@ Monty Python
Déjà un film Français qui fait du Zombies je me suis dit bon sa passe les 30 minutes le Live de ce film de Zombies sa passe limite et c'est après sa se gâté c'est l'envers du décor les coulisses d'y film c'est long presque ennuyeux. A la fin de COUPEZ on se dit OK ils sont arrivés à la fin de Nanar Zombies yesssss je me suis comme même marré.
Et juste pour cette réplique culte "
" Pourritures de zombies je vais tous vous ouvrir le cul "
J'ai vraiment l'impression d'avoir été pris pour un c... avec ce film !
les répliques cultes?? Même dans Kamelott les répliques sont meiux c'est dire la nullité
@ Flo
COUPEZ ! Est géniale totalement barré. OUI LE CINÉMA FRANÇAIS EST ENCORE CAPABLE DE NOUS SURPRENDRE.
Et juste pour cette réplique culte de Berénice Bejo
" POURRITURES DE ZOMBIES JE VAIS TOUS VOUS OUVRIR LE CUL "
« Ça va trancher chérie !
– Mais non qu’est ce que tu f… Il faut dire « ça va couper chérie » ! Pas « ça va trancher ».
– Ah bon ?
– Bah oui t’étais où pendant le film toi ?
– Ah mais non parce que je fais ça à mi-temps moi ! Je suis pas un full time job ! » :-)
Les films de Michel Hazanavicius ont souvent cette particularité de toujours se mettre dans les pas d’autres cinéastes, pour mieux y apposer un point de vue divergent ou (Grand) détournant. Selon ce qu’on en retient, il s’est inspiré tour à tour de Altman, De Broca, Chaplin, Jaco Van Dormael et bien sûr Godard (après avoir échoué à faire du Douglas Sirk à un moment).
Ici, comment ne pas penser à Ed Wood… Les deux – le cinéaste et le film de Tim Burton.
Mais il prend suffisamment son temps pour y arriver.
Pour cela, il y a à nouveau un remake, d’un petit film japonais roublard – « Ne Coupez Pas ! ». Un bon exercice de film dans le film évidemment clair, et ici complétement respecté par Hazanavicius… Mais qui sonne différemment en langue française, avec plaisir.
Les films de Genre (et de Zombies surtout) étant très rares dans une France cartésienne, ceux-ci sont traités souvent par le biais de la moquerie un peu hautaine. Le premier degré devenant fade, et le second degré plutôt débile.
Les films français arrivant à jouer sur les deux tableaux étant des raretés savoureuses.
L’introduction de ce « Coupez ! » – notez l’inversion par rapport à l’original, et qui n’était pas prémédité – ne peut que faire penser au début du très cinéphile « La Cité de la Peur ». De Red (is Dead) à Z…
Mais une introduction qui serait étirée et tenterait de bénéficier d’effets de mise en scène très performatifs, avec des moments surréalistes et si incompréhensibles qu’ils pourraient passer pour volontaires… pour qui croit voir du sens partout.
Un segment qui, miracle du cinéma, arrive à exister individuellement en jouant sur son plan-séquence ininterrompu et sa petite mise en abîme.
Puis le film de monstres zombies « mute » en un… autre film de monstres, ordinaires. Qu’on n’aurait à priori Pas vraiment envie de voir, tellement il nous expliquera les incongruités du segment introductif, et nous montre des instants typiquement comico-dramatiques français, bien banals… Bref pas du tout avec la même énergie cinématographique, bien que étant toujours orné de gags sexuels et trash, ou de jeux de mots si foireux qu’ils en deviennent hilarants.
Et au bout d’un moment, quand on a digéré le fait d’être passé d’un film à un autre, l’énergie se relance plus nettement façon « Making-of romancé », conscient de son ascendance et de ses différences (créant alors une mise en abîme au cinquième degré)…
Et étant donc un film Sur le Cinéma, pour nous montrer encore une fois que… on fait aussi un métier de c*ns.
