Teemo1977
17/12/2021 à 11:19

J'ai adoré.
Ce que je n'aimais pas dans le spiderman de Tom Holland, c'est qu'il n'avait pas de trauma qui faisait de lui le Spidey... Et là, je m'y attendais tellement pas. J'aime beaucoup l'idée d'héritage des films précédents , et surtout Tom Holland pour moi, à la fin, prends une vrai dimension. Le passage ado/adulte, sa différence visible, presque physique par rapport à Ned et MJ est tellement frappant.
Franchement, je vous trouve dur pour ce film généreux, et qui donne un nouveau point de départ aux aventures du Tisseur.

Nyl
16/12/2021 à 17:46

Zut! Ils y sont ! Je n´aurais jamais du sous estimer le nostalgie power de Marvel

Flo
16/12/2021 à 13:35

Spider-Man : More Ways to do.


C'est une question qui n'aura pas été posée par les analystes depuis 20 ans, et au delà, à savoir : que faire quand la métaphore sur le difficile passage à l'âge adulte est complètement résolue au bout de un ou deux films ? Alors que des tas de péripéties en stock peuvent être enc utilisées (comprendre : de vilains à affronter et d'argent à cumuler) ?
Même avec le comic Amazing Fantasy 15, tout était déjà clair et net, pas besoin d'en rajouter en fin de compte...
Il faut accepter ce fait, que Peter Parker/Spider-Man est finalement lui aussi une machine à histoires rocambolesques et sisyphéennes, avec une nette tendance pour les gaffes et les catastrophes (en chaînes). On ne peut s'arrêter à une poignée d'aventures avec lui, tout en n'ayant qu'un choix restreint de limites à pouvoir dépasser sans trop le trahir (et sans donc le faire ressembler à un autre type de héros).

Cela implique d'avoir à chaque fois un ou des arcs narratifs à raconter en plus, pour ne pas juste se limiter à cette métaphore de l'âge adulte...
En plus de la sempiternelle histoire d'amour compliquée, on peut évidemment y associer la recherche de mentors, la quête des parents et des origines, trouver sa place dans le monde...
Cette dernière voie est la plus dense car elle suppose dans ce cas de se confronter à ses pairs pas seulement les plus ordinaires, avec qui Peter Parker s'emploiera à créer une petite "brigade de surdoués"... Mais aussi avec des pairs qui représentent quelque chose d'exceptionnel.
Tout ça en n'oubliant pas de vivre dans son époque, plus interconnectée, plus diverse, plus consciente et ironique encore, où même être un peu geek n'est plus synonyme de solitude totale - mais il y a d'autres façons d'arriver à ça.
Faire l'impasse sur la normalisation des super-héros (c'est à dire qu'ils font aussi largement partie du paysage, il n'y a plus de rareté) était impossible, les possibilités associées étaient trop évidentes.
Cela amène ainsi à des films qui n'ont plus besoin de faire des choix précis en fonction de la mise en scène qu'on veut y créer... Mais plutôt l'inverse, faire des films dont la mise en scène doit être le plus possible au service des personnages et de leur cheminement. Pas à l'égo du réalisateur, dont la petite modestie est à l'opposé du nombrilisme ambiant.

La comparaison avec "Avengers Endgame" - faire un gros film conclusif réunissant plusieurs films en un, incluant thématiquement l'Animé "Spider-Verse" - semble à propos tant Jon Watts comme les frères Russo a surtout à se concentrer sur les interactions naturelles des personnages (il a pour ça l'expérience de ses films pré Spider-Man), et à utiliser tous les moyens accordés pour faire liant, tout en s'amusant à foison au passage.
Peu importe qui dans le public ne voudra y retenir que les gags qui cassent volontairement le rythme pour ne pas rester sur un ton uniforme, la majorité sait faire la part et passer outre pendant que le film continue (avec ses multiples caractéristiques à démêler ensuite).
Car les comics d'origine ne sont généralement pas des descriptions littéraires ou des tableaux, mais bien plus des vignettes qui s'enchaînent à grande vitesse.


