir est d'encourager les producteurs à ne plus produire dans le futur de films potentiellement subversifs en rendant leur modèle économique encore plus incertain, c'est là, que se trouve la volonté de censure.

Bien sûr que c'est pas adapté à du 12 ans. Mais on va être réaliste. Juste une seconde. A cet âge, tes parents sont responsables de toi. A cet âge si tu veux voir du porno, t'as pas du tout besoin de dépenser 10 balles, et d'aller au cinéma, EN PUBLIC. Prétendre que le film menace la pureté de la jeunesse, c'est totalement hypocrite.

Mad
09/12/2015 à 15:24

Secte de merde.

Fennec
09/12/2015 à 15:16

Bon, l'article est quand même bien partial... une fois qu'on a dit que c'était une horrible association proche de catholiques (mon Dieu !) intégristes (ohlàlà, ils sont sûrement armés et dangereux) d'extrême droite (donc par définition ils ne peuvent pas avoir raison), le fond du problème est biaisé.

Si c'était à gauche, on aurait juste appelé ça une "association" ou un "collectif"... Bref.

Sur la forme :

Il me semble qu'ils n'ont rien fait d'illégal : ils sont passés par la loi, ont exposé un point de vue (ils ont le droit d'en avoir un, liberté d'expression hein, "je suis Charlie" et tout le tralala) et ont eu gain de cause. C'est pas eux qui ont imposé par les armes, c'est la Cour Administrative d'Appel de Paris. Et la ministre tranchera.

Ensuite on n'est pas dans la "censure" pure et simple, il s'agit de réévaluer la limite d'âge. Limite d'âge qui a toujours existé. Donc là aussi, mesurons les mots.

Et puisqu'on parle de Love, les types du genre Vincent Maraval, ou Gaspard Noé, qu'on adore nous présenter comme des héros juste parce qu'ils chient sur les règles en la matière, savent très bien jouer de tout ça et utiliser les médias pour faire la promo de leur produit, essayons de garder ça à l'esprit. Plus le buzz est gros, plus ça donne une image interdite et sulfureuse à leur film, plus ils sont heureux.

Ensuite sur le fond :

J'ai adoré la Vie d'Adèle, un film passionnant, passionné, et avec de belles scènes de cul très justes et justifiées. Chapeau l'artiste.

Maintenant, justement, ces scènes de cul sont très crues, très graphiques, et elles ont beau être simulées, ce n'est pas toujours évident. Donc oui, je suis tout à fait d'accord que l'interdiction aux moins de 12 ans était clairement insuffisante. On est sur la limite entre l'érotisme et la pornographie pour certaines scènes, c'est un fait.

TTF le retour
09/12/2015 à 14:40

Hein quoi ils veulent toucher à Mad Max ?
Alors là je dit non, je rejoins alors le camp des Bobos, non à la censure (de mad max) !

G
09/12/2015 à 14:29

Et niveau film... ouais bon La Vie d'Adèle est pas forcément un bon film, Love encore moins.
Mais putain. S'ils touchent ne seraient-ce que UN SEUL cheveu de Mad Max, ca va chier des briques.

Moulbite
09/12/2015 à 14:28

Absolument d'accord pour mettre à moins de 16 ans c'est plus responsable : hypersexualiser la société permet une démoralisation qui ne trouve que refuge que dans l'hypersconsommation. Lire pour ça Proudhon et son livre sur la "pornocratie", quelqu'un qui est difficile à classer parmi les "intégristes" et qui offre un éclairage nouveau sur les limites à poser à l'extension de l'idéologie du désir.

Léon
09/12/2015 à 14:19

@cerebos
C'est toujours mieux que le nouvel ordre islamique qui nous attend d'ici 15 ans. Et croyez-moi, là ce ne sera plus de simple interdiction qu'on aura.

Hasgarn
09/12/2015 à 14:07

Gerbant, rien que que sur le principe...

vax57
09/12/2015 à 13:55

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Baise-moi-Nymphomaniac-Saw-rencontre-avec-lhomme-qui-fait-trembler-les

Honnêtement, je trouve qu'il n'a pas totalement tort. Il y a en tous cas matière à débattre. Les clips pornographiques dont vous parlez sont en général signalés comme tel et si un enfant se retrouve devant, il a bien conscience de ce qu'il s'apprête à regarder. C'est toute la différence avec des films amener à être diffuser en cinéma.

Xavier

cerebos
09/12/2015 à 13:46

avant gout de ce qui pourrait nous attendre dans une France dirigée par un nouvel ordre conforme aux traditions judéo chrétiennes !!

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