Ghost Leopard
10/12/2023 à 20:08

Ah non, pour moi, ça reste Casino Royale, le meilleur.

Madeleine Lynd
16/04/2022 à 22:51

Finalement l’arc de Daniel Craig est une histoire d’amour en miroir avec l’épisode M au milieu et qui a le bon goût de rendre hommage aux anciens Bond en abandonnant les clichés les plus éculés
Il y a du fantastique et du moins bien mais au final ici les méchants ne sont que des prétextes à l’histoire d’un homme qui cherche à oublier une femme avant de se sacrifier pour elle … chapeau bas

Kyle Reese
14/10/2021 à 15:47

Je suis pas mal d'accord avec cette critique. Et ça donne quoi au final ? Bah une grande satisfaction pour ma part malgré tous les défauts du films. Il y en a pas mal car il est long et assez dense, plus que Spectre par exemple qui est plus épuré.
Une grand satisfaction donc car Craig est énorme et finit en beauté. Il aura marqué à jamais ce rôle en lui apportant la profondeur qu'il manquait et restera le meilleur Bond. Je ne vois pas ce qui pourrais arriver ensuite et m'en fiche un peu. Besoin d'une grande pause comme tout le monde j'imagine.
Ce qui m'a le plus plu c'est la romance contrarié, la malédiction de l'amour pour cet agent.
007 est véritablement née du mal que lui a fait son demi-frère et il n'a cessé de lutter contre ce mal, sorte de sacerdoce chevillé au corps depuis l'enfance. Qui sait, il avait peut être déjà senti ce mal inconsciemment chez Franz Oberhauser. Ainsi soit-il, Bond c'est donc un peu l’archange Gabriel. Ce qui fonctionne parfaitement dans le film émotionnellement parlant ce sont les les relations Bond / Madeleine / Safin / Spectre. Tout est inextricablement lié, il y a une logique de tragédie grecque et c'est ce que j'ai aimé depuis Casino Royal.
Alors oui ça manque de scènes d'actions marquante, à l'exception de la première, mais ce n'est pas très grave finalement car ces Bond ont dépassé cela, l'humain et l'émotion a pris le dessus sur le spectaculaire et c'est peut être ça le plus important et ce qui restera pour moi, ça ne se démodera pas. L'histoire d'amour de Bond et Madeleine (superbe Léa Seadoux je trouve) est belle, j'aurai tant aimé qu'il survive mais soit, on ne peut pas toujours le monde et se sauver et puis à quel prix. N'ayant pas été spoilé j'ai été sur le cul de découvrir qu'il a eu une fille et ça a tout fait basculé pour la fin. Bond c'est un peu plus rapproché de nous et c'est touchant, je n'en demandais pas tant.
Bond était un mythe, une légende, ces films l'ont fait redevenir humain.

La citation de M qui est de Jack London est superbe comme épitaphe

"La fonction de l'homme est de vivre non d'exister. Je ne gâcherai pas mes jours à tenter de prolonger ma vie, je veux brûler tout mon temps"

A se la faire tatouer sur l'avant bras pour s'en rappeler à chaque moment de faiblesse non ?

Et ce que dit Madeleine Swann à la fin à sa fille:

"Je vais te raconter l'histoire d'un homme qui s'appelait Bond, James Bond"

C'est tout simplement beau, moi qui suis surement un grand romantique contrarié j'ai littéralement fondu ! :)

So long Bond.

Dab
11/10/2021 à 21:17

Le meilleur :
Daniel Craig qui gère, encore
Cuba avec Ana de Armas, du charme, de l'humour, du cassage de genou
La scène dans les bois brumeux. Le treuil, Bond qui marche le flingue à la hanche, l'autre main presque dans la poche, les traçantes qui sifflent à ses oreilles, son détachement face au traître ricain.
Les Aston Martin au pluriel (BMW y a pas moyen merci y a les mission impossible pour ça)
La fin même si j'aurais préféré un happy ending
Nomi X qui a tout ce qui faut pour le matricule 007
La musique, du moins la reprise des thèmes historiques pour en faire une somme du personnage (même s'il y a un instant où j'ai eu de sévères réminiscences de Batman).