2 films en un dans les deux précédents volets, à savoir celui sur un Peter Parker jonglant entre ses responsabilités et sa vie d'adolescent léger et naïf.
Et celui, introduit à travers l'arc narratif au long cours sur l'héritage de Tony Stark, axé sur le jugement porté sur ses erreurs par des personnages du MCU.

3 films ici, avec la plus grande concentration de co-créations de Stan Lee et Steve Ditko jamais vue :
L'un (plutôt court) qui raconte la pression médiatique et son tribunal, dans un monde où les menteurs et les charlatans se plaisent à dresser des "camps" les uns contre les autres. Hystérie traumatisante, surtout pour des jeunes gens aux perspectives d'avenir brisées, comme on a pu le voir plusieures fois dans l'Actualité du Réel... il y aurait de quoi faire un film entier là dessus (même avec des super-héros).
Mais en le traitant vraiment à fond, ça aurait été énormément grave et cafardeux, pas du tout adapté à l'optimisme à peine chancelant de Parker. Laissons ça à un quelqu'un d'autre...

Le deuxième film est une classique association/confrontation de héros, pas vraiment dans l'ordre habituel. Mais qui, en montrant une autre chasse à l'homme, place surtout les diverses pièces du troisième film...

Celui-ci est le plus long, le plus explosif, le plus dramatique. Jouant sur la symbolique cinématographique de l'Araignée, plus que "Spider-Verse" (qui n'avait que des personnages inédits), son Fan-service y est preste avec de rapides caméos, ou bien étendu... attendu et plutôt prévisible... utilisant tout l'Historique connu avec plus ou moins de limites :
on voit très bien quels acteurs étaient difficilement disponibles, que des contraintes contextuelles (et secrètes, à rendre fou Tom Holland) sont bien là. Et que même une préparation et une durée plus longue n'empêche pas des approximations visuelles ou scénaristiques, des oublis, des incohérences légères (le nom de famille définitif de MJ) et autres absences familiales cruciales, dûes aussi à des décisions longtemps repoussées.

Mais cela fonctionne, grâce évidemment à un effet nostalgique jamais entièrement gratuit, prétexte à de jolis moments faisant automatiquement monter des acclamations et des larmes aux yeux à beaucoup de spectateurs.
Transcendant le Fan-service grâce à une conscience poussée des comics et des films (à part quelques détails faute de place), et surtout à une grande générosité à laisser la majorité des acteurs faire exister leurs personnages, même s'ils ne sont pas le point central à l'intrigue :
Tom Holland a toute une large gamme d'émotions en plus de sa prestance et de son énergie, et Zendaya lui tient la dragée haute...
Les habitués du MCU sont fidèles à leurs archétypes et font le job....
Les interactions entre les vilains, toutes en instabilités égotiques, ramènent aux heures les plus amusantes des comics...
Les autres "invités" prennent du plaisir car ils sont là sans pression sur les épaules (l'un se détend plus, l'autre retient une émotion prête à déborder).
Et si les femmes dans la Saga de films n'ont pas un rôle plus actif (faute de Spider-Women), Marisa Tomei prend sur ses épaules toute la symbolique dramatique d'une manière inespérée - serait-elle le double de la productrice Amy Pascal ?

Bref, il s'agit d'une sorte de suite générale, permettant d'aller plus loin que ce dans quoi nos revenants étaient circonscrits avant, avec également des décisions radicales et violentes en ligne de mire.
Mais aussi une obsession de complémentarité scénaristique tout à fait geek, verbalisée dans le film de manière un peu ambiguë en tant que "Rectification". Avec comme parti pris l'analyse des actes et manques passés dans les anciens films, sous le prisme d'une moralité et d'un humanisme plus concret, réaffirmant de façon encore plus forte à quel point Peter Parker a bel et bien un très grand cœur même si ça ne lui porte pas toujours chance - à moins qu'il ne s'agisse d'un comportement obsessionnel de sa part ?
Également sous le prisme d'une écriture moderne ayant accumulée les détails, les expériences ainsi que les interrogations - pour mieux en laisser de nouvelles, à la fin.
Car chaques solutions dans ces films entraînent continuellement des conséquences futures.
Sisyphéen, toujours.


