MystereK
20/01/2020 à 13:15

Le film YVES n'est pas mentionné ? Il me semble qu'il n'a pas été bien haut en terme d'entées (quelques dizaines de milliers en 3ème ou 4ème semaine) pour un petit budget confortable de 3 millions

Simon Riaux
20/01/2020 à 12:59

@Ben

C'est une tradition, qui diffère d'un pays à l'autre, aucune n'est parfaitement fiable. La France a recourt à la publication des entrées plutôt que des recettes depuis 1948. C'est une technique qui témoigne assez fidèlement (le comptage est réputé très transparent et fidèle dans l'Hexagone) de l'enthousiasme généré - ou pas - par un film, au détriment des recettes.

Compter par recettes peut sembler plus "réel", mais contient deux très grosses zones d'ombre. tout d'abord, les recettes ne sont jamais les bénéfices, et ne traduisent pas qu'elle est la répartition des recettes entre la salle, le distributeur et le producteur. De même, elles ne rendent pas compte du prix du billet, et ne sont donc pas toujours totalement fiable quant au volume de public auxquelles elles correspondent.

Ben
20/01/2020 à 12:43

Pour quoi le box office US est compté en $$$ et box office en nombre de spectateurs...?

La Classe Américaine
20/01/2020 à 12:39

@Butthead: pour quelqu'un qui apprécie les finesses d'analyses, on peut constater que ton commentaire est plein de subtilité. D'autant que certains films par exemple soutenus en partie par des régions de France sont effectivement financés dans ce cadre par les impôts. Et puis il y a les pré-achats par des chaines de TV (financement privés) et le fameux CNC, rattaché au Ministère de la Culture, qui est entre les deux (ni vraiment privé ni vraiment public). Dans tous les cas - structurellement - le cinéma français est entièrement subventionné puisque les producteurs peuvent même obtenir une avance sur recette (en gros, on donne de l'argent a l'avance en prévision des recettes qu'il fera... même s'il se vautre!...) mais aucun ne met son argent propre. Contrairement aux américains. Et tout le problème est la, puisque de toute façon le producteur français ne fait que du montage financier qui n'est pas son argent, en cas d'échec il ne perd rien. Et s'il connait le tout-Paris, il peut même enchainer les bides les uns après les autres sans que cela ne choque qui que ce soit, sauf l'infâme gilet jaune aux deux neurones auquel tu faisais gentiment allusion.

Butthead
20/01/2020 à 09:57

A beavis : " Le cinéma français est totalement subventionné par l'état donc nos impôts".
Merci d'arrêter de dire des conneries.
financer un film est une opération extrêmement plus complexe que ce résumé paranoïaque digne d'un gilet jaune complotiste avec trois de neurones. Ceci dit le système de financement, trop complexe pour être résumé ici, est à revoir.

Geoffrey Crété - Rédaction
20/01/2020 à 09:55

@Nathounathou

Tanguy, le retour a coûté environ 9 millions, attiré plus d'un million en France, et pas mal de chiffres sur sa carrière hors France sont assez bons...
On ne parle pas de la qualité du film hein, pour ça on a écrit une critique :)
https://www.ecranlarge.com/films/1027239-tanguy-2/critiques

@Carlitto

Les US ont leurs gros bides oui, surtout si on prend uniquement en compte le box-office domestique (comme ici on se base sur le box-office français).
Terminator qui coûte 185 millions et en encaisse 62 sur le territoire américain, Le Chardonneret qui a coûté environ 45 millions et en a engrangé seulement 5... Pas de fierté ou honte particulière en France donc.

Par ailleurs, le ciné français ne saurait se résumer à ces flops ! Chaque année, on a aussi plein de bons films, propositions, tentatives. Et même à l'époque des Tontons flingueurs, il y avait des navets boudés par le public, oubliés depuis pour ne garder que les réussites ;)

Nathounathou
20/01/2020 à 07:41

Dans le même genre il y a aussi Tanguy,le retour . Quel navet

Carlitto
19/01/2020 à 16:32

Toutes ces comédies, ces films minables avec des acteurs nuls de chez nuls, des scénarios indigents, des metteurs en scène boursouflés par leur égo...

Vous nous parlez d'énormes bides pour des blockbusterus américains boursouflés qui ont coûté 300M et sont à peine rentrés dans leur mise...Dans quel autre pays de cinéma voit-on des films avec des acteurs has been coûter 12M d'€ pour...40 000 spectateurs...!?

Si un seul mot doit résumer l'ensemble du cinéma français contenporain c'est MINABLE.

Il y a une semaine, j'ai revu pour la 50ème fois les Tontons Fligueurs : qu'est-ce que ça fait du bien...!

Atréides
19/01/2020 à 12:43

@Dario 2 Palma

Je n'ai pas dit le contraire, je n'ai d'ailleurs rien détaillé. C'est comme les recettes à l'étranger pour les studios américains, qui récupèrent nettement moins, ce qui est primordial pour analyser le succès/non-succès d'un blockbuster par ex.
Juste : c'est un critère de plus, à avoir en tête pour ne pas réduire ces affaires au BO français.

Dario 2 Palma
19/01/2020 à 12:39

Atréides:

"Et surtout, comme dit dans l'intro : faut voir les ventes internationales."

Oui mais voir aussi (surtout?) à combien, à quels prix se négocient ces ventes internationales...les droits de films français se négocient aujourd'hui une misère pour leurs ventes à l'international. Voir aussi les entrées à l'étranger quand ces films sortent là-bas, le Polanski est un demi succès en Italie et un bide en Espagne, par exemple.

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