dfsfdsfdfsd
04/11/2019 à 11:20

Qu'il remerci les hater XD
Il reste le pire real qui aurai fai le pire SW et completement mis un tacle au lore de la saga

Max_Rider88
04/11/2019 à 10:32

J’ai apprécié la tentative de Riku ci-dessous de réhabiliter le film de Johnson. Je regrette cependant que cela se fasse, comme d’habitude, au détriment d’une certaine forme de distanciation critique et au profit d’une certaine rhétorique manipulatoire.

Le film de Johnson est peut-être un film d’auteur avec un cœur indépendant, mais la liberté totale dont jouissait Lucas était, quant à elle, bien réelle et palpable dans ses choix de production. Je trouve donc la comparaison de la qualité des œuvres curieuses en l’état, quand on sait que le « pouvoir » de Johnson est limité et circonscrit par des logiques de production qui lui sont supérieures et sur lesquelles il n’a que peu d’emprise. Ceci tandis que Lucas construisait brique par brique les conditions d’un authentique soap-opera en toute liberté sur près de 40 ans d’indépendance et au service d’une expérience de cinéma augmentée.

Disons plutôt que ce qui plait dans les nouveaux films se situe davantage au niveau du marketing, qui n’a cessé de marteler le « retour aux sources », cette doctrine nihiliste et hypocrite responsable du marasme dans lequel la saga est plongée depuis des années et qui ne produit rien d’intelligible. Sinon des références constantes et subliminales envers l’art conceptuel de la trilogie classique.

Comme toujours, George Lucas est le bouc émissaire parfait, que l’on charge comme une mule dès que la réalité apparait trop anxiogène. Et la réalité, c’est que Disney a pillé l’héritage avec beaucoup de savoir-faire, en imposant une expérience revivaliste totalement déconnectée du reste de l’œuvre, à destination d’une frange radicalisée.

Les 6 films supervisés par Lucas n’avaient pas cette prétention de donner à chaque artiste la possibilité de se vivre à travers cet univers, mais de travailler au service d’une grande aventure humaine collective. Il y avait de la rigueur et de la tension créative au service d’un projet sur le long terme. Le rêve de Lucas, en somme, qui a été perverti par des réclamations annexes qui plombent précisément cet appel collectif à l’aventure. Cette envie de faire corps.

L’Ep VIII n’est en réalité que l’Ep II du reboot de la trilogie classique. Une expérience inédite et compromissoire qui échoue à donner des gages en termes de légitimité car plombée par des exigences libérales plus que par la recherche d'une vérité artistique.

Dise Nore_85850
04/11/2019 à 10:20

En fait Rian répète sans cesse à qui veut l'entendre qu'il est toujours dans la course pour le rappeler à Kennedy, qui ne répond plus du tout à ces appels. En Rien le vrai troll, c'est Rian.

brucetheshark
04/11/2019 à 10:14

@Riku : MERCI !

popo
04/11/2019 à 08:42

The Last Jedi c'est surtout un Star Wars vraiment ""Disney"" pour le coup, bien plus que les autres encore, avec tous les travers que ça implique, blague à la con ou à la Marvel au choix, moment d'émotion discutable, scénario convenu au possible, personnages sans aucune aspérité, des petits moments 'merveilleux' mais gênants en fait (y auraient du mettre when you wish upon a star à la fin).

Ensuite il y d'autres problèmes le manque d'innovation (nouvelle planète étonnante, nouveaux aliens, nouvelles technologies, ou simplement décors un peu sortant du déjà vu et revu), le problème de respect et de cohésion par rapport aux oeuvres cultent de la 1er trilogie.

Mouai
04/11/2019 à 04:42

@Riku: C'est curieux, tout tes arguments sont des raisons qui sont cités pour ne pas aimer cet épisode par de nombreuses personnes.
La seule chose qu'on peut accorder à Johnson selon moi c'est d'avoir mis du perso et de l'audace, ce qu'on ne trouve pas chez JJ dans le 7.

Mais cette trilogie est très compliquée, elle est produite par des gardien du temple financier, le créateur a été écarté, et tout ce dont ils doivent être sure c'est que ça reste des succès historique au box office. JJ avait les mains liées dés le début, que faire d'autre que de cité à tout va les début de l'aventure, de rééxposer les personnages qui ont une apparence différente, et nous rassurer sur le fait qu'ils soient bien là, et bien les mêmes??
JJ était pris entre les fans, son amour pour SW, et les producteurs, il a réussi a faire un film qu'on ne peut pas vraiment critiquer, c'est un bon pilote de série, on y retrouve ce qu'on connait de l'univers, et on en attend plus, sur le papier tout est possible.

