DROMADAIRE
11/08/2015 à 14:13

A Rust Cohle:
Je vous invite à revoir vos cours de génétique.

Morsay
11/08/2015 à 13:56

C'était de la merde, nique sa mère les séries de naze

2cloo
11/08/2015 à 13:26

"...impressionnante de maitrise ??? " Je suis curieux de connaitre vos références cinématographiques, la mise en scène de cette saison est d'une fadeur abominable après avoir gouté à ce superbe élan cinématographique qu'était la saison 1. Beaucoup de gens ont encensé la mise en scène de la fusillade, je n'ai pas compris, c'est du champ contre-champ basique que n'importe quel réalisateur de Chuck Norris années 80 aurait pu pondre; à des années lumières des quelques piques de violences o de tensions de la une, réalisée de mains de maitre par Cary Fukunaga. Adieu sa fluidité son sens de l'espace et sa dynamique, bienvenue au cut, à une mise en scène étouffée par un scénario qui veut en faire trop sans le talent scénaristique. Quelle idée de garder le meme format de huit épisodes en doublant le nombre de personnages, la force de la une résidait dans cet équilibre entre ambiance et exposition avec une réalisation qui permettait qu'on s'attache aux protagonistes; je viens de vivre ma plus grande déception télévisuelle et comme dirait Franck ou devrais je dire Pizzolatto: " its like having blue balls in my heart ".

Zantas
11/08/2015 à 12:56

C'était franchement raté.
L'intrigue n'était pas "apparemment" compliquée, elle l'était.
Félicitations à tous ceux qui ont tenté de vraiment décortiquer tout ça semaine après semaine...
Car l'écriture est bien passé de l'ambition maîtrisée de la saison 1 à une prétention plutôt agaçante.
Je doute que les acteurs eux-mêmes aient compris ce qu'ils balançaient avec un air concerné durant ces très lourdes scènes explicatives parsemés de noms qu'il fallait chaque fois 5 secondes à situer.
Ils semblaient attendre les biens plus cathartiques scènes non-dialoguées, finalement plus fortes et significatives.
Merci aux stars, d'ailleurs. Si le jeu étrange de Vaughn ne trouvera un semblant d'explication que dans la seconde moitié de cette saison, celui de nos Bonnie & Clyde improvisés aura sauvé les meubles : McAdams aura joué la carte du contre-emploi avec talent, et Farrell nous a rappelé quel acteur viscéral il est - il y avait un peu de son Sony Crockett dans cette incarnation de flic ripoux paumé.
La dimension méta de ce final aura d'ailleurs été surprenante : Kelly Reilly a un peu raison : Vince, "you can't act", tout comme le bad guy balançant à Colin : "nobody had an idea you were this competent", à ceux qui le cantonnaient toujours au rôle de beau gosse bad boy.
Bravo aussi aux réalisateurs, qui auront fait un boulot remarquable, et valorisé les fulgurantes séquences d'action, comme d'attente, de cette saison, permettant de générer une tension que l'intrigue elle-même échouait à initier : les scènes d'agonie en pleine wilderness de ce final, aux accents christiques un poil lourdauds, ont ainsi été parfaitement mises en boite par John Crowley.
Car c'est bien la mise en scène qui rattrape le fait que Pizollato ait échoué à faire de cette affaire criminelle un puzzle intiment lié à aux destins de ses personnages centraux... En réalité, épisode après épisode, il aura chaque fois tenté de générer un thème fort dans laquelle il fourrait les intrigues en cours, trop souvent au dépit de toute cohérence narrative. Seul le 2X07 aura échappé un peu à ce traitement.
Mais sur une saison aussi courte, louper la phase d'exposition et d'introduction aux principaux enjeux constitue bien un faux pas difficile à rattraper...
Le fait de se concentrer sur les destins de ses protagonistes durant toute la dernière heure de ce final sonne du coup comme un désaveu... et ne fait que souligner le côté très moraliste de l'histoire : l'échec du quatuor (oui, Riggins on t'oublie pas, malgré ton perso raté) catalyse bien une idée commune : on n'échappe pas à sa propre nature et son passé personnel, il faut l'accepter et l'affronter.

Rust Cohle
11/08/2015 à 11:05

Comment Ray et son ex-épouse, tous deux cheveux bruns et yeux noirs, ont-ils pu donner naissance à un roux aux yeux verts ? Au moins, quand on croyait que ce garçon était né suite à un viol, ça pouvait être crédible, mais là ? Et lorsque Ray découvre que sa voiture est mouchardée, qu'est-ce qui l'empêche d'appeler un taxi, d'emporter l'argent et retrouver Ani pour s'embarquer au Vénézuela ? Ou AU MOINS essayer de les semer (c'est quand même un ex-flic expérimenté) au lieu d'aller se perdre dans une forêt où il était sûr de se faire tuer ? Comment les Mexicains qui s'emparent de Frank savaient-ils quelle route il prenait ? Pourquoi l'emmènent-ils en plein désert ? Ils n'ont rien de mieux à faire ? Ils ne pouvaient pas le conduire dans un entrepôt de L.A. au lieu de se la faire style "Breaking Bad" dans le désert où forcément les Mex et tous les mafieux se donnent rencard ? Et tous les clichés de la marche finale de Frank, hanté par les personnages de son passé ? Et Ani, pourquoi attend-elle un an pour contacter un journaliste et tout lui révéler de l'affaire ?

Louig
11/08/2015 à 08:48

Assez décevant alors que cela partait bien, ce besoin de faire mourir les protagonistes me gonfle .... (la mort pathétique de Ray comme celle du beau gosse, après avoir été des tueurs d'élites , qu'est ce que les mexicains viennent faire dans l'épisode !).
Une fin brute mais complètement abracadabrantesque comme l'auront été les scènes de famille qui a aucun moment n'auront servi le récit.

Sylv1
11/08/2015 à 05:17

Trop de mimiques empruntées à Heat avec le fond du GTAV en palette de couleurs...

C'était de l'excellente télé, presque du cinema, mais fort loin de la S01.

Bamshootmedown
10/08/2015 à 23:14

Vous avez consommé quoi ? C'était... Navrant. La scène d'adieu entre Franck et sa rousse n'avait rien à envier aux feux de l'amour, et le reste, souvent surjoué était (presque) pénible à voir. En détails à sauver : l'échange téléphonique entre Ray et bezzerides où ils étaient presque touchants. saison 2 a oublier. Ha et sinon je suis en train de découvrir Top of the Lake qui aurait fait une superbe saison de TRUE DÉTECTIVE.

Damien Jélaine
10/08/2015 à 18:32

Entièrement d'accord. Cette scène d'errance et d'agonie hallucinée dans le désert est l'une des plus puissantes et évocatrices de cette année, cinéma et télévision confondus.