Geoffrey Crété - Rédaction
29/07/2020 à 09:42

@Mera

C'est prévu, comme 45 autres articles sur plein de trucs dont on veut reparler !

Bayhem
29/07/2020 à 08:51

Pfiou, que je vous trouve dur avec ce Ghost of Mars, encensé par Mad Movies à l'époque en effet, et qui reste selon moi le dernier grand film de Big John, le dernier où il croyait dans ce qu'il faisait. (contrairement à The Ward, film pro et carré mais jamais habité).

@Faurefrc
Pour essayer de te répondre sur Carpenter...
Le premier, je pense, c'est son sens impeccable du cadre : Les films de Carpenter, tous en 2:35, soignent chaque plan et composent des images et des montages selon la notion du "un plan = une idée". Du coup, ses films ont la sécheresse et l'économie de ceux qui savent ce qu'ils font.

Ensuite, il y a son côté anarchiste : Carpenter s'intéresse aux laissés pour compte, aux paumés, aux parias, aux gens normaux pourtant pas si normaux, et créent des figures héroïques nettement en dehors du moule habituelle. SDF, profs, taulards, prêtres, camionneurs et j'en passe... Big John plonge dans des eaux inédites. Et il y ajoute une méfiance des autorités habituelle aujourd'hui, moins dans les années de Reagan. Ce côté méfiant donne souvent des films immédiatement jouissif.

On peut aussi mentionner que hormis the Thing, Jack Burton et L.A. 2013, Carpenter oeuvre dans des films fauchés, et doit donc maximiser ses effets avec un minimum de moyens (Invasion L.A. ou Prince des Ténèbres, c'est 1M de budget chacun et des effets spéciaux méga fauchés qui forcément vieillissent, mais ça reste des modèles d'efficacité (le plan final de Prince des Ténèbres reste d'une sobriété exemplaire et a terrorisé des légions de ses amateurs).
Et même ses films "riches" restent en général moitié moins cher qu'un blockbuster. Le papier se pose la question de où sont passés les 28M$ comme si c'était beaucoup dans une économie hollyqoodienne. Pour repeindre tous les jours une carrière, maquiller des dizaines de figurants, créer une ville en décor, et faire péter le décor tout le temps dans sa dernière demi-heure, je le vois, moi, le budget.

On ne peut que citer sa musique, bien sûr, posée (pas composée, Carpenter ne connaît pas le solfège) sur ses films comme des entités donnant vie à une voie unique.

Carpenter a aussi toujours fait de la série B, films simples (mais pas simplistes) au contenu immédiatement jouissif : des taulards qui s'allient à des flics pour se débarrasser d'une menace, des lunettes qui permettent de voir la vérité, un anar envoyé dans une mission pour sauver le pouvoir... Tout ça donne un plaisir fort à certains. Surtout que Carpenter se donne toujours du mal pour raconter son histoire le mieux possible. Directe pour Assault, avec perte progressive des repères temporels comme le vivent les assaillis. Ghosts of Mars est un témoignage ? Carpenter choisit donc le falshback, puis enchasse des flashbacks dans des flashbacks avec une fluidité étonnante. l'Antre de la Folie joue sur la réalité ? Carpenter rejoue ses scènes avec un sens du bizarre étonnant. Burton parle de magie chinoise ? Carpenter fait de son héros un sidekick un peu beauf, et de son sidekick (chinois) le vrai héros de cette histoire...

En gros, j'ai déjà été très long, mais j'espère que ça t'aidera à entrevoir l'amour que certains peuvent porter à Big John !

Andrew Van
29/07/2020 à 08:01

@Faurefrc

Désolé... la suite...

Donc... effet Dario Argento).

Mais ce réalisateur à vraiment des idées et des messages intéressants à passer et cultive un anti système qui ne l'a jamais intégré dans le milieu des réalisateurs très talentueux qui tu as cité.

Il faut tenter de passer l'aspect un peu brut de son cinéma (avec les plans , la lumière, les acteurs, les faux raccord, le manque de détail et de finition) pour appréhender et peut être apprécier son cinéma, qui certes reste de la série B mais relativement intelligentes.

