Simon Riaux
28/05/2019 à 11:00

@Peck

Le genre ne se limite pas du tout aux "brawlers".
D'ailleurs le Godzilla de 2014 y était très fidèle.
A titre d'anecdote, on y voyait beaucoup plus la bête que dans le tout premier Godzilla de 1954, réalisé par Hishiro Honda.

corleone
28/05/2019 à 10:59

EL vous qui savez tout est ce que GODZILLA 2 Bénéficie d'une Co prod avec la Chine comme pour MEg? J'ai pu lire sur Wiki que la production a fait escale dans un studio en Chine?

Peck
28/05/2019 à 10:50

C'est drôle, cet article souligne le fait que le Godzilla de 2014 soufflait le chaud et le froid, et pourtant, en lisant, j'ai l'impression que ce premier film demeure meilleur pour l'auteur... Je rappel quand même que le principe d'un Kaiju Eiga c'est de MONTRER les monstres, ou tout du moins d'en faire quelque chose, pas de les cacher ou de faire monter la sauce pour ensuite te foutre une ellipse à la con, je comprends pas comment on peut valider ce principe qui est contraire au genre. C'est pas intelligent, c'est juste con, d'autant plus que le côté "Brawler" du genre est mis totalement aux oubliettes si ce n'est dans le final expédié... Le Godzilla d'Edwards avait juste pour lui ses quelques jolis plans, avoir une belle mise en scène c'est cool, mais quand t'a rien à montrer, c'est un peu comme une passoire pour boîte de conserve, ça sert à rien, et c'est pas le final expédié qui viendra changer la donne. Le Godzilla de 2014 était un mauvais film qui pensait pouvoir jouer avec les codes sous prétexte de se faire passer pour quelque chose d'intelligent (un peu comme Star Wars 8 quoi, mais en moins pire).

Ah oui, et pour ça : "Le partis pris du premier film avait permis à Gareth Edwards d'orchestrer de grands moments sensationnels, entièrement pensés comme des morceaux de son et lumière. Des scènes qui en faisaient une superproduction fragile mais spéciale, dotée d'une vraie force de cinéma." Désolé, mais quand je lis ça, j'ai du mal à prendre le truc au sérieux. Le Godzilla de 2014, de grands moments sensationnels... Doté d'une vraie force de cinéma ??? Lol. Encore une fois désolé, je rigole, mais on a pas dû voir le même film je pense... :-D.

Voilà, je voulais intervenir non pas sur le film de Dougherty (puisque je ne l'ai pas encore vu), mais sur celui d'Edwards, dont certains aspects (du film) me semble très exagéré dans cet article, et pas qu'un peu.

Ringo
27/05/2019 à 23:23

Parler du sort des protagonistes humains, insignifiants à côté de monstres hauts comme des buildings, ce n'est pas bien grave en définitive. Les personnages du premier étaient inintéressants au possible, ceux de ce film et du suivant le seront aussi. Faut déjà justifier et admette qu'un gros lézard défende le monde des hommes, alors de là à en faire des enjeux dramatiques potentiellement écrasés d'un coup de queue ou écrabouillés par une papatte, bof. Me fait toujours marrer que les militaires tentent toujours de mitrailler ces bestiaux. Cela ne set à rien, mais on le fait quand même. J'irai le voir pour les monstres et le spectacle, et les visuels crépusculaires qui ont l'air renversants.

Geoffrey Crété - Rédaction
27/05/2019 à 23:04

J'arrive après la bataille mais bon, pour réagir

@Stéphane @Celifius

Pourquoi oppose de manière si caricaturale cinéma d'auteur et blockbuster ?
Le blockbuster n'a donc pas de scénario et héros ? N'est-ce pas encore plus important même pour ancrer les enjeux dans ces univers fous et hors-normes ?
Ce cinéma n'a t-il pas forgé des personnages iconiques, preuve d'une vraie écriture ?
N'a t-on pas des super-auteurs comme Spielberg, Nolan, ou autre, qui officient dans le domaine des superproductions, et dépassent ces vieux clivages désuet entre "auteur" et "blockbuster" ?
Être un peu exigeant avec les blockbusters, n'est-ce pas la moindre des choses ? La norme est-elle de bouffer sans questionner (ou laisser les autres le faire) ce cinéma, sur le motif de "on veut que ça pète et ça se bastonne donc rien à faire du scénario" ?

Aliens est un bon exemple. C'est un modèle d'écriture, articulé autour d'un personnage si fort qu'il hante encore aujourd'hui le cinéma. Ripley est une héroïne magnifique, précisément définie. Et si James Cameron a réussi à ce point sa suite, c'est parce qu'il l'a explorée : le motif de la maternité résonne partout dans le film, de Newt à la reine des aliens. C'est l'exemple parfait de l'importance de l'écriture, de la cohérence entre action et spectacle, et personnages et intrigue.
Même les personnages secondaires sont hyper définis.
Précisément ce qui manque à Godzilla 2 selon moi.

La critique est clairement articulée autour du spectacle, de l'intro à la conclusion. La note vient de là. Reste qu'on peut très bien avoir ça en tête, tout en voulant un scénario et des héros. Sinon, toute démonstration de force en pyrotechnie et VFX serait synonyme de bon spectacle, et je doute que ce soit le cas pour n'importe quel spectateur...
Par ailleurs, une large partie de la critique est dédiée au spectacle. Aux effets, à la mise en scène de l'action. Au visuel, donc, pour réagir sur ça.

Comme d'hab, chacun devrait aller se faire son propre avis. N'hésitez pas à aller voir Godzilla 2 et venir partager votre sentiment.

bles@mba
27/05/2019 à 22:03

le film donne bien envi vue sur l'aspect spectacle

Karev
27/05/2019 à 21:36

vu le film et je suis assez d'accord, j'ai eu l'impression d'être devant du mauvais Emmerich dès que ça blablate (les longs tunnels de dialogues des personnages clichés et inintéressants, sérieux encore en 2019 ?) par contre quand les monstres déboulent, bordel ce spectacle et le dernier plan iconique annonce quelque chose de surexcitant pour Godzilla vs Kong, au point que je me demande comment ce dernier va faire pour réellement être digne de son adversaire vu ce qu'il va devoir affronter.

tom's
27/05/2019 à 20:17

OK avec la rédac' pas vu mais le fait d'avoir des perso creux empêche de s'inquiété de leur sort, les réactions et un raisonnement logique incohérents c'est les 3/4 des films us actuel, des choses qu'un spectateur écrirait mieux que le scénariste lui même parfois c'est dire la liberté de manoeuvre qu'as pu avoir Dougerthy sur le fait d'avoir des perso un minimum écrit dans un film a Spectacle, l'industrie as oublié ou pas vu les +gros succès de l'époque étais axé sur des vrai caractères qui vivent l'incroyable, ces mecs sont il seulement fan de ciné long débat lol

MadMcLane
27/05/2019 à 19:05

Certains commentaires sont vraiment ridicules. Alors oui, on va voir un blockbuster pour le spectacle certes, mais demander un minimum d'effort sur le scénario ne me semble pas exagéré. Maintenant si pour certains voir des trucs qui pètent pendant 2 h avec un scénario débile et un jeu d'acteur pourri suffit (merci transformer), tant mieux. Mais ne nous reprochez pas d'attendre un peu plus de ce type de film non plus.

Simon Riaux
27/05/2019 à 18:17

@Stéphane

Le terme blockbuster désigne le budget et les sommes dévolues au marketing. Point barre. Et s'il y a bien un domaine où le visuel prime, c'est bien le cinéma d'auteur...

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