syroz
13/11/2019 à 15:43

C'est bien d'etre honnete mais j'aurais bien aimer trouver en EcranLarge un site qui parle de cinéma et rien d'autre. C'est devenu très rare et tout ce qui est rare est précieux.

VFC
13/11/2019 à 15:35

AH EL !
Je poste un petit msg argumenté sans aucune grossièreté (sauf si "woke" en est une) : il apparait parmi les autres et, quand je reviens 30mn plus tard, il a disparu !

VFC
13/11/2019 à 15:16

Je viens de lire toutes les interventions sur ce sujets dans un forum d'un grand quotidien national et, curieusement (et à mon grand soulagement), 99% des avis sont à l'exact opposé de ceux des petits "woke" figurant ci-dessous.
Malheureusement pour vous seule la justice peut condamner et, si elle le fait, c'est sur la base de preuves tangibles : ça évite ainsi des pratiques qui semblent vouloir revenir à la mode en France telles que le lynchage, la lapidation publique ou la crucifixion. Accuser en vociférant, des larmes plein les yeux, sur la place publique n'a jamais constitué une preuve.
Plus les accusations non étayées s'accumulent sur le dos de Polanski, plus je me dit qu'il sert de bouc émissaire à une cohorte de revanchard(e)s qui cherchent à créer de toute pièce un petit Weinstein à la française. Polanski, à ce jour, n'a commis qu'un viol, pour lequel il a été condamné, pour lequel il a effectué sa peine (qu'elle soit juste ou pas n(est pas de notre ressort), pour lequel sa victime l'a pardonné et supplie qu'on lui foute la paix. Tout le reste est du domaine de la présomption d'innocence (le truc dont vous voulez la mort et que vous serez bien contents d'avoir le jour où vous serez victime de gens comme vous) et de la prescription. Ce délais de prescription est-il trop court ? La justice et la police doivent-elle faire un gros travail sur elles-mêmes pour beaucoup mieux prendre en charge les victimes d’agressions sexuelles ? Voilà les vraies questions qui méritent débat. Pour le reste, ne vous en déplaise, Polanski est innocent jusqu'à PREUVE du contraire.
Maintenant je vous laisse, je ne veux pas être en retard à ma séance de "J"accuse".

Arnaud (Le vrai)
13/11/2019 à 15:09

Eternel debat, doit-on dissocier l'artiste de l'oeuvre ...
Generalement je dis oui a cette question, mais je ne sais pas pourquoi dans le cas de Polanski je n'y parviens pas

L'histoire de ce film m'interesse au grandement, mais je n'irais pas le voir du fait (et uniquement du fait) de son realisateur ...

cepheide
13/11/2019 à 15:07

C est un film. Il existe. Donc on peut le voir et en ressentir une émotion. Peu importe qui l a fait. Si Polanski doit être censurer, qu ils ne soient pas en mesure de faire des films.
Après c est trop tard.

Greg
13/11/2019 à 14:18

"point barre" ou l'art de mettre fin à un débat quand tu es à court d'arguments...

shining
13/11/2019 à 13:36

Un thriller historique du grand Polanski , avec un Dujardin exceptionnel . point barre

Ringo
13/11/2019 à 13:35

Bravo pour cette analyse, qui se veut avoir le plus de recul possible, même si c'est impossible en la matière. L'oeuvre, quelle qu'elle soit, existe par elle-même, bien que nourrie par certains démons. Chacun peut avoir son avis sur l'auteur, mais il restera subjectif. De sa parole, de celle de ses victimes, qui détient la vérité ? Il faut aussi remettre comme toujours dans le contexte d'une époque complètement différente de la nôtre (et encore, l'affaire Weinstein a finalement prouvé que "pas tant que ça", même si drogue et liberté sexuelle avaient une autre définition). L'époque d'aujourd'hui met en avant la sainte condamnation, le plus souvent pratiquée par des incultes sur le sujet (et je ne prétends en rien connaître mieux l'affaire que d'autres). Il faut boycotter Polanski, Kevin Spacey, et tant d'autres, parce qu'ils "auraient" fait "cela". On va un peu vite en besogne. Ah oui, encore plus con, il faut refaire certains films parce qu'ils ne correspondent pas à certaines attentes. Ne lisez plus Céline, il fricotait avec les nazis. Ne lisez plus Lovecraft, il a tenu des propos racistes. Jetez Tintin au Congo ! Et n'oubliez pas que la justice américaine avait condamné Polanski pour finalement et pour coller aux attentes du public (impartiale la justice ?), revenir sur sa décision. Pour finir, ce film ne m'intéresse pas, et je n'irai donc pas, mais je ne vais pas me gêner pour revoir de vieux Polanski et goûter à d'autres œuvres qui seraient condamnables pour divers motifs souvent discutables et prononcés par une "majorité" bien pensante dont je me fous royalement..

Hank Hulé
13/11/2019 à 12:59

Granit, vous avez un coeur de pierre.
Et une analyse un poil simpliste...
C'est pas parce que la prescription pénale est acquise de longue date que ces femmes n'ont pas le droit de révéler ce qui leur est arrivé. D'autant plus lorsque Polanski se la joue persécuté...

Simon Riaux
13/11/2019 à 12:57

@granit

Parce que Polanski se positionne désormais comme une victime totale et un adversaire revendiqué du féminisme.

Parce que la proximité entre sortie du film et accusation est forte.

Parce que la parole des femmes n'est pas ce qu'elle était en 1979.

Parce que J'accuse illustre justement de la difficulté à séparer l'homme et l'artiste.

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