Bolderiz
27/02/2015 à 12:19
C'est assez rare pour le signaler: je suis d'accord avec Dirty Harry....
Bolderiz
C'est assez rare pour le signaler: je suis d'accord avec Dirty Harry....
Dirty Harry
Un réalisateur met trois films pour se "trouver" : trois essais plus ou moins marquants où le jeune réalisateur emprunte et digère ses influences, propose sa vision, bref teste des ingrédients et suit des pistes. L'envol vient au 4e film : regardons le schéma Nic Winding Refn : Pusher (excellent premier opus, vision nouvelle de la voyoucratie au danemark), Bleeder (petit film qui raconte des déboires perso) et Fear X (tentative de se Lynchéiser). Puis le danois (re) passe à Pusher 2 et là c'est l'extase, la pleine confiance dans ses moyens et de ce qu'il peut faire et il fait (avec le trois qui est un summum pour moi) et Refn devient Refn. Regardons le parcours de tous les réalisateurs c'est souvent les trois premiers films avec leurs hauts et bas qui déterminent son style à venir.