Stephan
31/03/2022 à 12:34

C'est surtout le manque de substance des nouvelles planches qui donne parfaitement raison à Isabelle Franquin. Les gags sont de simples revisites de planches existantes, les dialogues sont sans saveur, ni finesse, là où les originaux étaient constamment ponctués de jeux de mots savoureux et les dessins, quoique crédibles, semble toujours issus d'une planche que l'on a déjà lu, comme s'ils avaient été calqués et reproduits. Bref, cette résurrection de Lagaffe est loin d'être l'idée du siècle. Le héros est inscrit dans une époque, un peu hippie-écolo-bienveillant, loin de ce que nous vivons aujourd'hui.