Le bof :
La chanson du générique... mouais, sans plus
Le largage de Madeleine sans autre forme de cérémonie, sans même lui laisser une chance de parler.
Les nanobots. Les fucking nanobots. Soi-disant impossible à se débarrasser (wtaf???!!!). Engagez un consultant scientifique, ou un ingé fraîchement diplômé, je sais pas, ça coûtera toujours moins cher que le salaire de Craig et ses idées tiendront sans doute mieux la route.
Lyustifer Safin, nommé dans la grande tradition des méchants du millénaire dernier. Il est jamais aussi impressionnant que durant l'intro. Et ce type-là, lui, pas Goldfinger, pas Blofeld (l'autre, le caresseur, le vrai), pas le trillions de cascades improbables de toute la saga, a raison de Bond ? Bah merde alors.
Spectre est rendu une loose end scénaristique à traiter vite fait avant de passer à autre chose.
Blofeld. Soit la némésis (normalement) de Bond. Mais en fait, juste un jocker scénaristique inutile qui aurait pu être coupé du film, qui meure hors-champ sans que personne s'en rende compte sur le moment ; qui se fait en plus rouler par un cloporte, le pire point noir du film, à savoir...
...le scientifique chelou, forcément d'europe de l'est avec une VF proprement abominable. Il aurait pu être quelque chose car il deboîte quand même la totalité des membres de spectre avec leur famille au passage (!), mais ses allégeances qui font girouette à la moindre pression et surtout sa dernière tirade à Nomi, raciste à en provoquer la combustion spontanée de Twitter, sans fondement, juste comme ça, achèvent de le rendre un concentré de stéréotypes punching-bag des sjw de ce monde, qui s'empressent bien de jeter cette guimauve dans son propre bouillon d'ARN messager. Time to die, lol, rideau. C'était quoi, ça... une réponse de la prod envers ceux qui ont lancé la polémique lors du casting de Lashana Lynch ?

En ce qui me concerne après avoir vu mourir peut attendre je vois mal quelqu'un d'autre que Nomi porter le matricule 007. Comme les acolytes du MI6 ne vont sans doute pas être recastés, ça va faire bizarre de complètement renier les évènements de l'ère Craig et parachuter un nouveau bougre avec le numéro 007 comme s'il ne s'était rien passé. Alors que Nomi a combattu aux côtés de Bond, et ça serait quand même vache de ne pas la rappeler plus tard surtout si son passage dans la franchise se résume à une basse polémique "une femme noire ? no way". Ben Wishaw l'a dit, et après avoir vu le film je suis totalement d'accord, c'est le moment de tout oser avec 007. Après tout, Bond et Nomi (à travers eux les producteurs) l'ont assez répétés, il ne s'agit que d'un numéro.

Flo
11/10/2021 à 14:55

Ce qu'il y avait, en souterrain, chez le Bond du cinéma, c'est qu'il s'agit d'un personnage brutal et détaché, d'accord...
Mais ceci pouvait aussi passer pour une carapace, cachant une certaine vulnérabilité, que ce soit en étant capturé et déshabillé par les hommes du Docteur No, ou sacrément en difficulté face au personnage que joue Robert Shaw, ou sa virilité menacée au laser par Goldfinger, etc etc...
Mais aussi en voyant les femmes l'approchant se faire tuer, ou bien le trahir - là, c'est le chœur qui est brisé.
Craig (et peut-être Barbara Broccoli) l'a plus poussé en avant, cette fragilité paradoxale à son physique massif.

Le début du film sur la glace est aussi un clin d'œil involontaire à une scène de "La Belle et la Bête" de Christophe Gans - avec Léa Seydoux bien sûr.

Notons le travail sur l'étourdissement sonore dans la séquence en Italie, qui sera réutilisée lors du plan-séquence de la fin. Seule "signature" qui peut se rattacher indirectement à Hans Zimmer.

Le rythme filmique moderne, plus rapide, empêche les décors d'avoir un côté suffisamment contemplatif. On n'y voit que leur relative sobriété

L'amour et le fait de créer la vie est un moyen comme un autre de précipiter la fin d'un héros réputé pour (à l'inverse) tuer. Sauf que c'était déjà le cas à la fin de "Spectre", seule scène miroir de "Mission Impossible Rogue Nation" à ne pas pâlir en comparaison des espions de Tom Cruise. Et raconter quelque chose de crucial.

Léa Seydoux étant plutôt une actrice du domaine dramatique et sérieux, sa place se justifie ainsi : amener plus de Réel pour aider à humaniser Bond. Et donc, le rendre mortel.

Le cas de Nomi permet surtout de placer un personnage ayant une identité noire bien marquée (sa perruque, son face à face avec Valeo), et aussi de rappeler que le matricule 007 peut bien être attribué à nouveau... Et pourquoi pas le nom aussi ? Et quel est celui de Nomi d'ailleurs ? Bond ?

Ana de Armas est plutôt méta puisque réchappée de "À couteaux tirés" avec Craig... Et semblant tombé d'un épisode de "Killing Eve" (tout comme Valdo).

L'enfant (d'abord teasée par une main sur un ventre, puis non officielle) permet de lever enfin une logique imparable avec Bond : avec toutes les amantes (survivantes) qu'il a eu, il devrait avoir un certain nombre d'enfants illégitimes. S'il n'est pas stérile. D'ailleurs celui de Craig ne serait-il pas l'enfant caché du Bond de Connery ?
Quant au doudou, non seulement il aide à empêcher Bond de quitter l'île trop vite, et empêcher sa destruction. Mais évidemment... Bond est lui aussi un doudou culturel.

Le plan de Safin semble être de jouer lui aussi au "justicier", mais à une échelle mondiale et dictatoriale. Une façon d'appuyer encore plus sur la dangerosité d'un ciblage meurtrier spécifique. Seul l'instinct humain devrait prévaloir, même avec des erreurs impossibles à éviter.

