prof west
19/12/2019 à 06:20

ahahhahah le meilleur épisode de la saga avec l'empire contre attaque et il ne récolte que 3 étoiles c'est bon j'arrete les critiques star wars sur écran large le vase déborde pioufffff

The Dark Laser
17/12/2019 à 23:43

Merci. C'est cool de voir d'autres personnes qui aiment le tragique du film car c'est ça qui fait qu'il est bien.

Mevan
17/12/2019 à 16:30

Dark Laser nous témoigne donc ici son absolue incompréhension du registre tragique. C'est pas grave mon bonhomme, c'est pas grave. Personne ne t'oblige à être réceptif à tout.

The Dark Laser
17/12/2019 à 16:15

Le 3 est le meilleur car il faut réfléchir pour comprendre. La psychologie des personnages est très développés. Anaking il veut sauver se femme c'est pour ça qu'il devient méchant car il n'a pas le choix mais en fait elle meurt alors qu'il voulait pas la tuer donc c'est triste. L'ordre 66 est bien car on voit que les clones c'était un piège et que le Jedi comme ils voulaient la paix ils n'ont pas vu alors que sans la guerre ils pouvaient pas le faire.

Mevan
17/12/2019 à 16:12

Bonjour tout le monde,

Je suis un habitué des critiques des rédacteurs d'Ecran Large, que je partage la quasi totalité du temps. Je les trouve fines dans leur globalité, la prise de recul est appréciable et les auteurs assez justes dans leurs propos car plutôt pertinents puisqu'ils témoignent d'une bonne maîtrise du sujet dont ils parlent.

Sauf qu'ici, je n'ai pas eu cette impression. Je n'étais pas encore tombé sur d'articles de "Lino Cassinat" jusqu'à présent, mais son style d'écriture est d'une vacuité sans nom. Va falloir dire au bonhomme que ce n'est pas parce qu'on utilise des compléments du nom à la chaîne, teintés d'une grossièreté à vocation humoristique, que l'on rend son propos plus intelligent. Au contraire, ça le rend pompeux et superficiel, en lui donnant des airs d'amuseur de foire dont il se gargarise probablement. On écrit aussi et surtout pour les autres, jamais que pour soi. Ici j'ai le sentiment que Lino Cassinat ne parle que pour lui, en déguisant ses propres considérations derrière l'apparence d'une critique où le bon gout serait dévoilé.

" ou du débat à la mords moi le zob' sur le potentiel urticant du sable quand ça s'infiltre dans le slip "
"est plus fade qu'un jour sans pain et plus incohérente qu'un tweet de Donald Trump par un dimanche d'impeachment. Tout le monde voit bien que le Sénat Galactique devrait être composé de lamantins mous du bulbe (ou de Jar Jar en série)"

Et je n'ai pris que les plus lourdes.

Ensuite, si l'on rentre dans le fond, on constate que le discours tenu est assez violent, il l'est tout autant que la forme, tout aussi lourde et qui ne cherche pas le consensus. A aucun moment il n'est question de nuance même si la rédaction se masque derrière l'apparence d'une critique positive. Il n'en est rien, elle est assassine, et semble méconnaître en profondeur le sujet dont elle parle. A commencer par le héros de la saga, pour ne pas parler d'anti héros : Anakin.

Son évolution psychologique serait incohérente ? Le personnage trop niais ? Ses "roucoulades" avec Padme trop ennuyantes et à contre temps ? Evidemment que c'est à contre temps, elle sert de contraste et n'est, au fond, que l'aboutissement de l'idéal imaginaire d'Anakin, ces scènes là sont à lire du point de vue d'Anakin. Il a grandi en tant qu'esclave avec sa mère, sans père ou autre forme d'amour parentale identifiable, sur une planète où leur pauvreté les a poussés dans une situation de marginalité la plus totale et de rapports sociaux exclusifs. Sa mère est littéralement la seule personne qu'il a aimé, et lorsqu'il doit la quitter pour rejoindre Obiwan et Qui Gon, il trouve en la personne de Padme une substitutrice à l'amour maternel.

Il a désormais un idéal qu'il cherche à poursuivre, celui qui l'a poussé à quitter sa mère et qui l'a libéré de ses chaînes d'esclave, libéré de tout assujettissement planétaire. Il a avec lui un ami en la personne d'Obiwan, qui s'avère être davantage un mentor et ce qui peut ressembler le plus à un père pour lui. Et enfin, il y a Padme, l'être aimée, la substitutrice de l'amour maternel. Il n'existe donc plus aucune barrière, plus aucun frein à son bonheur et à son idéal. C'est en ça que les scènes d'amour ou de roucoulades sont aussi niaises, car elles naissent de l'idéal d'Anakin, celui qu'il a toujours souhaité. Et le caractère "cliché" des scènes de roulades dans l'herbe n'en sont, au fond, qu'un ersatz.

Le moment où tout va basculer, c'est lorsqu'on le rappelle à ses chaînes d'esclave, le moment où la liberté qui lui semblait totale lui paraît désormais muselée, la contrainte réapparait et sa condition d'esclave plus réelle que tout ce qu'il est en train de vivre depuis qu'il a quitté Tatooine. Il ne l'a en réalité jamais quittée. La mort de sa mère le lui rappelle, et c'est ce qui va l'amener à considérer qu'il doit lutter contre l'ultime chaîne qui restreint sa liberté : la mort. Le rêve de la mort de Padme entretient son aliénation à cet égard.

