Mordhogor
01/07/2018 à 10:17

@ LouisG : là, je suis d'accord avec Pécha pour la comparaison. Manowar est finalement au metal ce qu'est cet épisode de Conan, c'est à dire toute l'imagerie heroic fantasy sans le moindre complexe, alors que Virgin Steele est bien plus affûté et subtil, comme peut l'être le premier Conan. Foi de metalleux depuis plus de 30 ans. Après, bizarrement, c'est le côté nanar qui a donné aux premiers la gloire que les seconds n'ont pas. Va comprendre... Et le jour où tu trouves du Virgin Steele dans un bac à 1 €, tu me le dis ! J'arrive et j'achète tout ! Sinon, je ne déteste pas ce deuxième Conan, même si effectivement, cela n'a plus rien à voir avec le premier. J'aime bien le passage dans le souterrain, avec le duel de magiciens et le combat contre plusieurs brutes armées. Et c'est vrai que, l'humour en moins, c'est plus proche du Howard des nouvelles que le premier.

Karlito
30/06/2018 à 23:42

Si je me souviens bien, les producteurs du premier Conan ne s'attendaient pas au film épique et violent (réactionnaire) de John Milius. Du coup, ils ont voulu râtisser plus large et laisser de côté l'opéra cinématographique du premier.

Il y a tout de même 3/4 trucs à sauver, la transformation de la statue en créature Chthonienne assez curieuse et gerbante qui rapelle les belles heures de Ray Harryhausen (mais Rambaldi à fait un boulot aussi poussif pour l'animer que le reste de l'équipe), des décors ambitieux proches des récits de Robert E. Howard, la musique, mais les meilleures partitions viennent du premier, toutefois cela reste toujours un plaisir à écouter. Et la fin qui nous soulage d'en finir avec ce film de producteur. À regarder pour ce faire une soirée "nanar héroic-fantasy" années 80 avec Kalidor, les barbarians, Dar l'invincible et en bonus Les maîtres de l'univers :)

LouiG
30/06/2018 à 23:28

Virgin Steele ?
le seul gars qui doit avoir du virgin steele c'est dans un bac de cd à 1€

Number6
30/06/2018 à 23:19

Rohhhh mais j'adore manowar moi...

Krys
30/06/2018 à 19:33

Ne pas oublier le scénariste : à l’epoque le tout jeune oliver stone déchirait grave, de Midnight Express a Scarface, et comme John milius (côtes scénariste d’apocalypse non), il faisait ressortir son vécu de la guerre du Vietnam et des bouleversements de la société US des 60s et 70s.