Mathieu Jaborska - Rédaction
21/12/2023 à 14:09

@Gill's À force de tout excuser aux majors, ça risque d'arriver encore plus vite.

Deny
21/12/2023 à 13:39

La musique du un était génial

Flo
21/12/2023 à 13:33

À quoi bon si le spectateur a perdu son plaisir ?

Ce n'est pas Que la faute des films, ceux qui les voient auraient dû aussi prendre sur eux, et mieux regarder, sans répéter du prêt-à-penser tout rance...
Comme il y a 5 ans : le premier "Aquaman" y était alors un divertissement d'aventure très généreux, courant autour du monde, faisant accepter un héros de papier au look et au Lore plutôt ridicule ("le poisson ça pue, l'écologie ça gonfle"), en mettant de côté tout ce qui faisait doublon avec Superman ou même Tarzan (noble enfant de deux mondes).
Le tout étant plein de rebondissements, visuellement très net, assumé comme "poseur" et plein de bons sentiments, compensant le fait que les sujets sur l'écologie, l'amour éternel, la responsabilité, la vengeance etc ne restaient qu'en surface (!)...
Et c'était bon. Très bon pour des fêtes de fin d'année, aussi coloré qu'un arbre de Noël.

Eh bien sa suite, c'est exactement la même chose.
Avec un résumé express, qui rattrape les années passées hors-champ - sans surprises, mais confirmant heureusement que rien n'a été annulé, que tous les précédents arcs narratifs s'assument toujours.
Une impressionnante scène d'exploration lorgnant sur du Lovecraft, comme une relique de ce qu'aurait pu être le spin-off "The Trench".
Une bande de sous-mariniers sortis tout droit des années 50/60 (pensez à l'équipage de Cousteau, ou surtout à la série d'animation avec des marionnettes, "Stingray").
Une enquête aux quatre coins du monde, course-poursuite Pulp sans restrictions... dans la ville d'Atlantis, dans une prison des sables, dans un repaire de hors-la-loi, sur une île aux monstres volcanique, dans un tombeau de glaces.
Un méchant super fort, obsessionnel et damné.
Plein plein plein de créatures marines, dont des monstres énormes (c'est la seule marotte thématique du réalisateur James Wan, et on sent son enthousiasme), et une armée maléfique semblant sortir du Seigneur des Anneaux.
Des gros combats aux poings destructeurs, annihilant toute gravité - dont un aux tridents en plan-séquence, renversant.
Des séquences découpées pour toujours finir sur une "chute" (souvent gaguesque).
Des femmes qui se battent comme des As, à défaut d'avoir quelque chose à jouer...

Car si, comme dans le premier, on a à peu près deux tiers de l'histoire qui repose sur un duo de personnages conflictuels, le film évite encore de trop se disperser (sans être trop inélégant avec les actrices). Avant de se recentrer sur quelque chose de plus intime dans la dernière partie.
On est avec les deux frères cette fois, apprenant à se connaître et assumant à fond le buddy movie de type "48 heures" - la grosse brute hirsute, qui cache ses insécurités derrière sa beaufitude (puisqu'il le dit lui-même), et son comparse sophistiqué et sarcastique, atterré devant ce mélange de balourdise et de lueur d'esprit. Après la romance, la bromance... celle des années 80/90, tout en muscles machos, souvent ringarde (ces remix de chansons !?), mais jamais arrogante envers le spectateur.
Ça amène à la grande idée de ce film : scinder en deux la Persona du Aquaman des comics, nous présentant à la fois le pire et le meilleur du héros, pour arriver à un équilibre.
À Patrick Wilson de prendre en charge le héros quand il était écrit de manière premier degré, un peu noble, un peu strict, souvent très ennuyeux (à divers moments, on a vraiment l'impression que c'est Arthur qu'on voit à l'écran, plutôt que Orm).
À Jason Momoa de continuer à incarner le héros tel qu'il a été écrit plus tardivement, de façon plus sauvage, orgueilleux, miteux, incorrigible... mais aussi charmant, extrêmement habile et qui sait faire entendre sa voix avec autorité quand il le faut (même si à divers moments, c'est beaucoup trop Lobo qu'on y voit).

C'est toujours un peu clichetoneux, ça ne va pas traiter vraiment des pères solitaires, de la difficulté d'être roi d'un Etat et aussi justicier du Monde entier, du prix moral à payer quand ses actions brisent des vies et entraînent de funestes conséquences, de la force des liens du sang, de l'union des peuples pour sauver la Nature du Capitalisme sauvage... C'est exposé, certes, mais en dehors de quelques phrases et autres métaphores, ce n'est pas complétement écrit.
Ce qui aurait toutefois pu donner le risque de s'autoparasiter, tant les thématiques possibles s'y multiplient.
Rien d'original (toutes les idées du film, on a déjà pu les voir ailleurs, y compris chez Marvel)... mais toujours Gé - né - reux. Aucune raison de suranalyser telle présence d'actrice, tel contexte de sortie au cinéma, tel ton désinvolte, ça serait une perte de temps réellement stupide, sans rapport avec le type de grand spectacle qu'on nous propose.
Puisque, surtout, ça va droit au but, ça ne tergiverse pas, et c'est tant mieux : c'est ça qu'on devrait attendre des super-héros aussi bien que chez des pompiers... se jeter dans l'action, avec des costaud(e)s qui savent ce qu'ils font, et qui font ce qu'ils disent.
In extremis on a eu ça cette année, ouf !

Quoi de mieux qu'un héros qui émerge à temps pour sauver la situation !

Gill's
21/12/2023 à 12:55

À force de faire des critiques de merde pour couler des films bêtement et méchamment, bientôt on aura droit à des films généré par IA...

dok
21/12/2023 à 11:46

Bengals tu dis ca parceque c est ce genre de films..mais tu vas nous dire que tu es indulgent avec tous les films.... bien sur que non..il y en a pour qui tu n auras aucune indulgence ..car tu les trouveras mauvais de base...

Bengal,s
21/12/2023 à 11:39

@noox, pas du tout d'accord avec toi, surtout si on compare avec les autres films de la même catégorie...
Autant la version rattrapé de Whedon était raté (quelques bon truc mais qui ne suffisent pas à relever le niveau du film et à s'inscrire dans la suite de Snyder), autant la director's cut est vraiment dans la continuité du travail fait sur MoS. Après on aime ou on aime pas, Snyder a son style, il casse les codes et c'est assumé. Il propose une histoire complexe (peut être trop pour certains) et un visuel qui lui est propre, et moi perso j'adore.

noox
21/12/2023 à 11:30

@Bengal pas toujours, tu prends le Justice League de Zack Snyder n'a aucun point fort

Mathieu Jaborska - Rédaction
21/12/2023 à 11:13

@Piterdevries40

Étant donné l'affaire Batgirl et les rumeurs de plus en plus concrètes de fusion avec Paramount, les finances de Warner n'ont pas l'air au top de leur forme. Mais il faut aussi se rappeler qu'ils ont produit le plus gros succès de l'année, Barbie.

Cidjay
21/12/2023 à 09:31

Mais ça y est ! la cuvette est vide, la chasse est tirée, DCEU a claqué la porte et James Gunn peut s'assoir sur le trône encore chaud !

Bengal
21/12/2023 à 08:53

se font démonter, et quelques années après deviennent culte parce que les gens vous ont écouté à la sortie du film....

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