Silers
30/07/2022 à 19:55
Oui oui, il faut s'y faire : "woke", c'est l'élément de langage (évidemment, ceci n'est pas un argument, on est parfaitement d'accord) tarte à la crème chez les vieux (ou jeunes, la pensée est la même) réacs. Truc rigolo : si on vérifie dans un agrégateur de presse, on voit parfaitement qu'avant 2019, le mot n'apparaît nul part dans les médias français. Et d'un seul coup, sous l'effet d'une mode soudaine (qui sera donc éphémère, comme toutes les modes), le mot apparaît dans les titres conservateurs : Le Figaro, Valeurs Actuelles (qui n'a que le titre d'actuel), etc.
Évidemment, on pourrait penser que ce mot correspond à un concept d'actualité qui aurait surgi tout d'un coup, à la faveur de changements sociétaux, mais la vérité, c'est que non. Car quand on lit "woke" après chaque critique de films ou de séries, que ce soit ici, dans Le Monde ou Télérama, dans chaque discussion de comptoirs ou à la machine à café (oui, faut oser, mais promis, j'en ai croisé qui arrivait à caser ça entre le thé et la réunion de service), c'est que ce n'est qu'une expression à la mode, vide de sens, et empêchant toute discussion entre adultes (cependant, ici on ne trouve pas que des adultes. CQFD).
Enfin bref : j'espère qu'il y aura des noirs, des homos, des trans et même des chevaliers en fauteuil roulant, juste pour faire hurler de rage les "fans".