Les moments terribles sont toujours présents, imprimants une amertume qui reste une constance régulière dans l'identité de Spider-Man.
Cela laissera aussi l'impression d'avoir tourné autour du MCU pendant 5 ans, pour mieux revenir aux bases dramatiques et modestes, comme si ça avait été jusque-là une longue Origin Story.

Et ça a été du bon divertissement, de la joie, de l'émotion, de la gravité, sans être pesant.
Attachement et Fidélité renouvelées avec Plaisir !

JohnnySunday
16/12/2021 à 12:45

Film enfin vu !
Comment dire. C'était pas ouf. Voilà. On retire toute la partie "nostalgia porn" (qui, pour se justifier, va creuser dans le scénar des plot holes de la taille des cratères martiens) et il ne reste réellement pas grand chose, si ce n'est un début d'envie de vouloir pousser les potards quant à l'évolution de Parker/SpiderMan, mais le film fini par se vautrer dans cette ambition finalement trop grande pour lui. Le perso évolue, oui, mais c'est effectué à la truelle et à la va comme j'te pousse. Pour un film alignant les 2h30, c'est quand même dingue.

sylvinception
16/12/2021 à 11:48

'tain la critique de Riaux... on jurerait que c'est Villeneuve qui a réalisé le film.

Tbib76
16/12/2021 à 08:01

Le film est vraiment mauvais, c’est ecrit avec le cul, c’est pas possible. Les seuls trucs qui fonctionnent et qui donnent des frissons, c’est uniquement parce qu’ils sont nostalgiques et ont été développés, pour la plupart dans les films de Raimie. C’est un insulte de sortir un truc pareil avec un pareil potentiel

Giorno Giovanna
16/12/2021 à 06:12

Mystere delataule, De toute façon ils n'aiment rien içi, c'est à se demander si c'est pas fait exprès pour faire vivre le site, pour ce que c'est, c'est à dire un film de divertissement et au passage je lis des comics depuis 40 ans, je trouve ça réussi, pour moi le contrat est réussi, on a passé mes amis et moi un bon moment y a pas à chercher plus loin, après bien sure certains sont plus que moyen voire totalement raté comme elektra ou avengers endgame.

Jayce
16/12/2021 à 02:55

Écran large fidèle à vous même une critique complètement dans les choux donc même pas je vous calcule je m'adresse aux autres je pense fan de cinéma c'est un pop corn movie qui fait très bien son taf et bien plus
Bcp de commentaires de personnes qui ne l'ont même pas vu et bavent pour rien ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant régalé au cinéma j'ai ri pleuré oui oui l'enfant en moi qui lisait des comics a resurgi et c'était un moment magique ce que j'ai toujours rêvé de voir dans un film de super héros tout y étais
C'est pour moi le meilleur film de super héros a ce jour et oui carrément

Nonoo
15/12/2021 à 23:35

J'en sors et franchement j'ai passé un super moment. Sans prise de tête, juste du spectacle. Bien rythmé, de la joie, de la nostalgie, de l'émotion (beaucoup d'émotion et pour moi c'est ce qui fait la force du film). Un Tom holland au taquet, il m'a surpris, son jeu d'acteur à beaucoup évolué. La salle était pleine et les gens étaient à fond, hyper réactifs, c'était génial. Quant aux visuels, malgré des défauts c'est moins mauvais que dans les 2 précédents. Ceux qui sont liés à Strange sont quand même incroyables et ça me donne envie pour Doctor Strange 2. Je ne regrette d'ailleurs pas d'avoir attendu jusqu'a la toute fin du générique, la 2e scene post generique promet du très très bon !

Tonto
15/12/2021 à 22:45

Perso, j'ai adoré. Que du fan-service, oui, jusqu'au moment où le film déclenche une énorme émotion inattendue et qu’on se rend compte que, l'air de rien, ils ont construit en deux films apparemment anodins quelque chose d'énorme (bon, à l'aide de 5 films avant aussi).
Franchement malgré un premier acte trop lent et assez maladroit, une très belle apothéose pour notre super-héros préféré !

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