Le travail de Johnson était primordial car il devait nous attaché au personnages, confirmé notre investissement avec cet univers, et recoller à des émotions que la trilogie d'origine nous a procuré, et il a lamentablement échoué, à la fin du film Rey on s'en fout de ce qui peut lui arrivé, Finn n'existe plus, Poe, n'a jamais existé, donc le nouveau casting est HS, Ren fait tout et n'importe quoi il est difficile à suivre... ensuite les figure, on sait que malheureusement Carrie Fischer nous a quitté, Han solo lui a été le premier sacrifié, et malheureusement ils ont dépeint un Luke, intéressant dans sa distance avec les enjeu, mais qu'on ne reconnait pas, on admet qu'on puisse changer à ce point mais c'est une fiction et on avait besoin de cet attachement à Luke pour connecter au nouveau casting.

Donc même si je pense que plusieurs personnes peuvent se tromper en même temps, même si la critique de fan hardcore est ridicule très souvent. Lorsqu'on parle de trahison, lorsque des gens sont dégouté de star wars et ont perdu leur intérêt pour l'univers à cause d'un film il faut le prendre un minimum en compte. Rien Johnson avait une lourde tache sur les épaules, selon moi il n'aimait pas les personnages proposé par JJ, peut être trop lisses pour lui, peut être ne lui permettaient-il pas de dire ce qu'il prévoyait, il a envoyé Finn joué au casino, Poe, a fait du sur place, et il s'est foutu de la gueule de Rey au travers de sa mascarade de formation. D'ailleurs, le fait qu'elle maitrise la force à un niveau déjà jamais vu dans les épisode d'avant sans avoir été formé,constitue déjà un problème a-t-elle besoin d'être formé? on attendait Luke là dessus, on attendais le vieux jedi pour lui montrer que son rapport à la force était chaotique... c'est fait en un sens, mais de manière trop réthorique, et pas assez épique.

Rian johnson a bousé, son film n'est pas une purge, c'est impossible à ce budget, c'est impossible avec un tel univers, il est juste mauvais, et ne fait que reculer le tout alors qu'on a besoin d'avancer, même dans l'ombre, et de s'attacher aux personnages. Rey tout le monde s'en tape, Ren, à la rigueur... mais pareil, Finn et Poe, pff...

Riku
04/11/2019 à 00:56

The Last Jedi est un bon film qui assume ses références et influences historiques, fait renouer Star Wars avec l'âme de Kurosawa qui était son inspiré originale et lui rend enfin son esprit loufoque, presque décalé... et c'est ce qui en fait une bouffée d'air frais alors que ça se prend beaucoup trop au sérieux depuis La Menace Fantôme, tellement au sérieux que le ton général de la prélogie même est davantage absurde tant l'écriture déconne et n'arrive pas à assumer sa gravité au premier degré. Rian Johnson est un mec qui aime jouer avec les codes, les honorer puis les détourner, on l'a vu avec ses films précédents et je prends l'exemple de Brick, son teen-movie d'apparence qui est en réalité un véritable film noir aux influences visuelles variées puisant jusqu'à l'animation japonaise (Cowboy Bebop en tête, qui se confirmera dans Looper qui sera justement un western rétro-futuriste inspiré de Domu l'enfant des rêves et Bebop).

The Last Jedi ne déroge pas à la règle, s'il reste un Star Wars qui n'a pas à rougir face à ses prédécesseurs depuis l'Empire contre-attaque, c'est un film qui s'inscrit avec cohérence également dans la filmographie de Johnson, ce qui en fait un film d'auteur avec un cœur indépendant et un budget pyrotechnique de blockbuster tentpole. Un film hybride résolument libre, soucieux de sa liberté et de rendre à Star Wars son originalité primaire, son étrangeté exotique qui en faisait un choc dépaysant en 1977. Johnson y cite Kurosawa comme George Lucas avant lui mais de manière bien plus subtile, là où le seul bon Star Wars réalisé par Lucas était un remake de La Forteresse Cachée camouflée sous les idées visuelles de Valérian et Laureline, Johnson fait de Rashōmon le cœur de son film, la clé de son intrigue principale. Il cite également Sergio Leone en deux temps, la première est explicite, visuelle lorsque Luke fait face au Premier Ordre comme Joe le Manchot debout devant ses adversaires dans Pour une poignée de Dollars. Le deuxième temps de la citation de Leone est la manière dont Johnson s'approprie les codes rigides de Star Wars et les guide ailleurs, replace le rêve et le cinéma au centre d'un produit devenu égérie commerciale et pub pour jouets géante depuis 1983. Il rappelle que Star Wars reste une aventure spatiale fantaisiste où le mystique cotoie le grotesque, où le romantique fricotte avec l'épique avec ce qu'il faut de second degré sans jamais tomber dans le piège du cynisme.

