Nash
21/10/2019 à 12:36

Je suis d'accord, avant de se prononcer il faut avoir vu la série dans l'ensemble (du moins la première saison). Vous l'aimez, certes mais il a été incapable de terminer Lost convenablement, laissant la plus part des intrigues sans conclusion et sans réponses (même si il n'était pas seul). De même Leftovers repose sur pas mal de vent... Alors ça peut plaire mais ça ne correspond pas à ce qu'est Watchmen en comic, les intrigues du comic on toutes une fin et les auteurs ne s'éternisent pas des plombes sur certains mystères. A voir mais attention

Geoffrey Crété - Rédaction
21/10/2019 à 12:06

@Haildé

En tant qu'écrivain, vous devez savoir qu'il est impossible de satisfaire tout le monde, et que la pire chose est d'essayer de répondre à toutes les critiques et tordre son travail pour ça. En essayant de plaire à tous, on peut surtout prendre le risque de ne toucher personne.

C'est bien sûr une question de goût. Mais une partie de l'équipe (dont le rédacteur de la critique, Alexandre) a beaucoup aimé The Leftovers. La série a ses défauts, a déplu à bien du monde, mais elle a une identité, une ambition, et ne copie pas la formule et la narration classique des séries. The Leftovers est une série cohérente, dont la part de mystère semble très assumée et délibérée, vs des questions sans réponse pour le plaisir de.

On a mis en évidence les possibles failles et faiblesses de Watchmen, mais en ayant vu seulement six épisodes. Aucune garantie que tout ça n'aura pas de sens, il faut au moins voir la saison en entier pour le savoir. Donc affaire à suivre.

Haildé
21/10/2019 à 11:49

Ecran Large, Effectivement, je suis d'accord avec vous sur les arguments. Ce qui m'agace finalement, c'est cette impression qu'il ne corrige pas ce que l'on peut lui reprocher. En lisant vos articles sur Watchmen, j'ai l'impression que la série reprendra ce que je n'aime pas chez lui. Un récit très lent aux multiples questions sans réelles explications et qui va, pour reprendre vos propos, s'appuyer sur la fidélité du spectateur à vouloir connaitre la suite. En tant qu'écrivain, je n'apprécie pas ce genre de procédé. Ce qui m'a fait tilté sur l'article c'est cette place d’orfèvre sur lequel vous le placez qui me semble bien trop grande pour le monsieur.

Geoffrey Crété - Rédaction
21/10/2019 à 11:36

@Haildé

Au-delà de l'avis de chacun sur le monsieur, rappelons que Damon Lindelof est "juste" l'un des 3 créateurs de Lost, donc la série n'est pas vraiment son bébé, et difficile d'assumer que tout vient de lui (il n'y a qu'à voir Alias de J.J. Abrams pour constater que la ficelle du cliffhanger et des questions vagues était là, omniprésents).
Prometheus a été réécrit par Lindelof oui, mais selon les directives de Ridley Scott qui voulait précisément moins de réponses et liens avec Alien - ce que le premier scénario de Jon Spaihts avait.

Lindelof a en revanche géré The Leftovers à lui seul, ce qui permet de mieux saisir ses ambitions. Et c'est une série qui divise énormément donc logique qu'il soit perçu de manière si différente, selon la sensibilité.

Haildé
21/10/2019 à 11:30

"Damon Lindelof a toujours été un orfèvre dans la construction de ses scénarios". Non du tout. Au risque de me répéter ou de troller ce qui n'est absolument pas le cas, je suis absolument pas d'accord avec vous. Lindelof joue complètement depuis le départ sur son concept du questionnement à répétition sans y apporter de véritables réponses. Tout au plus de vagues piste ( cf Promothéus). Lindelof s'appuie entre autre sur la ficelle du cliffhanger savamment distribuer pour relancer l’intérêt de son public ( cf lost ). Mais au final et l'on s'en aperçoit depuis, il ne sait absolument pas ou il va ni ce qu'il souhaite expliquer à la fin. Les studios ont bien compris l’intérêt d'une telle mécanique, tenir le spectateur en haleine, lui donner juste ce qu'il faut comme informations. Tant pis pour la qualité de l'histoire si toutes les réponses ne sont pas apportées. Alors certes toutes ne sont pas bonnes à raconter et une part de mystère est logique, mais dans une cadre d'un postulat ou l’énigme principale n'est jamais résolue, ça s'appelle du foutage de gueule. Alors non Lindelof est très loin d'être un orfèvre, mais un artisan qui sait parfaitement utilisé les fils de la narration.