KastorMelvoinetColeman
21/12/2020 à 14:14

A Kyle Reese
Merci merci

Concerts : Sign O the times, Lovesexy, Nude tour et Diamonds and pearls .. après je décroche… mais avec un peu de chance on devait être présents aux mêmes dates.

Le coffret SOT : il restitue Dream Factory et Crystal Ball (hors déjà recyclés sur d’autres disques) plus des morceaux non rattachés à aucun projets : parmi le top la première version de Forever in my life avec guitare, l’incroyable remix de Strange relationship, les deux versions de Witness for the prosecution et Cocoa Boys une tuerie funk absolue sans mélodie véritable mais avec un groove atmosphérique de dingue comme lui seul savait en faire

Il reste que l’ambiance Dream factory (It’s a wonderful day et In all my dreams) sonne complètement psychédélique et décalé par rapport à l’ambiance funk du reste.

Je suis d’accord non canalisable il restait juste à espérer que la muse après des années de bons et loyaux services ne joue pas les filles de l’air ; or ça commence très vite des Graffiti bridge

Kyle Reese
21/12/2020 à 13:56

Kastor fan de Prince alors là je dis ... bravo !
On a du surement se croiser à l'un de ses concerts ou after.
Perso je me suis arrêté je crois à Come pour aller explorer d'autres univers sonores.
Pas encore écouté le Sign O the times super deluxe de folie. Le Purple Rain Deluxe était déjà totalement fou. Computer Blue version longue ...mamamia.
Mais je suis tout de même bien d'accord ce que tu dis finalement. Difficile aussi de canaliser un génie pareil.

Bref.

Lucha-man
21/12/2020 à 13:46

Ouais elle remet en cause le final du film qui est l'élément le plus critiqué sur le net mais contrairement à ce quand lis c'est loins même très loins d'être le seul élément raté du film. Surtout qu'elle précise pas qu'elle aspects de la scène a été changé

Et d'après ce que j'ai pu sur wonderwoman 84 jenkins commet au final les mêmes erreurs dans cette suite ou elle est sensé être plus libre. Brefs l'action woman de la réalisation quand n'a essayer du nous vendre c'est pas trop ça.

KastorSudios
21/12/2020 à 13:18

A Robin des bois

L’album Sign O the times offre un exemple concret ce que j’avance.
Nous sommes en 1987, Prince va atteindre son pinacle artistique avec cet album, son groupe the Revolution vient d’être dissous suite à la tournée Parade et il propose à la Warner le triple album Crystal Ball que la Warner lui demande de réduire à un double pour des raisons de rentabilité mais également artistique. La sortie récente du coffret Superdeluxe de Sign O the times et de ses inédits permet de reconstituer ex post cet album et de constater le bien fondé du « conseil » artistique de la Warner.

J’ajouterais pour être complet que ce triple album, Crystal Ball, emprunte fortement à l’album Camille (1986 et refusé par la Warner) et à l’album Dream Factory (1986) mort-né suite à la dissolution de son groupe et que pour ce qui est de Camille, le refus de Warner se comprend aisément.

Au final, la pression de la Warner a permis à Prince d’accoucher d’un de chef-d’œuvre incontesté. Ce gain né de l’avis éclairé de sa maison de disque ne se reproduira pas au moment des sorties de Come / Gold Experience (1994 / 1995) qui auraient gagné à être condensés en un seul album ou encore pour Emancipation (1996).

Moi
21/12/2020 à 13:16

C'est normal que le studio ait le dernier mot sur les climax de films à 150M$ ... ce que je trouve curieux , c'est qu'on dirait que chez DC la prod et les réals sont incapables de se mettre d'accord en pre-prod (pour que le réal puisse mettre sa patte dans ces séquences quand même) et qu'on se retrouve avec du (très) moche rafistolé en post-prod.

