Kyle Reese
13/11/2019 à 21:05

Merci pour cet article qui résume parfaitement la problématique que vous critiques vous ressentez et que certains spectateurs comme moi peuvent aussi ressentir.

Gros malaise pour tout le monde et pas vraiment de porte de sortie en vue.
A moins que quelqu'un ou quelques qu'unes avouent enfin avoir menti.

Pend

granit
13/11/2019 à 20:33

@Blabliblo
Le 19 décembre 1977, il est incarcéré dans la prison californienne de Chino. Après avoir passé quarante-deux jours en prison, Polanski est libéré pour conduite exemplaire le 29 janvier 1978 (source Wikipedia)

Blabliblo
13/11/2019 à 18:10

Je suis curieux de savoir où et quand Polanski a purgé sa peine, puisqu'il a fui les USA après la négociation d'un plea bargain et avant la fin du procès.

Pour le reste, évidemment, dans un monde parfait, toutes les victimes de violences sexuelles se contenteraient de saisir la justice et les coupables seraient punis.
En pratique, ce n'est absolument pas comme cela que ça marche, la justice française (mais ailleurs aussi) ayant largement failli à cette tâche. On peut évidemment alors s'offusquer des nouveaux moyens que cherchent les victimes pour que les coupables soient retrouvés et enfin jugés au niveau des actes présupposément commis. Y prêter par contre une vélléité de faire disparaitre la présomption d'innocence revient à renverser cause et conséquence.

Simon Riaux
13/11/2019 à 18:09

@Syroz

Et en même temps, cela reviendrait à considérer le cinéma comme un objet totalement déconnecté du monde dont il est issu.

Il n'y a sans doute pas de positionnement parfait en la matière, on essaie juste d'y réfléchir en étant transparents avec nos lecteurs.

shining
13/11/2019 à 17:13

3 eme meilleur démarrage de l’année pour un film Français (chiffres Paris) Et toc

VFC
13/11/2019 à 17:09

@Dirty Harry
Merci pour ces précisions que, je l'avoue modestement, je partage totalement.

@S
Merci, du coup je me sens moins seul également.

Dirty Harry
13/11/2019 à 16:50

Lorsqu’on est coupable et prisonnier on peut réaliser une grande œuvre qu’il est impératif de montrer aux gens (je pense à Soljenitsyne pour donner un exemple, quoiqu’on pense des raisons pour lesquelles la justice soviétique l’a enfermé). Si Heidegger ou Céline ont été séduit par le 3e Reich, cela n’enlève en rien la puissance de leur travail respectif. Si un lobbie « decolonial » tente d’interdire les œuvres d’Aristote, sous prétexte qu’il ait défendu l’esclavage cela nous prive d’un certain savoir de l’antiquité...mais en effet ces gens sont décédés alors que Cantat et Polanski sont vivants parmi nous. Je peux comprendre cette position de journaliste, et comment cette situation doit vous être inconfortable (pour ma part en tant que cinéphile, je vais voir des films et je me fiche de la vie de gens derrière ça, j’ai de lourds soupçons sur l’ephebophilie de Brian Singer mais j’aime toujours autant Usual Suspects) et je comprends aussi le post de VFM plus bas...cela me fait poser une question plus vaste sur l’éthique : qui est totalement pur parmi nous pour pouvoir aisément juger autrui ? Le travail de quelqu’un est il le reflet du meilleur de lui-même ou porte t il sa part sombre ? Aaah l’humanité...on a pas fini ces problématiques...

S
13/11/2019 à 16:01

@ VFC

Je n'aurais pas mieux dit!

Exactement ma pensée.

Ravi de voir qu'il existe encore des gens modérés, avec un esprit critique et un recul se détachant de la foule haineuse

VFC
13/11/2019 à 15:57

Oh ! mon post a réapparu !

Louis
13/11/2019 à 15:49

Comment différencier l'homme de l'artiste alors que l'homme met de lui-même dans son oeuvre artistique ?

Plus