Gregdevil
29/06/2021 à 22:01

Jusqu'où est il allé dans sa "tyrannie" ? Certainement pas bien loin, vu les acteurs et actrices qui ont tourné plusieurs fois avec lui, Sigourney, Arnold, Lance etc...
C'est tjs bien de reconnaître ses erreurs, mais vu la qualité de ses films elles ne devaient pas être rédhibitoire.

J'espère qu'il tournera dautre film après Avatar, des real de sa trempé il y en trop peut.

RobinDesBois
29/06/2021 à 21:58

"J'aurais dû écouter plus. J'aurais dû être moins autocratique. Je n'aurais pas du faire passer le film avant les rapports humains avec l'équipe. J'aspire, encore aujourd'hui, à être mon Ron Howard intérieur."

Si une machine à remonter le temps voit le jour je la détruirai avant qu'il ne puisse l'emprunter pour souffler à son ancien lui d'être plus doux. Sans ce tempérament ses films n'auraient sans doute pas été les même. Je doute pas qu'il a été insupportable et que ça été dur pour l'équipe mais ce qui compte c'est le résultat à l'écran et sur T1 et T2 il est parfait.

Kyle Reese
29/06/2021 à 21:00

James Cameron part faire des films aux multiples défis technologiques et artistiques, comme il part en campagne.
Ses ambitions sont démesurées par rapport à des réalisateurs de blockbuster classique et il veut garder le contrôle de bout en bout. ca vous met une pression de dingue. La différence est qu'il est réalisateur/auteurs. Il a toujours une vision précise de ce qu'il veut faire, comme un général d'armée. Sauf qu'il est à la fois l'empereur, celui qui commandite le projet et son propre général d'action. Son film est sa guerre, contre lui-même (mais ça à l'air facile pour lui) et contre tout ce qui peut foirer et qui foira de toute façon à un moment ou à un autre. Pour gagner cette guerre contre tout il faut une discipline, une volonté de fer, qui n'est pas donné à tout le monde (j'en connais un rayon), ou bien être un général tyran façon Patton, prêt à déplacer les montagnes pour accomplir son œuvre quitte à parfois maltraiter ses soldats (ce que je n'excuse en rien, c'est mal, mais la morale dans l'histoire ...). Je suis admiratif de cet homme, de ce génie aux capacités hors normes depuis Terminator. Il en a soulevé des montagnes. Peut être que ça façon de travailler deviendra une relique d'une époque déjà achevé depuis quelques années. Je comprend ses excuses sur son comportement. Mais il a été comme ça, et ça a donné le résultat que l'on connait. Personne n'a pu faire du James Cameron. Il a, ou a eu, une exigence quasi militaires avec lui-même et avec ses troupes. Juste ou injuste, là n'est pas le propos.
On reproche à Picasso d'avoir été odieux avec ses muses, reste son œuvre, et la fascination pour le personnage. Maintenant d'autres réalisateurs ont eux aussi soulevé des montagnes pour réaliser leur grands œuvres, tient David Lean par ex, je n'ai pas souvenir d'avoir entendu qu'il était un tyran avec ses équipes. Peut être qu'il n'en avait pas besoin, peut être que c'est une question de nature, il réalisait de façon "smooth" ou pas (j'en sais rien). Vaste sujet passionnant. Je sais que je suis très indulgent avec JC, je n'aurai peut être pas tenu si j'avais bossé pour lui, et c'est bien qu'il fasse son méaculpa. Mais les choses n'auraient pu être autrement.

OnceUponATime
29/06/2021 à 20:59

Donc parce que le mec prend les devants, avant que quelqu'un d'autre ne le fasse, on trouve ça étonnant et plaisant, vantant les qualités de son cinéma.

Alors que si cela était venu de membres de ses équipes ou des acteurs, on dirait que c'est un tyran qu'il faut éradiquer d'Hollywood.

Tom’s
29/06/2021 à 18:45

Il anticipe peu être un mouvement à venir post # me too celui des équipes et acteurs évoluant ds le milieu qui balance leur employeur si trop exigeant, c’est pas bon ces ambiances de travail mais force est de constater que les films sont carrés lollll

KibuK
29/06/2021 à 18:32

Je vois une raison parmi d'autres à ce comportement dû a son immense investissement humain : les défis techniques permanents que Cameron s'est lancé à chaque film. Ca rajoute du stress, ça occupe encore plus l'esprit, ça introduit l'obsession de réussite et éloigne des membres de l'équipe qui ne peuvent se mettre à sa place. Je n'excuse pas, mais je sais que la possibilité d'échouer artistiquement peut mettre dans un état de fébrilité intense. Et comme il était producteur et avait donc le pouvoir, il n'y avait qu'un pas pour devenir un tyran sur le plateau qu'il a franchit à de nombreuses reprises.