tomtom
30/05/2019 à 17:47

Film nul. Pire que celui de 2014 qui avait le mérite de proposer une mise en scène, une narration plus ou moins cohérente et un semblant d histoire. Ce film enchaîne les facilités scénaristique sans aucune mise en scène, aucun suspense, juste des images placé ici et là en espérant que ca claque à l image ( mais même pas... Et pourtant je l ai vu en dolby machin truc). Et il y a aussi ce gros problème des derniers gros films, les effets spéciaux sont assez mal intégré et il n y a pas beaucoup de contraste. Bref. C etait bien nul et pourtant j y allais avec une boisson gazeuse et des friandises et en laissant mon cerveau dans ma voiture. Au moins celui de 2014 proposait une mise en scène et des scènes beaucoup plus spectaculaires ( de mon point de vue). Rien à sauver de celui la. Histoire nulle mais vraiment nulle. Personnages inexistant ( elle sert à quoi zhang yiyi ? ). Mais bon c est dans la veine des gros films actuels.

Baneath88
30/05/2019 à 13:41

Belle déception pour ma part, ce Godzilla Roi des Monstres.
Celui de 2014 (réalisé par Gareth Edwards) n'était peut-être pas un modèle en ce qui concerne ses personnages, mais ils avaient au moins le mérite d'être cohérent dans leur académisme.
Ceux qu'on nous présente aujourd'hui avaient du potentiel (cellule familiale éclatée), tout comme la thématique Monarch vs Anti-monarch vs gouvernements. Mais tout ça est expédié sans vergogne et les personnages exécutés sans sommation.
Restent les monstres, et heureusement ils sont à la hauteur. De leur réputation et de leur charisme (mis à part Rodan, un peu délaissé), et de leur portée.
Et si, le genre Kaiju Eiga va un peu plus loin que la destruction jouissive purement vaine. Depuis 54, c'est aussi l'histoire humaine qui l'irrigue (bien avant que ça ne dérive au rouleau-compresseur débilitant). Celui de 2014 avait le mérite de ne pas verser dans la mode Transformer-like stupide ou le Marvel "fast food-cinematic universe".
Malheureusement celui-ci en prend le chemin...et c'est désespérant.

Geoffrey Crété - Rédaction
28/05/2019 à 18:21

@Peck

J'ai clairement dit que je trouvais le film de 2014 bourré de défauts, surtout niveau narratif (je n'ai jamais parlé de "qualités narratives" d'ailleurs).
Mon avis est clair dès l'intro, et sur la critique du collègue en lien (tout en bas, "autre avis"). Entre le défendre et le détester, je me place entre les deux - j'admire certaines choses et scènes, et trouve le scénario et les enjeux bidons. Ce film partage passionnément depuis sa sortie, rien d'étonnant donc.

Ici, je réagis aux questions sur la place si importante accordée aux personnages humains, et leurs enjeux, dans mon avis et le texte. Si j'en parle autant, c'est parce que c'est central dans les deux films, surtout celui-ci. Ce n'est pas un choix ou un envie personnelle : c'est appelé par le film.

Savoir si oui ou non les humains et leurs problèmes devraient être autant au centre, c'est une autre question. Savoir si c'est réussi, encore une autre. C'est ce que je signalais puisque le débat mêlait la critique, et des interrogations légitimes mais qui vont au-delà, et sont trop riches pour être réglées dans les commentaires en parallèle.

N'hésitez pas à venir dire si vous trouvez ce Godzilla II plus réussi, sachant que c'est exactement ce que j'explique dans la critique : cette suite me semble avoir été faite pour ceux qui ont été frustrés, pas convaincus, voire énervés par le film de 2014. Tant mieux, tant pis : à chacun de voir. Les deux sont différents, avec des défauts et qualités différents, mais il n'y a pas de gouffre qualitatif à mes yeux. A chacun de voir ce qui résonne le plus avec lui.

Et je termine par un ;) histoire de rappeler que bien sûr, je viens pas vous convaincre, la logique est le débat et c'est pour ça qu'on a rappelé d'emblée que la diversité des opinions est le centre de la discussion.

Simon Riaux
28/05/2019 à 18:13

@Peck

Alors comme j'ai pas des masses de temps, je vais être assez rapide et lapidaire (pas par agacement hein, juste pour aller vite).

Les films de la Toho étaient essentiellement des films d'exploitation, ce que n'est pas le Godzi de 2014, donc, une partie de ses ressorts et de sa narration ne suivent pas la même logique.

Perso, le personnage principal me va très bien, et je le trouve bien plus intéressant et mieux écrit que le tout venant du héros de blockbuster. Son aspect pâlot initial me semble volontaire et pris en charge par le récit. Ce n'est pas pour rien que le héros "haut en couleur" prend une fessée au bout de 20 minutes. C'est pour colorer emotionnellement son fils (pour moi ça marche) et enfin, le film le traite, et l'humanité à travers lui comme un héros dramatiquement impuissant.
C'est un démineur, et ultimement, il ne pourra même remplir cette mission, même à l'instant le plsu crucial. Lui comme ses semblables sont totalement dépassés et doivent accepter de s'en remettre à une force supérieure.

Ca peut sembler déceptif, je l'entends très bien, mais il me semble que ça relève d'un choix, pensé par la mise en scène, et assez intéressant.

Peck
28/05/2019 à 17:59

@ Geoffrey Crété (& Simon Riaux aussi, tant qu'à faire)

"questionner le genre, redistribuer les forces en place, plutôt que de répéter la formule, et que ça vous semble dommage ou carrément débile, c'est encore une autre question"

On parle bien du Godzilla d'Edwards là... Parce que questionner le genre et ne pas répété la formule je veux bien, mais c'est pas non plus comme si le film avait réussi son pari, les personnages dans le Godzi 2014 sont inintéressants, et le seul perso intéressant du film, on décide de le dézinguer après 40 minutes... Donc je veux bien, mais non en faite.