Et si, en faisant (indirectement ?) une fin proche de celle de "Rock" de Michael Bay, ce film ne faisait que laisser supposer que non, Bond n'est pas mort "vaporisé", comme l'expliquait Stanley Goodspeed à propos de Mason ?
Non, il a feinté sa mort, et on n'y a vu littéralement que du feu.

Barnabul
10/10/2021 à 14:10

Quel manque de compréhension niveau scénario. ON croirait la dernière trilogie star wars. On prend un univers et on joue avec. On a un film d'action avec un gars dedans qui s'appelle james Bond, des cascades au goût James Bond, mais c'est pas un James Bond.
A la base James Bond, c'est un trip d'enfant, le gars invincible qui se sort de toutes les situtations. Le agrs qui se pointe les mains dans les poches dans la gueule du loup, le gars qui ose tout, qui n'a peur de rien et qui à la fin bute tous les méchants. C'est un personnage, des histoires résolument optimistes qui nous réconforte et nous donne la pêche. A quoi bon un enfant, la mort du héros à la fin ? Pour quoi faire ? C'est indéniablement un manque de connaissance flagrant de ce qu'est Bond. Le héros invincible que nous rêvons tous d'être et qui nous accompagne depuis des dizaines d'années, c'est tout,

Ethan
08/10/2021 à 16:07

@Eddie Felson
@Chris 11
Rigole si tu veux sur le costume et la coiffure soigné de Pierce mais ça c'était James Bond comme ceux d'avant, ça a toujours été ses caractéristiques
Le Bond que t'apprécie est une redéfinition plutôt qu'une redécouverte
Désolé mais les combats physiques avec Craig c'est plus le cinéma hongkongais. Perso je trouve que ça ne va pas. De plus ils sont trop longs, trop bruyants, trop en images à la seconde, trop en tout en fait là où un rogue nation par exemple est beaucoup plus efficace et agréable à regarder et à suivre

On ressent également les coups portés et la violence dans les combats dans ceux d'avant. Simplement ils ne sont choquants et sont beaucoup plus naturels. Tel que la fin de goldeneye.
Les combats bourrins pas vraiment naturel et réaliste. Et c'est surtout pas classe.

Dans ceux d'avant on retrouvait également des personnages

Eddie Felson
08/10/2021 à 00:22

@Chris11
Eh bien que dire d’autre, que rajouter sinon que je suis en tout point d’accord… et je ne l’aurai pas mieux dit
« Pardon? Les JB de Craig moins crédibles sur les combats physiques? C'est justement le premier de tous dont on ressent les coups portés et la violence, avec un perso qui ENFIN ne se sort pas de 10 combats, 4 fusillades et 2 buildings explosés avec un brushing impeccable et le costume sans tâche. »….. c’est vrai que Pierce de ce point de vue il craint. Impossible de revoir ses films aujourd’hui. Bref, +1!

Chris11
07/10/2021 à 22:17

"Ainsi que les combats physiques moins crédibles je trouve"
Pardon? Les JB de Craig moins crédibles sur les combats physiques? C'est justement le premier de tous dont on ressent les coups portés et la violence, avec un perso qui ENFIN ne se sort pas de 10 combats, 4 fusillades et 2 buildings explosés avec un brushing impeccable et le costume sans tâche. Non, il saigne et a des plaies.
En fait tu confirmes ce que je disais avant à savoir que ceux qui n'aiment pas les JB de Craig le font parce qu'ils voulaient continuer de voir des JB en mode nanar, avec pléthores de gadgets, de filles au lit, d'explosions gratuites et de tout ce qui a caractérisé les anciens JB (et qui les rend auj pour le plupart irregardables sans un bingo à boire ou une tonne de second degré). C'est un choix, et pas le mien. Sans vouloir céder aucunement la dictature du réalisme, j'aime que ce JB souffre, qu'il prenne cher physiquement et moralement, qu'il aime une première fois, puis une seconde, qu'il fasse des rencontres qui perdurent dans les films (Leiter, Swann, Blofeld), ça le rend hyper intéressant et humain (et non pas féminisé).

Ethan
07/10/2021 à 18:11

@Simon
C'est faux!
Il y a un avant et un un après tout le monde le sait
Déjà dans la scène d'amour dans Casino Royale qui est plus dans le choquant que dans le romantisme. Pareil concernant les scènes de torture encore une fois on est dans le choquant. Là où avant on était plus dans l'humour et moins dans l'excès

Ainsi que les combats physiques moins crédibles je trouve

Le premier film marque une rupture avec ceux d'avant à tout points de vus puisque en plus ils décident de continuer les films par des suites plus ou moins incohérentes les unes des autres.

Tel que James Bond qui n'ose pas séduire camille dans Quantum of Solace

Ajouter à sa la mise en avant de l'aston Martin de Goldfinger au dépend de de voitures modernes, moins de gadgets on est on ne retrouve pas l'âme des James bond d'avant

Sur le Bond de Craig ils l'ont féminisé. C'est flagrant

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