Di.ik
26/01/2022 à 01:43

Et désolé pour toutes ce fôtes de français. C est vraiment temps d aller me coucher

Dr.ik
26/01/2022 à 01:37

Un vrai plaisir pour moi ce Kingsman! Avec la bande annonce, je m attendais pas à grand chose. Une confrontation avec raspoutine clownesque après 2 heure de film. Et franchement, des belles surprises que ce soit scénaristique, historique ou épique. Mais moins comique que les autres. Il a plus un côté dramatique. Mes attentes ont été bien déjouées, dont la scène bien wtf avec Conrad, des scènes d action toujours bien filmées et chorégraphiées. Bien aimé les réf historiques aussi. Et j ai trouvé la mélange de tout ça vraiment bien foutu et plutôt jouissive. Et au final, le fait de s ennuyer un peu les 30 premières minutes fait encore plus apprécier la suite. Par contre, trop dégoûté de pas avoir vu la scène post gen. Bref, ça m'a fait du bien de ressortir du ciné avec un petit sourir aux lèvres, rassasié par ma soif d action mais aussi surpris et ému. Et ça faisait longtemps. Ni spiderman ni matrix ne m ont procuré tout ça. Bref vraiment un film à voir, bien trop sous évalué. A voir d ailleurs le peux de commentaires sur ce site et le manque de succès générale. A mon avis, la BO n a pas aidé

Flo
04/01/2022 à 13:25

The Gentle King's Man.
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Voilà un exercice de cinéma d'action décomplexé comme on n'en voit pas souvent sur grand écran.
C'est ce vers quoi tendait de toute façon les précédents films "Kingsman", piratant l'imagerie classique des films d'espionnage avec de la fantaisie anglaise, tout en y ajoutant une pincée de lutte des classes... en plus malpolie et plus "Comics" (plus encore que les comics à l'origine des films).
Du moins le premier volet... Jusqu'à ce que le côté plus tendre et nanti de Matthew Vaughn parasite lui-même le second, pris en flagrant délit de gros embourgeoisement. Il fallait d'urgence remédier à ça.

Mieux accompagné à la production pour un prequel à la (désormais) franchise, les choses restent néanmoins établies : puisque ça se passe avant, et raconte une histoire (et l'Histoire) dont on connaît déjà la fin, l'intérêt est surtout dans le voyage plus que la destination. Et dans le plaisir de mise en scène.
Bien sûr, Vaughn se met dans les pas de collègues metteurs en scène anglais (Christopher Nolan ou Sam Mendes) qui ont récemment traité en "devoir de mémoire" de l'horreur de la guerre et des dissensions opportunistes... Cela étant transcendé par une grande exigence à la fois formelle et ludique.
Pas autant ici, pas de façon aussi viscérale que pour ces exemples ou pour le premier "Kingsman" : l'équilibre entre les différentes directions que prend le scénario est hasardeux, donnant l'impression de sauter d'un film distinct à un autre, de vouloir raconter trop de choses plus ou moins conciliables sur toute la période de la Première Guerre Mondiale, en plus d'être une comédie d'action souvent loufoque.

Avec toujours ce pari de voir jusqu'où aller le plus loin possible, sachant qu'avec Vaughn et son comparse Mark Millar, les Comics, voir même le Cartoon, sont servis à l'image sans honte, dans toute leur folie, façon Ligue des Gentlemen Extraordinaires à la manière d'un Tarantino.
Mieux vaut avoir des acteurs anglais (théâtraux) pour bien faire passer la pillule, quand un film ose aussi bien reconstituer Et tordre une Histoire mondiale, politique, sanglante et tragique en transformant plusieures illustres salauds de l'époque en super-vilains conspirateurs alliés...
Quand on y fantasme des nobles se battant en secret pour les opprimés, tels des justiciers vertueux de fictions à la Don Diego de la Vega/Bruce Wayne...
Quand on triple les rôles pour un acteur à coup de gros maquillages...
Quand on laisse une place "cruciale" dans le scénario à des animaux (en images de synthèse, comme pour les grands espaces du film)...
Ou quand on y parle cruement de Sexe, un segment entier et complètement marteau de 15 minutes reposant uniquement sur ça, à travers un hyper Raspoutine bien frappadingue - sa présence a été survendue par la promo du film, mais heureusement c'était un leurre.

