30/08/2020 à 17:54
D'ailleurs McTiernan, il est où ? Il me manque celui là.
Goreman
Dernier électron libre j'aurai plutôt dis Michael Mann.
Kyle Reese
Bon en même temps il y en a eu d’autres quand même comme Scott dans une lumière mesure niveau budget.
Kyle Reese
Fan de Nolan de la quasi première heure avec Mémento et n’ayant pas encore vu Tenet je ne peux être que d’accord avec cette très bonne chronique. Et qq part je trouve cette époque triste niveau blockbuster qui se copie les uns les autres.
J’ai été un grand fan de Lucas enfant, grand fan de Spielberg, toujours fan de Cameron. Tous ces auteurs/réal De Blockbuster ont été ou sont encore des exceptions. Le system actuel empêche d’autre potentiel maître du Blockbuster intelligent d’émerger. Triste.
Bonne chronique. Nolan, sa force de frappe c'est le cœur d'une œuvre : son histoire. Partant de ce point arrive son autre carte maîtresse : la narration. Par sa mécanique - qui déconstruit celle d'une narration classique, il parvient à déstabiliser pour mieux se réapproprier le genre.
Vous parliez de TDK. Je suis d'accord que le casting et notamment Heath Ledger propulse le film, mais tout cela ne serait possible sans un scénario plus que brillant et une ingénierie de haute précision. Derrière, on a également affaire à un cinéaste qui a su digérer ses influences (Michael Mann) pour se saisir des codes du genre.
J'ai parfois lu que les intros chez Nolan n'étaient que du "m'as-tu vu", ce qui relève selon moi de la berlue. La séquence inaugurale de TDK est à la fois une magnifique décharge d'un point de vue technique mais également narratif. En une séquence, le personnage du Joker nouvelle version vous est résumé : un esprit vif qui monte des plans au millimètre dans lequel il laisse une part de hasard qui pourrait lui coûter la vie. Juste pour le jeu.
Inception et Tenet se ressemblent sur cette même séquence car le but est clairement de perdre dans ce flot continu d'informations, dont certaines tendent à perturber les esprits. Une manière de dire : voilà, maintenant, vous savez que vous allez devoir suivre activement le film. Ce qui c'est vrai à l'époque des blockbusters qui enflent en budget proportionnellement à ce qu'ils perdent en neurones et idées est assez peu commun.
Pas encore parfait niveau "calibrage" (il surligne parfois, et se montre trop confus à d'autres), Tenet est néanmoins un moment fort de l'année 2020. Et contribue encore plus à faire de C. Nolan un grand nom à cette période. J'ai pu lire ici ou là que ses films révéleraient que C. Nolan une haute opinion de lui-même, et je trouve que ce procès d'intention relève de l'hérésie, au pire de l'attaque paresseuse.
Il suffit de voir sa propension à casser ses codes, à travailler ses faiblesses (l'émotion qui rapplique dans Interstellar, l'action qui s'améliore de films en films, la recherche d'équilibre entre expérience viscérale et cérébrale) pour se rendre compte qu'il n'hésite pas à se remettre en question et écouter les retours.
ALF
ba il filme en 35 mm et Imax sur certaines sequences de Tenet, , moi j'apprecie
rien que pour çà, il fait parti des happy few préhistorique ..a persister face au numerique, Spielberg aussi il a dit qu'il mourra avec la pellicule,
il est vrai le 70 mm , çà déchire, çà tape dans la 16K maxi, lejour où les cameras numeriques sortent en 16K à 96 FPS, l'argentique Imax sera enterrée, mais on perdra le velouté Argentique , l'espace colirmetrique, les couleurs, ou la possibilite de travailler l'emulsion dans les bains chimiques, par exemple,le Bleach BYpass, dans Minority Report pour la ressortie en en bluray , ils ont dû simuler en numerique, la pellicule volontairement alterée pour la projo de Minority Report, moi j'ai pas retrouve ce que j'ai vu en salle, donc on a perdu le rendu argentique , blafard, desaturé, contrasté de Minority...
MystereK
BRUCETHESHARK ne confondez pas vos goûts et niveau de qualité, ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre. JE n'aie pas Cameron et je ne vais ps dire que c'est une mauvais réalisateur pour autan, alors respect SVP pour l'auteur et pour ceux qui l'apprécient.
Brasch-Eazy-E
Nolan est un Disney (ou un Hitchcock ou un Chaplin... ou un Méliès) lui aussi. Un style, une marque. Reconnaissable à l’œil nu. Et en quoi ce serait mauvais ? Si "Alita" n'a pas marché, c'est qu'il n'était pas assez différent. Même esthétiquement.
