Flo
05/05/2022 à 14:41
Wanda a menacé et tué trop de gens.
Elle est punie, et c’est terrible. Vraiment dégoûtant puisqu’elle est la seule Wanda a ne pas pouvoir vivre avec ses enfants, et on ne sait même pas pourquoi.
Elle ne sera jamais un membre majeur des Vengeurs, ni ne fera arriver les Mutants.
Pire, si jamais ils allaient jusqu’à la remplacer par un double… Et bien ça ne sera jamais elle, celle du 6.1.6.
Ces Illuminati, on peut considérer qu’ils sont en fait… Ratés.
Le concept nous est balancé direct des comics, avec les acteurs disponibles, mais d’une autre dimension. Ce ne sont pas « les principaux », c’est à dire une coalition des membres les plus autoritaires des factions super-héroiques les plus puissantes du Monde Marvel qu’on connait.
Et qui partagent leurs infos personnelles pour ne pas être pris au dépourvu à l’avenir… Mais qui mettent ensuite leur autorité en avant pour décider tous seuls du destin du Monde. Des gros arrogants malgré eux.
Et là, on dirait juste une équipe d’un autre univers, qu’on peut éliminer sans pitié mais aussi sans empathie pour ces personnages dont il semble qu’on n’a jamais suivi les aventures.
Surtout qu’ils finissent de façon souvent grotesque, et existent de manière peu cohérente :
– Flèche Noir est assez indigne, meurt bêtement avec un sourire narquois et sans pouvoir déchirer sa bouche close… Et on ne sait pas d’où il vient, de quelle production.
– Reed (quand il dit « j’ai moi aussi des enfants », je l’imaginais rajouter « la plus grande est sourde » ;-) ), ses pouvoirs d’étirement sont à peine vus, et il finit en fromage râpé. J’aurais plus aimé voir Ioan Gruffud, ou mieux Miles Teller, histoire d’épargner Krazi – comment on peut imaginer le voir jouer Reed maintenant qu’il a été introduit via ce type là ?
– Rambeau, sous une statue, bof.
– Mordo de rire, bloqué dans un fossé qu’il ne peut pas escalader et engueulant Strange.
– Carter, c’est le pire : tuée par son propre bouclier… Mais puisqu’elle est censée être unique, c’est donc bien la Carter de « What If » qui est destinée à finir ainsi. Une sortie assez pitoyable.
– Mais Xavier alors (qui nous refait un peu le même type de combat qu’avec Jean Grey) ? Il est introduit sur l’air de l’ancienne série animée des X-Men, avec le fauteuil jaune ras les aisselles.
Ça veut dire quoi, que c’est le même Xavier et que la réalité de Carter est la sienne ?
Mais America nous a précisé avant qu’il y a bien des réalités où on a une apparence dessinée. Donc ce ne sont pas les mêmes ?
On ne sait rien, on ne le comprend pas.
C’est un peu comme pour le Batman de Miller, qui est plus ou moins reproduit chez Snyder… Celui-là n’a rien à faire dans une histoire se passant au présent puisque c’est un Batman libertarien vivant dans un Futur où l’Amérique devient plus liberticide. Son âge, son physique épais, son attitude, tout est lié au contexte dans lequel il est censé évoluer.
Ces Illuminati, présentés comme des variants contemporains de personnages qu’on ne devrait voir que quelques temps plus tard, deviennent des intrus dans la narration globale du MCU.
Et ainsi Strange, sachant ce qu’il peuvent devenir, se garderait bien de valider la création future des Illuminati. Sinon, c’est qu’il n’aurait pas compris la leçon.
La première scène post-générique désamorce complètement le final avec le troisième œil…
Et fait tout de suite penser à… « Fast and Furious ». Charlize Theron fait sa méchante glacée autoritaire, mais qui semble ne rien avoir à en faire – déçue de ne pas avoir été libre à temps pour jouer plutôt Thena ?
Et c’est presque un désaveu : Stephen se faisait à l’idée que Christine était l’amour de sa vie, mais qu’il seront toujours séparés – ce que le premier film nous faisait déjà comprendre, sans en rajouter.
Et boum ! Voilà qu’arrive une future compagne qui a l’avantage de savoir se défendre. Il n’aurait pas mieux valu qu’elle intervienne plus tôt dans le film ?
Là, on dirait surtout qu’elle débarque pour signifier que « fini le Multivers SF et les caméos, on revient à l’histoire principale avec Dormammu et cie ! »
Quant au personnage de Bruce Campbell, soit disant aimé des fans comme il disait… C’est vraiment du vieux slapstick.
Raimi devrait se mettre Enfin à faire un film se passant dans les années 30-60, au lieu de vouloir les imiter dans des films se passant à une époque contemporaine.