lul69
02/10/2021 à 12:38

N'oublions pas la VF dégueulasse qui trahit la vraie fin du film....
Regardez le en VO sinon, vous louperez tout le pourquoi du comment....

Tuk
01/10/2021 à 23:07

Idem que Pat Rick
La petite touche de fantastique met la cerise sur ce beau gateau !

Pat Rick
01/10/2021 à 20:16

Pour moi c'est son meilleur western en tant que réalisateur, et l'un de ses meilleurs films.

Hocine
23/08/2021 à 10:50

Pale Rider est le troisième western réalisé par Clint Eastwood, après L’Homme des Hautes Plaines (1973) et Josey Wales Hors-la-loi (1976), et avant Impitoyable (1992).
Pale Rider a été tourné à une époque où le western n’était plus vraiment populaire à Hollywood. Star Wars, parfois perçu comme un western spatial, était passé par là. De plus, le désastre commercial et critique de La Porte du Paradis de Michael Cimino n’arrangeait rien.
En 1985, il y avait bien un autre western notable: Silverado de Lawrence Kasdan avec Kevin Kline, Scott Glenn, Danny Glover et Kevin Costner.
Malgré tout, le western était considéré comme mort. À vrai dire, Clint Eastwood était quasiment le seul à revenir régulièrement au genre. Ce qui permettait de maintenir le western en vie.
Certains iront même jusqu’à conclure que Clint a tendance à interpréter des fantômes dans certains de ses westerns parce que le genre est mort.
En 1985, Clint Eastwood était enfin pris en considération par la critique et la profession, même s’il devra attendre la sortie d’Impitoyable pour connaître la consécration.
En tout cas, on s’intéressait suffisamment à lui et à son travail de réalisateur pour qu’il fasse l’objet d’une rétrospective à la cinémathèque française (décembre 1984-janvier 1985), pour que Les Cahiers du Cinéma et Positif lui consacrent un dossier, pour qu’il soit décoré par le ministre de la culture français et pour qu’il soit reçu à Londres et Munich. Enfin, Pale Rider a été sélectionné au festival de Cannes de 1985, en compétition: une première pour un film de Clint Eastwood. Par ailleurs, Clint demeurait une grande star du box-office américain: de 1968 à 1986, sans interruption, il aura figuré dans le top 10 annuel des stars les plus rentables d’Amérique.
Les années 80 sont pour Clint une décennie de transition. Ses ambitions de réalisateur se précisent, bien que déjà évidentes dans les années 70.
Dans les années 80, il y aura de bons films (Sudden Impact, Le Maître de Guerre), voire de très bons films (Bronco Billy, Honkytonk Man, La Corde Raide, Bird) et des films médiocres ou décevants (Ça va cogner, Firefox, Haut les Flingues, La Dernière Cible et Pink Cadillac).
Quant à Pale Rider, il fait non seulement partie des meilleurs films d’Eastwood des années 80 mais il fait surtout partie des meilleurs films d’Eastwood tout court.
Avec Pale Rider, Clint Eastwood propose une variation de son célèbre personnage de l’Homme Sans Nom, comme dans L’Homme des Hautes Plaines. Pale Rider peut aussi être perçu comme une relecture de Shane (L’Homme des Vallées Perdues) de George Stevens avec Alan Ladd. Shane a également inspiré Sergio Leone. Pale Rider s’inspire par ailleurs des textes bibliques.
Pale Rider est le premier film réalisé par Eastwood à atteindre le million d’entrées à sa sortie en France.
Pale Rider reprend effectivement les thèmes et certains éléments de ses précédents westerns: l’homme qui vient de nulle part et qui repart vers nulle part, la fondation d’une communauté, le capitalisme et ses conséquences, les conflits d’intérêts entre les différents groupes sociaux, la justice, la loi et l’ordre, la vengeance, la violence envers les hommes et envers les femmes.
Pale Rider comporte en plus une dimension écologique.
Il me semble que dans Pale Rider, les personnages féminins sont plus développés que dans ses précédents westerns réalisés (même s’ils étaient déjà présents) et que cela annonce la place centrale qu’ils occuperont dans Impitoyable.
En tant qu’acteur, Clint semble plus en retrait dans Pale Rider: son absence est remarquée dans plusieurs scènes.
Ce qui permet aux seconds rôles de réellement exister et d’être attachants.
Les apparitions de Clint n’en sont que plus mémorables. Lorsqu’il est à l’écran, on ne voit plus que lui.
Par ailleurs, Pale Rider apparaît comme un western plus épuré que ses précédents westerns, notamment en ce qui concerne le travail sur la lumière, signée par le chef opérateur Bruce Surtees. Pale Rider a indéniablement un côté «artistique».

