SebSeb
06/06/2023 à 15:56

Un film dingue !

Sigi
03/06/2023 à 02:59

...... Incroyable, tout simplement.

Kynapse
02/06/2023 à 15:28

@Flo
C’est donc aussi par respect qu’ils ont transformé Doc Ock en tunnel à blagues ? :s

Geoffrey Crété - Rédaction
02/06/2023 à 15:07

@Flo

Ce n'est pas une erreur, c'est un : avis. Personne n'a tort ou raison, on est bien dans le domaine des opinions puisque c'est celui de l'analyse. Donc on maintient qu'on trouve ça mauvais et raté dans No Way Home, ce qui n'empêche pas à quantité de gens d'aimer, bien sûr.

Marc
02/06/2023 à 13:46

Il y a encore des film nous explose la rétine ! Impatient de voir le MAKING OFF de Spider Man Across the Spider-Verse.. Combien de graphiste sur ce film au moin 200 !? je n'ai vu une tel palette de nuance les scnénes avec GWEN rt son Père quand elle l'enlasse les couleurs deviennent lumineux, la scnénes de GWEN apparaît et leur balade avec MILES dans les airs et la musique " CALLING " vertigineux il se pose la tête à l'envers le plan est dingue.

Flo
02/06/2023 à 13:17

Erreur pour "...No Way Home", Antoine Desrue. Le fan-service y est loin d'être vide (à part pour Matt Murdock) car il est au service de la réflexion métaphorique de la franchise Spider-Man.
Car qu'est-ce qu'on y voit ? Les vilains des films entièrement chapeautés par Sony qui débarquent dans le MCU.
Et si l'on laisse entendre que ce MCU, avec tous ses gros moyens techniques, va réussir à les domestiquer... Au final on a l'inverse : c'est le Bouffon Vert de Sam Raimi, donc l'une des franchises qui a posé toutes les bases de Marvel au cinéma, qui prend le contrôle. Parce-qu'il est le premier, le plus fort, celui qui domine tous les autres.
On est dans l'autocritique, mais sans non plus verser dans le cynisme puisque...

Lorsque Peter subira lui aussi "son" deuil terrible, les précédents Spiders seront là pour lui apprendre que les sacrifices peuvent être inévitables, mais qu'on peut arriver à surmonter ça.
L'avantage par rapport aux films "Spider-Verse" (surtout dans le premier) c'est que ces arrivants sont également connus du grand public, et charrient 20 ans d'histoires derrière eux - alors que les Peter Porker, Miguel O'Hara et cie, ils déboulent direct des comics, seuls les initiés les connaissent... ce qui fait peu de monde, c'est moins accessible.
Mais plus curieux, disons.

Réussite des deux côtés, un partout la balle au centre.

Ciné fil
01/06/2023 à 16:15

Le film est il disponible en 3d, car pour avoir vu le premier en 3d,c'est clairement un plus

Marc in the SPIDER-VERSE
01/06/2023 à 15:18

UNE BOMBE ATOMIQUE GRAPHIQUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Flo
01/06/2023 à 13:20

Spider-Vers à soit...

En 2018, un film d'animation super-héroïque a attiré l'attention par son excellence formelle et narrative, jusqu'à être récupéré par une critique un peu trop impressionnable, et manquant de recul et d'informations - combien croient que le film a tout inventé, alors que les comics et des séries animées sont déjà largement en avance ? Surtout en faisant bien des analyses comparatives avec les films de super-héros en action réelle.
C'était, et c'est toujours, particulièrement stupide. Puisque, même si un film reste un film, quels que soient ses outils de mise en scène (Guillermo del Toro n'a cessé de le répéter)... Le fait est qu'en Animation, la fluidité et l'homogénéité des scènes d'action est toujours plus aisée à créer qu'en action réelle. Même en mixant les effets de style, y compris pour la foisonnante musique de Daniel Pemberton (un travail à tomber).
Et qu'il faut du temps pour faire accepter une diversité d'univers parallèles au sein d'une intrigue Pas complètement centrée sur ça. Le MCU n'y va pas tant que ça au chausse-pied, même dans une "What If" stylistiquement uniformisée.
Alors le succès critique du film (pour le reste, ça se fera sur la durée) a-t-il gonflé les chevilles de ses producteurs Pascal, Lord et Miller ? Au point de nous refaire la même chose, mais avec une logique inflationniste ?

Car toutes les limites du premier volet, qui arrivaient à être absorbées grâce à l'équilibre superbe de la narration et du rythme, ressortent bien plus maintenant... Dans une suite en deux parties, longues et à gros budget :

- Recréer de la bande dessinée sur grand écran ?
C'est à dire du pointillisme, moins d'images intermédiaires, l’inclusion d’onomatopées et de récitatifs (mais redondants avec les dialogues), de détails faisant penser à de l’impression sur 2-D... Ce qui représente une performance technique, créant un lien entre des dessins sur papier et une animation 3-D.
Et qui était jadis amusant, mais un peu Rétro sur certains points (le logo du Comic Code Authority a été abandonné depuis 20 ans).
Plutôt des effets de style, que les dessinateurs n'utilisent pas nécessairement au risque de passer pour des frimeurs.
Et dans ce nouveau film, le côté "Fans" des réalisateurs va un peu trop loin...