Andrew Van
29/07/2020 à 07:57

@Faurefrc

Je pense que le coté "film à petit budget" alternant plans esthétiques (mais un rien rétro) et plans qui tachent, les choix des acteurs (franchement ils ne sont pas pas très bons et sont mal dirigés) et les faux raccords en pagaille ou effet cheap, donne aux film de se réalisateur (sur le forme) l'aspect de série B fauchés...

Je pense que c'est pour toutes ces raisons que tu trouve que les filles ont tellement vieilli par manque de finition et d'argent. Et au final je suis assez d’accord.

Mais il faut prendre Carpenter comme un réalisateur indé Italien, alternant des scènes de génie (et autre effet de mise en scène) avec des choses au mieux très lambada voir indignes d'un film pour le cinéma (effet Da.

Mera
29/07/2020 à 02:21

Marrant mais à l'époque, Mad Movies ovationne ce film avec pas mal de 6/6 dans les avis chiffrés.

Pourquoi ne pas revenir sur The Frighteners (ou même Lovely Bones) ? Petite perle de Peter Jackson qui hélas n'a pas eu une bonne réception critique en 96 ?

Gregdevil
29/07/2020 à 00:36

ah oui Vampires. Quel film !

Faurefrc
29/07/2020 à 00:01

Désolé pour la faute de frappe sur le verbe capter...
Put*** d’écriture intuitive de smartphone...
Je dis ça, car il m’arrive tellement souvent de saigner des yeux en lisant des commentaires qui martyrisent notre langue...

Faurefrc
28/07/2020 à 23:56

Je n’ai jamais été un fan de Big John (mes refs c’est plutôt Kubrick, Leone, Coppola, Scorsese, Spielberg, Melville...)...
J’aime beaucoup The Thing et j’ai une certaine tendresse pour Christine, mais son travail ne m’a jamais plus impressionné que ça. Et contrairement à une bonne partie de la filmographie des régals précédemment cités, je trouve que son œuvre souffre terriblement des affres du temps.

Même à l’époque des VHS, un NY97 ne m’a jamais fait kiffé comme un Mad Max 2. Pour moi Carpenter ne vaut un George Miller. J’avoue avoir sûrement loupé qqch... Et je ne comprends pas le culte autour de sa personne. Est ce son côté underground? Ses compos musicales minimalistes et en avance sur leur temps?

Je ne dis pas qu’il est mauvais... loin de là. Mais je ne capte pas qu’on puisse lui louer un tel culte.

Quant à Ghost of Mars, je n’en ai qu’un vague et lointain souvenir... mais si je me rappelle bien, à l’époque déjà c’était considéré comme un bon gros nanard qui tâche sévère.
Et pas le genre de film que tu n’aimes pas parce que t’es trop jeune pour tout capté (comme un 2001 ou un Blade Runner quand tu t’attends à voir de la SF façon Star Wars) mais juste... un vrai Bon gros nanard.

Si qu’un à la bonté de m’expliquer pourquoi Big John est un grand real, je suis tout ouïe...

Ps : avis aux haters, je le répète. Je n’ai rien contre Carpenter. J’adore The Thing et j’aime bien Christine.

Et merci de m’épargner la fable anti-consumériste de invasion LA (une bonne idée, mais un film assez naze au final). Romero ayant déjà fait beaucoup mieux qq années avant avec Zombie

Numberz
28/07/2020 à 22:49

@ kyle.

Je me suis procuré le blu Ray, enfin dans la collection. Il est pas donné en France. Content de l'avoir trouvé à bas prix. Ce film est extra, je trou e ne vieilli pas. Il s'essouffle sur la fin, dommage car le reste est vachement bon.

Bon, mea culpa, mais je suis treeees fan de 2013. Ce film est tellement généreux. Un de mes plus gros kiffe actionner 90's avec Demolition man et last action hero.

M1pats
28/07/2020 à 22:46

A ce rythme vous allez bientot nous faire un mal aimé Battlefield Earth, faut ralentir un peu

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