Où on doit cavaler comme un dingue d’un bout de plateau à un autre – très bonnes foulées de Romain Duris…
Où on se prend pour des Marion Cotillard, mais investie dans un rôle jusqu’à la psychopathie – Bérénice Bejo a enfin sa scène/réplique culte dont on se rappellera à sa mort…
Ben tiens puisqu’on parle de Cotillard, on y cite superficiellement Adam Driver, mais en faisant complétement l’inverse – à moins qu’on nous ait menti sur la sympathie légendaire de l’acteur ?
Et on a des égo qui débordent, des petites lâchetés et médiocrités, de l’amateurisme qui part en sucette etc etc…
Ça pourrait être un simple jeu de massacre très cynique… Mais il y trop de décalage pour ça, préférant l’ébahissement à la férocité. Car Hazanavicius est un spécialiste de l’humour basé sur la Gêne, où les personnages peuvent dire de grosses énormités, ou bien être abasourdis par ces énormités… et souvent même jouer les deux alternativement – « Fatih c’est ton métier ? »… « Pearl Harbor ?? ».
Un genre d’humour dont les français sont champions depuis Les Inconnus/Nuls jusqu’à Jean-Pascal Zadi (qui joue justement dans « Coupez ! ») en passant par Eric Judor, Fabrice Eboué, Blanche Gardin, Laurent Lafitte…
De géniaux sales gosses, blasphémateurs mais avec de vrais gentils derrière cet humour.
Et pour Hazanavicius, encore plus.
De sorte que, même s’il y glisse une petite histoire familiale un peu légère et attendue, le résultat reste surtout un grand hommage aux rêveurs et aux travailleurs anonymes, unis dans l’adversité. On y croit, avec une bonne naïveté, emporté par l’enthousiasme et la passion général de tous ces individus, essayant de dépasser leurs difficultés pour mener un boulot à bien.
Voilà, on en revient là à Ed Wood. Que le résultat du tournage zombiesque soit moche, joué faux et pas du tout maîtrisé importe moins que le fait que l’aventure en coulisses (la vraie, épique) déborde et se ressente tout de même à l’écran. Tout en étant à la fois universelle et spécifiquement très française – La Classe Française même.
C’est la grande réussite qu’à accompli cette équipe, et son auteur Michel Hazanavicius…
« Dont je précise que la bonne prononciation est… Kalavartismus ». ^_^
Berénice Bejo
" Pourritures de zombies je vais tous vous ouvrir le cul "
Rien que pour cette répliques
" Pourritures de zombies je vais tous vous ouvrir le cul " foncer voir COUPEZ ! Le film est totalement barré un film pour les dingues de Zombies du Cinéma on suis le tournage la galère de ce projet fou un LIVE de 30 minutes d'un film de Zombies . C'est un film pour ceux qui voudrait réaliser un court métrage mais quel plaisir coup de Chapeau à Romain Duris à Berenice Benoît et une apparition de Michel Hazanavicius.
Vive le Cinéma de ZOMBIES.
Ça fait longtemps qu’un film ne m’avait pas autant plus … les 30 première minutes j’admire la technique de ce plan séquence de fous … puis je comprends tout après …
C’est drôle, bien fait , bien joué
Je recommande!
@dejàdéçu des bandes annonces trop longues gâcheraient le film. Il est très bien, il faut aller le voir et ne pas sortir au bout de 20 minutes comme ce qu'a indiqué un autre commentaire indiqué plus bas.
@l'indien zarbi et bien la il cabotine et c'est parfait (et non il n'est pas mauvais même si dans les bandes annonce cela donne cette impression)
Tout ça pour dire : Allez voir ce film ce n'est pas ce que vous pensez !
à vous degouter des "viandards"!
plus que des fruits et des legumes, donc;
Vu hier. J'avoue que je n'avais pas vu l'original mais, en l'état, une totale réussite. Je me suis simplement beaucoup amusé, j'ai ri et suis ressorti de la salle avec la banane. Je recommande vivement.