Et non
25/04/2024 à 01:02

il n'y a pas de bévue scénaristique concernant les journalistes à la fin du film. Vous avez interprété la vision du réalisateur concernant les journalistes selon votre propre prisme idéalisant. Alors que lui, sans les voir d'un mauvais oeil, les considère en nuances de gris, moins manichéens que dans le point de vue de l'auteur de la critique.

Flo1
24/04/2024 à 13:58

En fait la seule polarisation qui résulte de ce film, on l’a trouve entre ceux qui sont déçus et sont très largement restés sur leur faim…
Et ceux qui pensent que c’est un grand film – mais on se demande si ce n’est pas parceque ces spectateurs/analystes sont trop impressionnables, rassurés d’y voir très peu de violence. Ou si la réputation sulfureuse de ce long-métrage n’a pas occulté le résultat.
Mieux vaut regarder le doigt plutôt que la lune ?
Mieux vaut plutôt (re)voir John Carpenter, Joe Dante, et les comics DMZ.

Jayjay
23/04/2024 à 22:17

Très déçu après toute cette hype (oui don't believe...). Que c'est naïf, que ces personnages sont bêtes, des séquences surréalistes, juste de l'esbroufe sonore essentiellement.
Le message du film est périmé pour moi.
Et que c'est triste de voir encore une fin de personnage aussi téléphonée en 2024!
C'était pas une si bonne idée ces reporters en vadrouille...

Hugo Flamingo
23/04/2024 à 12:54

J'en sors. Et je viens lire les avis ici car je suis dépité et le suis ennuyé mais d'une façon comme rarement. C'est creux, mal filmé, niveau jeu, bof. Déçu de ce Real que j'apprécie

Fox
22/04/2024 à 11:33

Je ne vais pas rentrer dans le débat sur les thématiques du film.
Je veux juste saluer le travail de Freemantle et de ses équipes : le design sonore - ainsi que le mixage - est absolument incroyable.
Visionné en Dolby et j'ai rarement entendu des coups de feu à la fois puissants ET réalistes dans une salle de ciné. C'était proprement assourdissant !
Plus que les images, c'est probablement le son qui est le plus effrayant dans ce film.

Make Peace not War, énième édition
22/04/2024 à 06:48

@Sirdeck
Très belle critique.
Je n'ai pas adhéré totalement au film. Mais votre regard est très intéressant...

Euh
21/04/2024 à 19:40

Tu ne racontes rien, tu filmes de manière contemplative, tu ne prends pas de risque, mais avec de bons acteurs et quelques dialogues censés être lourds de sens (mais en réalité il vaut mieux ne pas trop creuser) et aujourd'hui beaucoup de critiques ciné s'enflamment : "film choc" "la guerre comme on ne l'a jamais vu" etc, quelle tristesse

Make Peace not War 2ème Édition
21/04/2024 à 11:59

Bof...
Vu... Et aussi vite oublié.
Non pas que le film soit inintéressant. On suit les personnages avec intérêt dans leur découverte de l'horreur insondable qu'est une guerre (civile ou non). Les plans des héliporteurs au-dessus de Washington sont impressionnants.
Mais ce qui me laisse perplexe, c'est avant tout la fin avec cette tendance jusqu'au boutisme de Garland à rester neutre sur les causes et les conséquences de sa guerre civile.
À une époque où toutes les opinions sont polarisées à l'extrême, rester neutre ne se révèle pas une solution en soi. Car que l'on soit fervent patriote de Trump (qui en passant, n'est rien d'autre qu'un Manipulateur Pervers Narcissique à grande échelle) ou que l'on soit démocrate, chacun se reconnaîtra dans ce film et l'interprétera à sa convenance. Ce qui en fait d'office un film roublard qui ne prend pas le risque de démonter les rouages de la politique américaine pour en extraire une vision d'ensemble et critique de ce qui a amené à cette situation.
On reste donc dans l'incertitude, à se dire que quelque soit le vainqueur, ce que l'on voit à l'écran se justifie de part et d'autre.
Quand aux journalistes, ils semblent se déshumaniser à la toute fin, en ne questionnant, à aucun moment, le chaos autour d'eux. Leur seul objectif étant de decrocher leur scoop à n'importe quel prix. Bref, ils ne se comportent pas en vrai journalistes. Comme c'est d'ailleurs beaucoup dans les médias, de nos jours.
Ça fait peur...
Au final, je préfère nettement le parti-pris de George Lucas dans le poussif et moyen Episode 2 de sa saga "Star Wars" dans lequel il démontre avec brio comment le fascisme ou l'autocratie s'emploie à noyauter les démocraties afin de les faire exploser de l'intérieur et ainsi prendre le pouvoir, en toute légitimité. Du moins, en apparence.

Marc en RAGE
21/04/2024 à 05:40

CIVIL WAR dans un contexte de civil au États-Unis on suit des photographes reporters qui couvrent les événements. Un road movie dans cette Amérique en guerre, Lee Smith interprèté par kirsten Dust une photographe chevronné, Sammy Joël et la jeune Jessie interprèté par Cailee Spaeny elle doit ce confronté à l'horreur et au finale c'est elle qui prendra la photo qui témoigne de l'assassinat du Président une photo pour histoire.
CIVIL WAR ☆☆☆☆

Sirdeck
19/04/2024 à 22:09

J'attendais un acte politique : Au étatsuniens en période électorale, voilà ce que ça pourrait être la guerre civile, ne faites pas ça ! Et c'est un acte politique. On ne sait pas trop ce qui se passe (inimaginable dans un film d'aujourd'hui), ce qui est résumé par la scènes du duel de snipers : "Vous ne savez pas dans quel camps ils se battent ? On essai de nous tuer ; On essai de les tuer". Apparemment le président a tellement déconné qu'il a réussi à allier contre lui les états les plus opposés imaginables. Voilà ce que ça pourrait être la guerre civil, ce n'est pas beau du tout, c'est dégueulasse même (l'apprentie en dégueule tripes et boyaux), ne faite pas ça ! Et en même temps, dès le début du film, son héroïne nous explique "J'ai toujours pensé qu'en couvrant les conflits, je mettais en gardes mon pays : ne faite pas ça !… Mais nous y voilà."
C'est un vrai film politique en cela qu'il tente (tout en disant que c'est vain) d'agir sur le réel, un réel qui prend un voie très inquiétante.
J'ai eu la chance de le voir en Dolby Cinema et il mérite ces salles. Je craignais une image bougée (Sans HFR, bouger trop vite la caméra, c'est dégueulasse, surtout sur grand écran) et c'est parfaitement maîtrisé. On peut donc sans problème se positionner à la distance visuelle optimale (1,6 fois la hauteur de l'écran pour la 4K). L'Atmos est exploité : on se prend les balles…
Et cette scène de la baignoire ou Lee se remémore ces scènes traumatisantes de conflits sur le globes, elle fait écho à Lee Miller dans la baignoire d'Hitler. Une Lee Miller qui ne s'est jamais remise de son reportage sur l'ouverture des camps de la mort…

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