Et si l'on rajoute à ça la défiance absolue du Conseil Jedi à son égard, la famille qu'il a rejoint au détriment de sa mère, le sentiment de trahison et de culpabilité qu'il va ressentir lorsqu'elle mourra, vont alimenter sa propre défiance à l'égard des jedi, et vont faciliter sa fascination pour Palpatine qui lui promet ce dont il a toujours rêvé : la liberté absolue, l'amour infini.

Le combat entre Obiwan et Anakin restera pour moi un des plus beaux de la saga Star Wars, et je suis sidéré qu'on puisse le dénigrer à ce point, en le considérant raté ou ridicule. Il illustre parfaitement le conflit intérieur d'Anakin et se situe donc sur deux niveaux de lecture. Le premier dans le réel, le second dans le symbolisme. Tout s'écroule, tout est rouge, rouge de colère, rouge de haine (ça manque de subtilité, j'avoue), parce que toutes les certitudes et le monde imaginaire qu'a bâti Anakin pour se construire s'écroule, meurent, jusqu'à affronter finalement la figure tutélaire. Il s'affranchit, se faisant, des règles, de l'amour. Par ailleurs, il ne souffre pas particulièrement d'une chorégraphie absente ou désarticulée. Il est incroyablement long, se déroule sur plusieurs niveaux lui aussi. Anakin et Obiwan utilisent les mêmes techniques, utilisent la force au même moment (c'est le plus illustratif dans cette séquence), ce qui maintient Anakin en position d'apprenant, d'élève, d'enfant. Le seul moment où celui-ci va décider à nouveau de s'affranchir de sa situation d'enfant et d'élève c'est quand il va s'opposer à Obiwan lorsqu'il lui assure qu'il ne pourra pas gagner, qu'il le domine. Anakin désobéit et s'en retrouve condamné.

Et ce cri, que vous considérez minable, est le dernier cri d'un enfant, le dernier cri de l'enfant brisé qu'a été Anakin Skywalker. C'est à ce moment, finalement, où il devient l'adulte qu'il sera, où il perd toute sa naïveté d'enfant, où il devient froid comme la mort. Il a perdu l'amour, il a perdu ses espoirs naïfs. C'est ça la naissance de Vador, elle ne peut se réduire à son aspect robotique. Elle est surtout émotionnelle et psychologique.

Enfin, concernant les perspectives politiques, ce qui vous semble ridicule est pourtant déjà arrivé. Les plein pouvoirs ont été donné à de nombreux dictateurs, ceux-là même qui ont généré des guerres qui ont inspiré Star Wars. A cela se rajoute donc une méconnaissance totale de l'auteur des inspirations historiques qui ont donné naissance à l'univers de la Guerre des étoiles.

J'encourage l'auteur à s'affranchir de ses penchants pour les formules vides pour traiter un peu plus sérieusement les caractéristiques d'une oeuvre qu'il croit déconstruire sans la comprendre.

Nyl
17/12/2019 à 15:39

Lucas aux fraises....
Qu'est ce qui ne faut pas lire...

Mr Bifle
17/12/2019 à 13:23

Un pauvre spectacle qui venait après l'immense Retour du Roi, Lucas démontrait une nouvelle fois combien il était aux fraises le bougre...

Jean clair
17/12/2019 à 13:20

Cet épisode n’est pas seulement le meilleur de la prélogie, mais il est à mon sens le meilleur de la saga. « Duel final complètement ennuyeux »: l’auteur de cet article n’a vraisemblablement pas vu l’épisode 7, en terme de combat de sabre laser. Et arrêtez ce bashing sur les épisodes 1 et 2, car ne vous méprenez pas, le 7 et , SURTOUT, le 8 sont bien pire.

Dside
17/12/2019 à 13:19

Le film est maltraité comme c'est pas permis !!! Star Wars III est de très loin le meilleur Star Wars de la prelogie...On reproche au film de nous montrer un Anakin qui se convertit au côté obscur trop facilement alors que tout s'explique...Il est mal vu par un Conseil Jedi composé de trous du cul (Sauf Obi Wan et Yoda) qui ne lui fait pas confiance malgré son potentiel, une peur légitime de perdre celle qui l'aime (c'est pas cucul c'est tout a fait naturel) puis certaines attitudes de la part des Jedis qui se disent parfait qui laissent franchement à désirer....Le film exploite bien les caractères des personnages les rendant attachant, Anakin avant de devenir Vador agit d'une manière qui ne nous rend pas insensible c'est ça la force du film

Simon Riaux
17/12/2019 à 10:15

@indycricri

Ecrire ça en commentaire d'une critique positive, c'est un peu dommage ;-)

Plus sérieusement, il y a une majorité de critiques positives (les épisodes 3, 4, 5, 6 et Rogue One), deux mitigées plutôt bienveillantes (Les épisodes 7 et 8).

Et... seulement 2 critiques négatives, concernant les épisodes I et II.

Donc, on en est à 2 critiques négatives pour 10 films.
C'est assez light quand même faut pas déconner.

Plus