Mais peu importe, le film évite d'extrême justesse (encore une fois) de tomber dans la pure parodie, tout en étant plusieurs fois galvanisant par son énergie Pulp, véloce, brutale, touchante, marrante, aux scènes d'action heurtées qui sont une véritable signature de la saga...
Et retournant plus ou moins par dessus tête les codes cinématographiques des films d'aventures et de guerre classiques, comme c'était le cas pour le premier film avec l'imagerie des James Bond, nous surprenant de la même manière à quelques divers moments - dépend aussi de ce qu'on connait des acteurs présents au casting.
Il donne au passage à Ralph Fiennes une belle revanche avec ce rôle de chevalier moderne aux accents aussi bien élégants que mélancoliques, lui qui jadis joua un John Steed peu mémorable au cinéma... Et jamais Matthew Vaughn n'a semblé être autant le meilleur candidat pour remaker la série "Chapeau Melon et Bottes de Cuir".

Présente aussi cette question creusée par Vaughn dans toute la franchise "Kingsman", à savoir : Qu'est ce que c'est qu'être un Gentleman (et à quoi ça peut servir) ?..
C'est à dire, plus généralement, qu'est-ce que c'est qu'être un Homme, un vrai ?.. Un qui soit calme et mesuré, partisan de la camaraderie, la paix et l'ouverture d'esprit... mais qui sache faire, quand il le faut, l'action et le coup de poing face aux truands sans scrupules - pas étonnant qu'il veuille faire un film de Superman -
Également, entre autres questions, plus dramatiques ici : Qu'est-ce que c'est que de risquer sa vie dans le sang et les larmes pour aider à sauver peut-être d'autres vies ?
Et enfin, petite nouveauté personnelle pour Vaughn : Qu'est-ce que c'est qu'être un père ? Quelles angoisses on ressent quand on essaie douloureusement de protéger sa famille et ses valeurs dans un monde violent et sans pitié ?
Le film n'hésite pas à montrer tout ça, sans concessions.

Un petit peu moins surprenant grâce à son contexte scénaristique et grave, mais encore très secouant. Avec Panache et Canaille(s).
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British on the Rocks !

Tonto
04/01/2022 à 01:11

Dans la conclusion, ça s'écrit "fiel satirique", même si c'est vrai qu'avec Kingsman, j'ai aucun mal à croire que ça puisse mettre en scène des satyres... ^^

Pseudo1
03/01/2022 à 23:31

Faudra que j'attende de le revoir avec du recul, mais à chaud, je l'ai trouvé franchement pas mal.
Pas du niveau du 1, mais mieux équilibré que le 2 même si moins inventif (bon, faut dire que le 2 allait franchement loin).
Bref, je m'attendais vraiment à pire. Et respect à la promo d'avoir évité les spoilers jusque dans l'affiche (bon, le trailer spoile pas mal, découvert à postériori), on s'attend vraiment pas à ce que certains tournants se passent si tôt dans l'intrigue, ni à la façon dont se déroule la seconde partie.
Seul gros reproche, un boss de fin en carton comparé à "l'Injustice League" qui précède.
En passant, mention à l'hommage nocturne à 1917 et à la baston collective à mains nues (ou presque) qui précède.

Baebelou
03/01/2022 à 21:40

ouaip c'est pas glop...
à mille lieues du fun du premier opus
hyper lourd et convenu dès la scène d'intro
On attend très longtemps les scènes dynamiques devenues marques de fabrique de M Vaughn. Mais elles s'avèrent décevantes,même celle de Raspoutine, qui a le tort de clôturer alors le seul arc narratif un peu fun. Et on ne trouvera pas d'orgie visuelle comme la scène de l'église dans le 1.
bif bof. Je le sentais bien venir : ya aucun potentiel de franchise avec Kingsmen. Et Vaughn est fait pour des one-shot stylés : xmen, kick ass...