cinégood
24/01/2020 à 14:50

@ Simon Riaux et LDR
Allez prendre un café ou une chambre ;-)

Simon Riaux
24/01/2020 à 14:41

@LDR

Je crois que la ligne de démarcation que vous tracez est plus théorique que réelle. Ou disons qu'elle ne résout rien. Qu'une vision soit le fruit d'une collaboration entre un auteur et un producteur, ou d'un seul auteur (si tant est que cela soit possible), elle existe et peut être analysée.

Du reste, avoir artistiquement les coudées franches n'a jamais été un synonyme de qualité.

LDR
24/01/2020 à 14:37

Il est vrai qu’aucun film ne possèdent pas de vision. Mais celle ci dépends plus ou moins du réalisateur ou des producteurs.

Vous êtes bien placé à EcranLarge pour savoir que l’existence de certains films obéit surtout à une logique de rentabilité.
On a vu avec la dernière trilogie Star Wars que la plupart des choix scénaristiques ou l’existence de certaines personnages avaient pour but de rendre la licence le plus rentable possible (Rose Tico pour une meilleure visibilité en Chine entre autre).

De manière générale, une œuvre est toujours plus intéressante quand elle reflète la vision d’un artiste.
On peut apprécier ou détester Spring Breakers de Korine par exemple, mais force est de constater que ce film possède une certaine vision.
Camping 3 a surtout pour but de ramener au cinéma le public traditionnel de TF1 et ne pas trop rentrer dans la profondeur des personnages.

C’est ce qui différencie les films de commande et les films d’auteur.

LDR
24/01/2020 à 14:30

@Simon Riaux

Il est vrai qu’aucun film ne possè

Simon Riaux
24/01/2020 à 14:04

@LDR

Le souci, c'est qu'il n'existe aucun film qui ne propose pas une vision.
Aucune oeuvre qui ne soit, à sa manière une proposition.
Aucune oeuvre qui n'ait pas une identité.
Aucune.

Camping 3 répond à ses critères, et la question n'est pas de constater leur présence, mais ce qu'on peut en dire.

Et, pour qualifier ces éléments, il faut faire appel à notre subjectivité. En l'interrogeant, en faisant de notre mieux pour la décortiquer, donner à comprendre à celui qui lit, écoute, regarde, comment se forme cette opinion, cette sensibilité, lui permettre d'évaluer s'il se situera ou non dans un état d'esprit similaire ou tout simplement proposer une grille de lecture.
Navré qu' "irritante médiocrité" vous agace, pour ma part je trouve la plupart de ses films très mal écrits, construits, toujours structurés autour d'une notion d'épate qui contrevient systématiquement au développement de l'intrigue et des personnages, terriblement pauvres en matière de discours, élégant comme des pubs pour SUV, dénués d'enjeux dramatiques forts (ou diluant les dits enjeux), la photo est maniériste mais rarement intéressante, et souvent monomaniaque, quant au découpage, il feint un truc classieux qui annihile toute tentative de discours.

Bref. Je trouve ça médiocre et plutôt irritant, au contraire de plusieurs rédacteurs, qui apprécient beaucoup ses films. C'est la diversité des réceptions d'une oeuvre, et c'est très bien comme ça.

LDR
24/01/2020 à 13:50

@Simon Riaux
L’objectivité, ce n’est pas une notion si compliquée. C’est la capacité à émettre une opinion sans faire intervenir ses préférences personnelles. Et donc, à reconnaître les qualités d’un film en dehors de l’impression générale que celui ci a produit sur nous.

C’est donner un avis nuancé sans tenir de positions extrêmement tranchées.
Par exemple, je reconnais objectivement à ces positions la qualité de susciter le débat.

Il est vrai que le cinéma dépend énormément de la vision du spectateur.
Mais quelque soit la qualité d’un film, la réussite a l’ecran passe forcément par l’existence d’une vision de la part du réalisateur.

Et Denis Villeneuve, que l’on aime ses films ou non, possède objectivement une vision. Ses films ont une identité.

Et c’est parce qu’ils ont une identité, une vision, qu’on ne peut pas parler d’affligeante médiocrité.

Enfin, utiliser des termes de cette manière pour parler d’un cinéaste qui a quelque chose d’interessant a montrer, décrédibilise votre parole, car on peut se demander si vous arrivez à voir plus loin que votre première impression et essayer de comprendre ce que le réalisateur voulait montrer.

Simon Riaux
24/01/2020 à 13:36

@LDR

Etonnante position que de considérer qu'une opinion, quelle qu'elle soit, décrédibilise son émetteur. Heureusement que je ne considère pas ceux qui apprécient Blade Runner 2049 comme des personnes indignes de développer un point de vue, ce serait aussi intolérant que contre-productif.

Quant à la notion de regard objectif, n'ayant jamais croisé ce curieux animal, je veux bien que vous m'expliquiez de quoi il s'agit.

LDR
24/01/2020 à 13:32

@Simon Riaux

Chacun son avis.
Mais parler d’ «irritante médiocrité » concernant le travail de Villeneuve décrédibilise quand même beaucoup vos idées en matière de cinéma.

Surtout que ces mots témoignent plus d’un jugement de valeur que d’un regard objectif sur son travail.

Simon Riaux
24/01/2020 à 13:22

@Mengus

On ne peut pas dire qu'EL doute de Villeneuve.

Il nous intéresse et les opinions sont très variées concernant son travail au sein de la rédac. Certains l'apprécient beaucoup, d'autres nettement moins. Et même parmi ceux qui ont beaucoup de mal avec son travail, c'est plutôt nuancé. Je ne parlerais pas pour mes camarades, mais à titre personnel, j'ai beau trouver l'essentiel de ses films d'une irritante médiocrité, Polytechnique et Enemy m'intéressent beaucoup.

Mr Bifle
24/01/2020 à 13:06

Beau mais long et guère passionnant, parfait résumé. Moins de 2h et intrigue resserrée ça passait crème franchement.
Messieurs dames les réals revenez à des durées classiques, 1h50-2h c'est bien surtout si c'est de la redite. Tous mes films préférés dépassent largement les 2h mais pour ce qu'on a à raconter aujourd'hui avec les remakes/reboots/fan service c'est abusé et inutile.

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