The Last Jedi est à Star Wars ce que Logan est à Marvel, une anomalie dans la machine bien huilée, un 1 dans une ligne de 0. Il est le crépuscule des idoles, la table-rase qui rappelle que, parfois, quand un film de paye une identité forte et radicale, que l'alchimie de la photographie, des acteurs, d'une direction artistique efficace privilégiant le palpable et le savoir-faire pratique, on obtient quelque chose qui dépasse le cahier des charges et on surpasse le produit nostalgique et/ou qui cabotine avec complaisance dans l'auto-référence (coucou Marvel). The Last Jedi, comme Logan avant lui, défie la rigidité de codes ridicules qui n'ont pas lieu d'être, prend les attentes spécifiques des pseudo-experts de Star Wars pour questionner leurs certitudes et servir ce que tout objet cinématographique se doit de faire : surprendre et divertir.

À toi de voir si tu es capable de ravaler ta frustration et d'accepter une proposition de cinéma, probablement la dernière avant que Star Wars ne se moule à la formule consensuelle, aseptisée, prévisible et sans la moindre personnalité de Marvel puisque c'est ce que souhaite le public, ce public qui rejette le cinéma et qui préfère un divertissement instantané qui ne remet jamais en question une quelconque certitude et n'apporte rien à son paysage médiatique et culturel... et pourtant....encore une fois, The Last Jedi jouit de la meilleure réalisation technique de la saga depuis l'Empire contre-attaque, du meilleur montage et de la plus belle photographie qu'on n'ait jamais eu chez Star Wars, d'instants de flottements contemplatifs et dégage de l'émotion et une mélancolie véritable sans jamais forcer le trait à coup de surjeu, d'écriture grossière ou de fan-service.

The Last Jedi est autant un Star Wars qu'un film de Rian Johnson. Un film crépusculaire sur la quête de soi, la valeur de l'enseignement de l'échec, l'importance du rêve et de l'espoir dans un monde déchiré par l'exploitation des pauvres par les riches, le fascisme et l'économie de guerre. Il est une étincelle d'espoir dans le tout-venant d'Hollywood et rejeté par une horde de fans uniformisés qui ont perdu leur capacité à s'émerveiller devant un spectacle audacieux qui ose défier n'importe quelle attente. Un Star Wars qui préfère se recentrer sur l'esprit du cinéma, rien que par ses influences et choisit de tracer sa propre route jusqu'à sa sublime et onirique dernière image, plutôt que de citer avec prétention Bible et mythologies dans un récit narrativement pauvre qui va partout et surtout nulle part.

Comme Blade Runner 2049 juste avant lui, The Last Jedi est une suite risquée mais royale dont Rian Johnson a su, comme Villeneuve, pousser les gimmicks, propres aux œuvres originales, au paroxysme de leur forme afin de faire émerger quelque chose d'incroyable dans le paysage hollywoodien actuel : transcender le produit pour en obtenir un film, un vrai.

Et ça, en soi, c'est dingue.

Nyl
04/11/2019 à 00:42

@Aghast

L'univers étendu (legend maintenant) était plus de la fanfiction qu'autre chose. Ce n'était pas canon (pour moi, tout ce qui est après le 6, sont des fanfictions et ne sont pas canons) . Donc, non, ce n'est pas de la trahison puisque que ce n'est pas inclus dans le canon de SW.

Alors que le IX, sera canon, lui.

Geoffrey Crété - Rédaction
04/11/2019 à 00:24

@Micju

Vous êtes sur un site qui a été plutôt doux et nuancé sur SW7 et SW8, a beaucoup Rogue One, et pas aimé Solo. L'autre article du week-end sur SW ne tape pas dessus : il replace le contexte, les faits, et on s'interroge sur diverses choses côté business. Et invite le lecteur à participer à la discussion.

Sinon, si vous en avez marre de SW, ce week-end on a publié des articles sur Succession saison 2, X-Men la série animée, sur The Morning Show et See les séries Apple, sur Le Mans 66, sur Furie qu'on aime beaucoup, sur Le Roi, sur les codes des films de zombie, sur le jeu vidéo Avengers. A priori, y'a de quoi faire, et la "controverse" c'est pas ce qui nous occupe le plus. Surtout quand on compare une simple news SW, et un dossier 5 fois plus long.

JANGO567000
03/11/2019 à 23:59

Déjà de faire ramener Palpatine dans l'épisode 9, (si c'est vraiment ça), sérieux faut vraiment arrêter Star Wars !!

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