Anderton
19/08/2022 à 22:08

J'ai volontairement ignoré l'article et lu uniquement les commentaires pour me convaincre définitivement de me lancer en mode one shot sur cette série (comme je l'avais déjà fait pour Breaking Bad il y a quelques années) :-)

444
19/08/2022 à 18:38

Série exceptionnelle, qui détrône "Breaking Bad". Beaucoup de tristesse en cette fin de saison... Mais quel bonheur devant tant d'émotions ressenties ! Une telle finesse d'écriture ça ne se trouve pas tous les jours. J'espère que le show sera récompensé comme il se doit aux Emmys Awards !

dadsolo
19/08/2022 à 18:27

Merci pour la critique, EL, j'attendais votre réaction après avoir passé toute cette saison 6 dans un silence assourdissant.

Pour ma part, étant très difficile en matière de séries, il y a eu Urgences (obligé, né en 1981!), OZ, Breaking Bad, True Détective Saison 1, et désormais Saul Goodman. Toutes ces séries m'ont tenu en haleine et ont imprimé ma mémoire de cinephile à vie.

Une page de plus se tourne. Merci et bravo, l'équipe de BCS.

Slater-IV
19/08/2022 à 18:17

Top 1 pour moi.

Ayant kiffé sur le tard Breaking Bad, première série que dont j'ai bingwatché la saison 5 en une journée courant 2015, je n'étais pas forcément enthousiaste lors que je pris connaissance du projet BCS...

Pas que je n'aimais pas le personnage, mais le peu d'empathie que je lui portais dans BB vis à vis des autres protagonistes, ne me paraissait pas justifier un tel concept.

Et puis ... Un miracle. Contemplatif. Anti-spectaculaire. Millimétré dans son écriture et sa mise en scène, dans chacun de ces épisodes. Des personnages et un univers d'une consistance et d'une cohérence remarquable. Tantôt hillarant, souvent tragique, mais toujours pertinent.

Il n'y a jamais rien de gratuit dans Better Call Saul, et c'est cette spécificité qui rend cette série unique, au potentiel de revisionnage phénoménal, afin d'en déceler toutes les subtilités.

C'est aussi pour cette raison que celle-ci paraît aujourd'hui bien plus "exigeante" que sa grande sœur, et donc probablement destinée (injustement) à rester dans l'ombre de Breaking Bad, mais bon sang... quelle obscurité magnifique... Qui sied à merveille à ce personnage déchu qu'est Saul Goodman, interprèté par un acteur extraordinaire.

Et cette saison 6.. un chef d'œuvre de mise en scène, sobre, calibrée, pour un final qui, malgré (pour ma part) sa petite prévisibilité dans sa conclusion, est d'une telle justesse. On a crû, à un moment, à un léger faux pas, lorsque, durant l'épisode 11, le fan service semblait prendre quelque peu les rênes de manière peu subtile (et donc, aux antipodes de ce que les scénaristes nous avaient habitués jusqu'à présent, avec un jeu extrêmement ludique de clins d'œil savoureux pour les fans de BB)... Pour finalement balayer les doutes dans deux épisodes magistraux.

En bref, je n'aurais probablement pas assez de superlatifs pour décrire ce bijou avec laquelle j'ai grandi, et dont j'estime être "la cible".

À tel point que je vois mal désormais, comment une œuvre sérielle pourra détrôner dans mon cœur cette désormais, et sans contestation possible, œuvre cultissime.

Simon Riaux
19/08/2022 à 18:09

@Julien 58

C'est une bonne grosse confusion de ma part, mais oui, je parlais en effet de l'état dans lequel nous quittions Lalo, observant un verre de whisky abandonné, dans les derniers instants de la saison 5.

Merci pour le signalement !

Julien 58
19/08/2022 à 18:06

Excellente analyse/critique de cette merveilleuse série. Cependant Simon a écrit "La saison 4 s’achevait sur la promesse d’une impitoyable vengeance de Lalo, synonyme de détonnant jeu de massacre ?" je pense qu'il voulait écrire La saison 5.

Berf un vrai bonheur à suivre. Et un manque qui ce fera sentir je pense...

Sigi
19/08/2022 à 17:53

Si la perfection existe au sein d'un médium, "Better Call Saul" en est l'ambassadrice du médium sériel. Les mots manquent, et manqueront à jamais pour qualifier cet absolu chef d'oeuvre moderne, qui emporte avec lui une époque qualitative totale et la définition même d'une oeuvre d'art.

LDR
19/08/2022 à 17:52

Quelques coquilles dans l’article (saison 5 et non 4, Skyler et pas Skylar) mais qui n’entache pas sa lecture.
Merci EcranLarge de rendre hommage à l’une des plus belles séries de ces dernières années.
La saison 6 a été parfaitement maitrisé de bout en bout. Absolument rien à jeter si ce n’est le très léger regret concernant le recasting du chauffeur de taxi.
Parfait dans son écriture, dans sa réalisation, dans le jeu des acteurs, rien ne laissait présager une telle réussite.

Marc-Aurèle
19/08/2022 à 17:31

Dans le résumé il manque un mot.
"Un des épilogues les PLUS émouvant..."

Dems589
19/08/2022 à 17:16

Il y aurait encore tellement de choses à dire tant j’admire cette série, et votre critique lui rend parfaitement hommage. Cette série réussit un tel mélange de genre, entre le comique, tragique, thriller (avec l’histoire de Mike et l’incroyable périple de Nacho) et apparaît, non pas comme complémentaire, mais comme essentielle à la compréhension de Breaking Bad. J’abuserai à peine en disant qu’une petite partie de moi s’en va avec cette série. En tout cas, les détracteurs du format télévisuel devraient en prendre de la graine

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