Certains des univers y sont stylisés pour être reproduits à l'identique de leurs comics d'origine. Jusqu'à engager leurs dessinateurs tels Rick Leonardi ou Robbi Rodriguez, comme consultants... Un peu comme le staff de Kemp Powers sur le Pixar "Soul", le côté expérimental de la réalisation est alourdi par un excès de fidélité au matériau d'origine, s'ajoutant aux références communautaires noires, latines etc, auxquels Powers, Justin K. Thompson et Joaquim Dos Santos veillent avec un soin très attentif.
Transposer des styles de dessins particuliers en action réel, ça aurait été un exploit (mais quand on voit les échecs de "Speed Racer" ou "Scott Pilgrim"...). En Animation c'est moins compliqué, et c'est très beau. Comme par exemple lorsque l'environnement en aquarelle de Gwen se modifie en fonction de ses émotions... mais cela reste juste une traduction d'un comic.
Où est la créativité là dedans ? Elle est dans le mélange, mais reste avant tout localisée chez les auteurs d'origine.

- Suivre de très près les scénarios des crossovers comics Spider-Verse ?
C'était déjà un petit problème dans le premier film, Lord et Miller ayant exigé de produire à la fois un film sur Miles Et sur le Spider-Verse.
Bardé de références comics (assez pointues) et cinématographiques (encore plus dans la suite, qui clarifie la place de ce Multivers bancal à côté de celui du MCU)... tout ça est un carburant sans fin pour alimenter chaque plan à l'écran, presque jusqu'à l'overdose.
Et cela oblige le personnage de Miles à n'exister que dans un Crossover, en tant que variant multiversel, et un peu moins comme un être à part entière - ça arrivera plus tard dans le MCU, certes.
Le scénario de ce film va néanmoins jouer là dessus, ainsi que sur les notions mythologiques qui tournent autour de chaque héros arachnéen, que le premier film ainsi que "...No Way Home" ont pu explorer avec réussite : qu'est-ce qui fait un Spider-Man ? Quels erreurs, quels drames sont indissociables de son parcours évolutif ?

Cette suite va essayer d'aller plus loin en se demander si on peut s'opposer consciemment à ça, en gardant son libre-arbitre et son originalité (là aussi, les comics ont déjà une réponse, mais nous verrons).
Le Spider-Punk, finalement très bien adapté, car son anticonformisme est plus un état d'esprit qu'une idéologie (en bref, un emmerdeur), aurait pu être le protagoniste parfait pour cette histoire.
Mais avec Miles, on a ce gentil garçon qui ne renonce pas, alors que personne ne veut l'accepter si facilement à cause de sa nature, de ses choix inconsidérés. Comme une négation du premier film, qui finissait pourtant par un accomplissement concret.
Comme pour la version de Tom Holland (un personnage de classe populaire qui va toujours dans le même lycée modeste), vouloir rejoindre le club des héros aux moyens friqués n'est pas un si grand aboutissement... C'est s'y confronter aussi à des désillusions, de l'amertume et une fuite en avant.

- Prendre son temps ?
En Animation, un plan imprime plus vite la rétine, raconte beaucoup de choses en une fois. Même pas besoin de dialogues, les images y sont infiniment parlantes.
Alors quand on a autant de scènes qui s'étirent en longueur, l'unité du film s'en ressent. Les moments "en suspension", où les personnages restent en silence au milieu d'un large décor, apparaissent comme plaqués, pas toujours naturels. Des respirations trop étendues.
Pire, le pré-générique dure carrément vingt minutes, centrées avec insistance sur Gwen. Certes le personnage est superbe, son histoire est touchante (surtout pour ceux qui ont lu ses comics), et importante pour la suite des événements... mais là aussi c'est du temps pris sur l'exposition de Miles.
Sans compter l'évolution de son antagoniste La Tâche qui, s'il est fidèle à ses caractéristiques originelles (d'abord ridicule, ensuite flippant), mérite mieux que de disparaître à mi-film pour fomenter une banale vengeance mesquine, très opportune pour le scénario...

L'adaptation de certains personnages peut également apparaître comme simpliste (Miguel et Drew), et on n'évite pas quelques incohérences (le changement physique de Spider-Man 2099 entre deux films, et les lance-toiles de Gwen ont normalement été créés par un Peter qui connait son identité)...
Quant au final à suspense, préparant à la seconde partie, sa durée excessive casse aussi le rythme des révélations... que l'on peut comprendre très tôt, jusqu'à avoir de l'avance sur les personnages.
C'est comme si on était dans une belle voiture de course, et qu'on était pris dans un embouteillage. Un défaut qu'on trouve de plus en plus dans les blockbusters qui sont portés par de hautes ambitions artistiques... mais ne savent plus couper, condenser, et croire à l'attention du spectateur.
Mais ça, c'est un autre débat.

Malgré tous ces problèmes, il s'agit tout de même d'un film qui fait du Bien, qui déborde d'action virtuose sur une B.O. toujours puissante, où on ne n'ennuie pas une seconde.
Et qui créé assez d'attachement envers ses héros, pour que le plaisir continue à se renouveler jusqu'à la prochaine fois.
Avec beaucoup d'impatience.

Marc dans le Spider-verse
01/06/2023 à 12:57

Les scnénes les plus réussi c'est Gwen avec son père les retrouvailles avec Spider Man et dans le Spider Monde avec ces milliers de Spider Man c'est vertigineux. C'est une BOMBE ATOMIQUE GRAPHIQUE !

Plus