lisabeth
04/02/2021 à 19:30

Je suis tout à fait d'accord avec lui, cela superficialise le paysage cinématographique et donne une idée assez fausse de tout ce qui est héroisme : les nanas sont fortes mais sont sexualisés par leur tenue ou physiques, les mecs ont des muscles et des supers pouvoirs etc c'est une idée trop "facile". De plus cela ne sert à abrutir les masses, en créant des idéaux superficiels et leurs donnée une vision de la force qui n'est que par les muscles.
Or, jje pense que la force est avant tout mentale et intellectuelle, par les convictions. Vous me direz que les héros ont des convictions, mais que c'est facile de créer un super héros avec des convictions grosses comme une maison...
C'est cela que je n'aime pas, j'ai l'impression qu'on envoie du rêve et des paillettes, un peu comme avec le foot, on créer des images préféabriqués.
Je peux vous dire que moi j'ai aidée bcp de monde sur des forums, et on m'a jugé publiquement parce que mes convictions n'étaient pas du gout de tout le monde : on m'a jugé sur ça et non sur mes actes, on m'a humilié.
Une fois j'ai meme réussi à sauver une femme de justesse du suicide sur un forum, et certains, sans doute jaloux, m'ont critiqué end isant que je n'avais pas à me mêler des affaires des autres....Alors oui, ca m'énerve qu'on voit comme héros des gens qui ne sont pas réels, et construits de toute pièce pour plaire, et qu'on célébre bien plus qu'une personne réelle qui fait quelque chose à son échelle.
Helas j'ai pas de super pouvoirs donc évidememtn ca nest pas assez spectaculaire.

Je préfère les exploits mentaux, bien plus profonds, intellectuels et méritants, qui demandent un vrai travail intérieur.
On habitue trop les gens au sensationnel et à idolatrer des personnages qui ne créent que des illusions de forces, alors que la vraie force, elle vient du mental et non pas des effets spéciaux ou muscles en silicones.

Terryzir
04/02/2021 à 18:25

@caribou
On voit que tu sais saisir l'ironie d'un propos...

Flo
04/02/2021 à 13:00

3-4 films de super par ans, c'est rien face à une production cinématographique hyper étendue... Tous les auteurs ne vont pas se rabattre spécifiquement dessus, même pour explorer des thématiques ou des univers - comme Gray l'a fait récemment avec la SF, ha !
La faute est aux Studios qui rapatrient des films très stylisés sur plateformes, au lieu de le faire plutôt avec des prods moins visuelles, plus qu'intimistes, moins faites pour le grand écran.

Eddie Felson
04/02/2021 à 12:35

@TerryZir : +1

Gloss
04/02/2021 à 10:29

Il a pas tord, mais c'est aussi le business.
Par contre, certains super-héros possèdent des univers très riches et passionnants qui méritent d'excellents films, pas forcément commerciaux. N'oublions pas que sans eux, on n'aurait pas de Joker ou de Logan. Le vrai problème, c'est qu'ils sont très souvent mal exploités, et les dessins et récits qui font rêver dans les comics se transforment en popcorn, en dopamine pour geeks, du fromage pour Mickey…
Nous ne pouvons plus que compter sur quelques The Dark Knights, Spiderman 2, Wacthmen, BvS version long, Logan…
Certains ont eu de bonnes idées, mais n'ont pas de bons réals (Les noveaux mutants, Suicide Squad…)

LeConcombreMoisi
04/02/2021 à 10:06

Pour les génies de l’orthographe des commentaires.
On écrit : il n’a pas tort. Avec un put... de t.
Niveau CP les gars...

caribou
04/02/2021 à 09:14

Certainement pas , je ne crois pas que faire de la merd* l'attire. Certain résistent et résisteront toujours au pognon et au BUSINESS comme dit plus bas. Chapeau et merci a eux de ne pas se vendre comme des p*tes. Et puis le cinema a toujours été un business et nous sortaient quand même des chef d'oeuvres populaires. Aujourd'hui a part quelques exceptions c'est du caca pour crétins. Et on ose comparer Homére a spiderman. On touche le fond..

Pseudo
04/02/2021 à 08:18

Il a le seum parce que le mcu ne l'a pas appelé

Terryzir
04/02/2021 à 01:43

James Gray, c'est un peu la queue de comète du Nouvel (ancien) Hollywood.
C'est un Coppola côté yiddish (sujet de son prochain opus) avec des obsessions toutes dostoïevskiennes et opératiques - bref, le bonhomme n'est pas dans l'air du temps où le monde préfère des histoires binaires sorties tout droit de bandes dessinées... Ca a au moins l'avantage d'être déjà storyboardé ! Quand on préfère Homère à Stan Lee, forcément il y a un problème quelque part dans les aspirations du mec. Parce que faut pas déconner : Spiderman vaut mille fois Ulysse, et le public l'a bien compris !...
Pour contrecarrer le commentaire de James Gray, on pourra toujours nous sortir du chapeau des électrons libres à l'image d'un Terrence Malick aux films supra-arty depuis 10 ans ou alors des sous-Cassavetes à la Noah Baumbach qui creuse un sillon déjà tout tracé depuis plus de 40 ans pour justifier un certain cinéma indépendant pro-Sundance ou pro-Quinzaine (pour ne pas dire pro-Bobo)...
Mais si l'état des lieux d'un James Gray rejoint aussi le constat alarmant d'un David Fincher, c'est pas un hasard. Je leur reproche seulement de ne pas aller au fond du problème : la foule a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie et elle en redemande, c'est ça la vérité.
Faire un parallèle entre Disney et McDo est assez pertinent, je trouve. C'est de la malbouffe industrielle, ça engraisse bien comme il faut les mauvais goûts de chacun. Et alors ? Sur le moment, c'est bon comme un blockbuster où on en prend plein les mirettes, même si on sait (ou on feint de croire) que sur le moyen terme, c'est la mort assurée d'un art qui s'est trop laissé allé aux plaisir coupables.
Les majors ne font que répondre à une demande toujours plus croissante d'un public écervelé et biberonné à ce Moloch des imaginaires, infantilisant mais très lucratif pour qui sait l'exploiter. Elles ne vont pas sacrifier 70 à 90 millions par an pour faire en sorte qu'un James Gray puisse rester sous respirateur artificiel... Depuis quand ce business fait dans la charité ? Rideau !

Ethan
03/02/2021 à 21:47

Ce changement est lié aussi au niveau de culture des gens qui a vraiment baissé et aussi à la conquête de nouveaux marchés la Chine en particulier. L'exemple de Mission impossible depuis Rogue Nation et des films de super héros est très significatif. On exporte davantage de films américains mais avec moins de style...

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