Lupanar
27/07/2021 à 17:36

J'imagine aussi qu'ils ont mis un point d'honneur à respecter la réalité historique de l'époque .... Ah mais non on m'a dit dans l'oreillette que c'est Scott le réalisateur , l'homme qui pisse allègrement sur l'Histoire de films en films pour pouvoir passer ses messages avec la subtilité d'une brique . Je prédis un nouveau film en carton comme tous les derniers Scott. Lt Scaffer va sans doute A-D-O-R-E-R sans rien savoir du contexte historique comme le gros inculte qu'il est

beut
27/07/2021 à 16:52

Très bien, hâte de voir .

Manu21
27/07/2021 à 16:50

Je viens juste de voir la BA, ça s'annonce bien nul au niveau de l'intrigue et bon sang le look et la tronche de constipé de Ben Affleck, on y croit pas une seconde. Je rajouterais qu'ils n'ont même pas été foutu de prendre au moins un acteur ou une actrice française pour l'un des rôles principaux.

RobinDesBois
27/07/2021 à 16:45

@Simon Riaux j'accuse personne hein ! Mais Maeva suppute bien un lien avec metoo (à tort ou à raison) dans cette façon d'appréhender l'écriture de ce scénar et je dois avouer que c'est moi aussi la première chose à laquelle j'ai pensé quand j'ai débuté l'article. Après oui Scott n'est pas du genre à se plier aux modes et de toute façon c'est le film qui compte pas le scénario pris indépendamment.

Dans tous les cas je trouve le côté division des tâches assignées au sexe ridicule dans un processus d'écriture peu importe la prétendue fraicheur ou authenticité apportée. Y a sans doute plein de contre exemples qui me contredisent mais c'est mon point de vue.


"Quant au rapport du cinéma aux inquiétudes que vous évoquez de nouveau, la réception de Julie (en 12 Chapitres), fraîchement présenté à Cannes, devrait considérablement vous relaxer. "

Je ne vois pas de quoi vous parlez, je n'ai pas exprimé d'inquiétudes particulières mais si je devais j'appréhenderais que ce genre de pratiques scénaristiques se généralise à Hollywood dans un futur plus ou moins proche avec par exemples les dialogues de chaque personnages d'un même film écrits par des scénaristes/dialoguistes de même origine ethnique/sexe que le personnage en question. J'espère que ça n'arrivera pas mais je n'en serais pas étonné.

Simon Riaux
27/07/2021 à 16:18

@RobinDesBois

Peut-être plaquez-vous une remarque et une philosophie qui ne sont aucunement ceux du film ou de ses procédés d'écriture. Personne ne dit ici qu'un homme ne peut pas écrire de personnages féminins et réciproquement. Genre, absolument, personne.

L'idée est manifestement de reproduire le principe narratif du film dès son écriture. On trouve ce type de procédé ou de tentative de colorer l'écriture dans toute l'histoire du cinéma. C'est assez banal.

Quant à Scott, il n'est connu ni pour son amour des modes, ou des hashtags, et sa filmographie paraît plutôt extrêmement cohérente avec les thèmes de The Last Duel (G.I. Jane, Thelma et Louise).

Quant au rapport du cinéma aux inquiétudes que vous évoquez de nouveau, la réception de Julie (en 12 Chapitres), fraîchement présenté à Cannes, devrait considérablement vous relaxer.

RobinDesBois
27/07/2021 à 16:12

«  donne au film une perspective très moderne, l'intégrant carrément dans la réflexion actuelle à l'ère MeToo »

Si c’est le cas ça serait décevant que Ridley Scott cède à cet effet de mode. J’espère que c’est plus subtile qu’un hashtag. Déjà que le côté pseudo conceptuel « un point de vue par scénariste » est assez grossier et ironiquement très anti progressiste: un homme (qui plus est un scénariste) serait donc incapable de se projeter dans l’esprit d’un de ses personnages féminins et inversement pour une femme avec un personnage masculin ?

Chibrator69
27/07/2021 à 15:24

Je sens le pétard mouillé