Je sais pas comment ça se passe chez Marvel/SW (quelques réal non signés ou virés en cours de projet, mais sinon pas de vagues), en tout cas la communication est bien meilleure (et les climax correspondent à l'atmosphère des films, donc on peut supposer que ça communiqué bien entre réal et prod)

RobinDesBois
21/12/2020 à 12:41

Pour l'exemple de Prince je ne suis pas entièrement d'accord. La Warner ne s'est jamais réellement mêlée de sa production et de la direction artistique de ses albums (mis à part à ses débuts où ils le surveillaient), il faisait absolument tout ce qu'il voulait en studio (en témoigne la quantité gigantesque d'inédits qui reposent dans les coffres de Paisley Park). Il était surtout en conflit avec cette major à cause de la distribution et des droits d'auteurs, la Warner refusant de sortir ses projets de double ou triple album et sortant des best of sans son accord. Il a toujours plus ou moins travaillé comme il l'entendait. Après on peut considérer qu'il n'a jamais été aussi inspiré et talentueux que lorsqu'il devait faire face à des contraintes imposée par une major et qu'inconsciemment il rendait peut être aussi sa musique un peu plus accessible en cherchant à proposer quelques hits commerciaux par albums (qui n'en demeurent pas moins des chefs d'oeuvres voir souvent les meilleurs morceaux de ses albums) pour se voir renouveler ses contrats mais il aurait très certainement sorti la même musique chez d'autres majors ou même en s'autofinançant totalement.

Je ne crois pas qu'il ai changé sa méthode de travailler après avoir quitté la Warner. Il avait pour habitude d'enregistrer tout ce qui lui passait par la tête constamment et il a continué à le faire.

Disons que chaque parti trouvait un intérêt dans cette collaboration. Mais la Warner par exemple n'a même pas produit le film Purple Rain dans laquelle ne croyait pas du tout, elle s'est juste contenté de la distribuer.

Après dans le cas des blockcusters du DCCU à moins que la Warner ai promis en amont aux réal de ne pas intervenir mis à part financièrement et de leur offrir un final cut je ne vois absolument rien d'étonnant ni même de gênant à ce qu'elle impose des modifications quitte à flinguer totalement un film comme Justice League. Ils mettent tout le pognon et leur but assumé est de concurrencer le MCU de Disney donc ça n'est pas une surprise pour les réal et les acteurs de voir leur film charcuté, ils acceptent ce genre de projet en connaissance de cause et si ça leur plait pas comme qu'ils ne s'engagent pas là dedans. Parfois l'équilibre et les tensions internes peuvent donner un résultat excellent, parfois c'est nul à chier mais ça fait parti du jeu.

Pinder
21/12/2020 à 12:08

C’est toujours le même cirque ridicule chez DC.

Real: « j’adore le film, je suis vraiment content, les gens vont adorer »

Le film sort. Tout le monde déteste.

Real: « oui mais c’est pas ce que je voulais faire. C’est la warner. #releasetheplusmieuxcut »

Batsy
21/12/2020 à 11:57

*Pretend être choqué*

D'ailleurs il faudrait que Miss Jenkins accorde ses violon. Quelques années auparavant elle disais le contraire (ou alors il était question d'une autre scène) et maintenant ça... Les réals qui essaie de se faire WB depuis leurs annonces, je suis mort. C'était à l'époque d'avant l'annonce de la Snyder Cut qu'il fallait les bullied les gars, la c'est plus a la mode.

Rico
21/12/2020 à 11:29

C'est marrant qu'Ayer ne charge pas Netflix pour son non-travail sur Bright...

Kyle Reese
21/12/2020 à 11:26

@ KastoSudios

Bien vu l’exemple de Roger Prince Nelson pour ses dérives artistiques après les années 90.
J’étais fan de sa grande période, fin 70 début 80. Mais Prince s’est fait artistiquement tout seul, son talent des debut n’avait pas besoin de « producteur » artistique comme on l’entend aujourd’hui mais simplement de financement.
Disons que tout est une affaire d’équilibre.
La collaboration entre un grand producteur et un grand réalisateur/artiste peut aboutir à la création de chefs d’œuvres s’il y une bonne émulation J’ai souvent entendu parler de grands producteurs du passé. Aujourd’hui je ne saurai dire s’il y en a en ce moment en activité à Hollywood et même en France (comme Claude Berry par ex). Il y en a peut être plus pour les séries TV maintenant. En fait j’ai l’impression que le fonctionnement des studios a un peu changer depuis les années 2000. Il y a bcq plus de personnes décisionnaires impliquées ce qui complique l’élaboration d’une vision cohérente d’un projet et sa réussite artistique.

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