Des quatre westerns réalisés par Clint, Pale Rider est souvent perçu comme le plus mineur, le plus classique voire le plus sage. Malgré le côté surnaturel plus prononcé. Il y a peut-être moins de coups de feu que dans ses précédents westerns. En tout cas, Clint ne fait usage de ses armes à feu qu’en dernière partie du film. Ce qui a peut-être frustré les amateurs de films d’action.

Alors, Pale Rider est-il un film-somme dans la carrière de Clint Eastwood ?

Je dirais plutôt que Pale Rider est le résultat de l’évolution stylistique, esthétique et thématique de Clint Eastwood, en tant que réalisateur.
Je pense d’ailleurs que ses 4 westerns illustrent parfaitement l’évolution de Clint Eastwood comme réalisateur, de L’Homme des Hautes Plaines à Impitoyable, en passant par Josey Wales Hors-la-loi et Pale Rider.
J’aime beaucoup Pale Rider et je ne le considère nullement comme mineur.
Au contraire, Pale Rider annonce ses futurs chefs-d’œuvre comme Bird, Impitoyable, Sur la Route de Madison. Même s’il est vrai qu’Impitoyable et Josey Wales Hors-la-loi ont plus le statut de meilleurs westerns réalisés par Clint Eastwood. À ce titre, Impitoyable a plus le statut de film-somme. Josey Wales Hors-la-loi est plus le film-pivot, celui qui va durablement influencer le cinéma d’Eastwood. Je vois Pale Rider comme le film de la maturité. Quant à L’Homme des Hautes Plaines, c’est le western où il va se réapproprier la figure de l’Homme Sans Nom. Je pense que ses 4 westerns sont très liés les uns aux autres. Pour moi, ils font indiscutablement partie des meilleurs films de Clint Eastwood.

Monsieur Vide
08/08/2021 à 09:30

Je préfère Ghost Rider...

Nico
08/08/2021 à 07:58

Très bel article sur un de mes films préférés de Clint Eastwood

Nono45
06/08/2021 à 11:15

Il est sympatoche, Pale Rider, mais ça manque un peu de Bud Spencer quand même.

Sofi
05/08/2021 à 18:49

Avec les maîtres de cinéma on trouve des oeuvres somme dès leurs premiers films. L’Homme des Hautes Plaines est déjà un condensé des obsessions et de l’imagerie Eastwoodienne. Mais son « monument » reste pour moi Impitoyable. Pale Rider est, à mon humble avis, une œuvre mineure ( même si loin au-dessus du tout-venant)

Daddy Rich
05/08/2021 à 18:49

C'est un de mes trois favoris dans sa filmo!
Des années que je n'arrête pas de dire qu'il est bien au dessus de certains considérés comme des "chefs d'œuvres"....

alulu
05/08/2021 à 18:10

Oui c'est un peu le film somme, Pale Rider est un condensé. Un perso presque surnaturel comme dans L'Homme des Hautes Plaines. Une communauté, un groupe qu'il protège que l'on retrouve dans Josey Wales et Impitoyable. Il y a tellement à dire sur les films du grand Clint, Hocine le fera sûrement mieux que moi. Pas revu depuis un moment mais je me souviens de dialogues contre l'argent, la corruption. Quelques dialogues lui suffit alors que d'autres on besoin d'un film complet pour faire passer l'idée. Il faut cloner Clint Eastwood en urgence.

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