Pseudo1
05/11/2020 à 12:29

@Geoffroy
Oui, c'est bien ce que j'avais compris, et c'est bien en lien avec mon message précédent:
Le "mea culpa" avait déjà commencé au moins avec l'ére Brosnan, avec tous les exemples que je citais.
D'ailleurs, vu l'implication de Martin Campbell sur les deux films ouvrant chaque ère (Brosnan et Craig), on peut se demander si le bonhomme n'est pas étranger à cette orientation qu'on retrouve dans d'autres de ses films.

PS: j'ai d'ailleurs oublié Rosamund Pike chez Brosnan qui elle aussi petait violemment le cliché de la potiche pour en faire une antagoniste surprise et une combattante tenant la dragée haute à Berry.
Bref, à part Le monde ne suffit pas, l'ère Brosnan avait déjà bien defriché le terrain pour les personnages feminins, je trouve, bien plus que chez Craig.

Geoffrey Crété - Rédaction
05/11/2020 à 12:17

@Pseudo1

D'où notre phrase nuancée ;)
"(...) qui a commencé son mea-culpa avec les films de Craig - notamment Vesper, incarnée par Eva Green." Commencé, pas forcément achevé.

Pseudo1
05/11/2020 à 12:13

Moyennement d'accord avec le fait que le traitement des personnages féminins ait évolué seulement avec l'ère Craig. Certes, Vesper reste un très bon personnage, mais après elle, on a eu quoi de notable ? Olga Kurilenko traitée par dessus la jambe dans Quantum ? Rien dans Skyfall à part quelques scènes avec Moneypenny, le vraie grand rôle féminin du film étant occupé avec brio par M davantage en mode James Bond Mum ? Seydoux renouant avec la veine de la jeune fille fragile en détresse dans Spectre ?

A l'inverse, dans l'ere Brosnan, on avait eu droit à une Xenia mémorable dans Goldeneye (et même Isabella Scorupco en JBG à sauver avait un sacré caractère) et une Michelle Yeoh (Demain ne meurt jamais) et une Halle Berry (Meurs un autre jour) en acolytes de poids côté castagne. Seul "le monde ne suffit pas" renvoyait les femmes à l'état de potiches.

Il y a sans doute d'autres exemples chez Dalton, Moore et Connery, mais je les connais moins.

Sinon, pour revenir au sujet, je ne suis pas contre l'idée d'un spin-off sur un agent féminin (l'ultime pied de nez serait d'y mettre Halle Berry en supérieur, voire en M), mais j'ai du mal à voir 007 autrement qu'en James Bond. Les questions d'origine ethnique sont une chose, mais j'ai peur que faire du personnage une femme vienne péter pas mal de choses.
Quant à récupérer uniquement le matricule, l'idée serait bonne dans une autre saga, mais là aussi chez JB avec l'ancienneté et le culte de la mythologie, j'ai du mal: 007, c'est James Bond, point.

Plutôt que de placer un personnage féminin sur les épaules d'un perso masculin, laissez-lui la chance de se faire son propre nom et son propre matricule ! Là serait la véritable victoire.

Geoffrey Crété - Rédaction
05/11/2020 à 12:13

@RobinDesBois

Il a été détaillé depuis que c'est bien le budget de 80 millions qui avait refroidi tout le monde, autour d'un personnage féminin.

Et effectivement, avec 431 millions au box-office, Meurs un autre jour a été un succès (361 millions pour Le Monde ne suffit pas, 333 pour Demain ne meurt jamais, 352 pour GoldenEye). Comme dit Simon, c'est ça qui compte.

Simon Riaux
05/11/2020 à 12:03

@RobinDesBois

La qualité n'a jamais été un critère en la matière. C'est bien le box-office qui donne le la.

RobinDesBois
05/11/2020 à 12:02

" A l'époque, le projet avait été abandonné car personne ne croyait en un gros film d'action porté par une héroïne. Depuis, les temps ont un peu changé, et les succès de Wonder Woman et Captain Marvel sont notamment passés."

C'est plutôt parce que Die another Day n'était vraiment pas terrible et le plus mauvais Bond de l'ère Brosnan.

Pulsion73
05/11/2020 à 11:49

Donc finalement on doit retenir quoi de cette.....info ? ^^