On peut bouleverser les codes, mais pas à n'importe quel prix, je suis désolé. L'essence même d'un Kaiju Eiga, c'est le pouvoir de destruction des kaiju et l'impuissance de l'homme face à ce pouvoir, c'est aussi simple que ça (faut arrêter de chercher 12h à 14h), et c'est là que le côté "Brawlers" entre en jeu (donc venir dire que ça ne se limite pas à ça ou que ça n'a finalement que peu d'importance, mais juste non en faite, je suis carrément pas d'accord). Chose qu'Edwards n'a visiblement pas compris avec son film, qui se contentait de montrer des villes dévastées après le passage des "monstres". À aucun moment j'ai ressenti le pouvoir destructeur des "titans" si ce n'est un tant soit peu dans le final expédié... Donc oui, quand je vais voir un film estampillé Godzilla, je veux voir des monstres qui se tabassent et des immeubles tombant sous leurs coups et je veux voir l'impuissance de l'homme face à ces titans, ça ne va pas plus loin. La valeur humaine, je m'en cogne un peu, ce n'est pas l'essence d'un Kaiju Eiga, et qu'on me parle pas de portée symbolique, le 3/4 des films du genre n'en ont pas et le reste oscille entre le raté et le tout juste correct. Le traitement des humains a toujours été traité par dessus la jambe dans les Godzilla (et celui d'Edwards ne fait pas exception. Donner un point de vue humain ne veut pas dire traitement réussi), je peux tout juste retenir le premier film de 54 et Giant Monsters All-Out Attack, qui parvenait tout deux à rendre ses personnages empathiques et a symbolisé véritablement leurs monstres (le Godzi de 54 est clairement une parabole du traumatisme de la bombe H), mais ça reste clairement des exceptions dans un genre où le traitement humain à principalement toujours été le cadet des soucis.

Donc pour répondre, je ne minimise pas, je demande simplement d'un Kaiju Eiga d'être un Kaiju Eiga, et pas autre chose.

Mais bon, visiblement, le Godzi de 2014 a été apprécié en ce lieux, ce qui n'est pas du tout mon cas. Chacun son truc, la diversité, tout ça... Je donne juste mon opinion vis à vis d'un article qui me parait un peu disproportionné quand il s'agit de souligner les soi-disantes "qualités narratives" du film de 2014. C'est un débat, pas une critique, même si mon "je pense qu'on a pas dû voir le même fim" peut prêter à confusion, mais c'était plus humoristique qu'autre chose (d'où le lol et l'émoticône grand sourire).

Et donc, je pense en effet que je risque fort de trouver ce nouveau Godzilla largement meilleur que celui de 2014 (et c'est d'ailleurs globalement ce qui ressort des avis générales).

Geoffrey Crété - Rédaction
28/05/2019 à 16:01

@Peck

Nous ça nous intrigue quand on minimise à ce point l'importance des personnages humains et des enjeux dans un film comme ça, pour créer de la tension, de l'empathie... de l'intérêt en somme. Sinon, ça se résume à des "bastons de latex" oui, ce qui peut vite devenir vide, répétitif après tant de films et de copies (et même ces bastons en latex ont souvent eu du sens, une portée symbolique, donc le lien avec l'humain reste majeur).

On ne parle pas d'un drame shakespearien, mais simplement de la valeur de ces humains qui occupent finalement la moitié, les 3/4 de l'écran ici. Ne pas en parler serait donc parfaitement étrange.
Et encore une fois : si quelqu'un a envie de questionner le genre, redistribuer les forces en place, plutôt que de répéter la formule, et que ça vous semble dommage ou carrément débile, c'est encore une autre question. Dans cette critique, je parle du film, et le film fait ce choix. Ce n'est pas mon avis : c'est un fait, assez évident face au film. D'où l'importance d'en parler longuement dans la critique.

Peck
28/05/2019 à 15:21

@Simon Riaux

Non, le genre ne se limite pas au Brawlers, mais il fait partie intégrante, et est même indispensable j'ai envie de dire. Le tout premier Godzilla (qui justement, date de 54...) et un autre opus dont j'ai oublié le titre, ce sont des cas exceptionnelles.

Mais bon, moi ça me fait toujours rire l'importance qu'on donne au "drama humain" dans un genre (le Kaiju Eiga) où 90% des films sont de la baston de monstres en latex dans des décors en cartons-pâte. Pour moi, le film d'Edwards a occulté ce qui fait le sel de ce genre de métrage, et quand on retire le sel, ça n'a plus énormément de goût.

corleone
28/05/2019 à 11:12

merci EL, j'ai aussi trouver ca sur wiki "Wanda Qingdao Studios". Perso jespere que ca va chiffrer et rapporter car je ne serait pas contre de voir 3 films par an sur Godzilla ;-) a la sauce MCU, J'ai vu tout les films kistch godzilla et les refaire avec tout le bestiaire avec un busget hollymoodien peux claquer !

Geoffrey Crété - Rédaction
28/05/2019 à 11:07

@corleone

Effectivement ce Godzilla II est en partie soutenu par Huaba Media, une société chinoise qui s'est alliée à Legendary et Warner. Pas (encore) de détail mais le deal est présenté comme très important.
Huaba va donc aider à assurer la promo et ouvrir les portes en grand du marché chinois, comme En eaux troubles et Venom.

Geoffrey Crété - Rédaction
28/05/2019 à 11:01

@Peck

Ce n'est pas une impression : c'est clairement ce que je dis.

Ce n'est pas parce que c'est le principe, que ça ne doit pas être questionné et tordu, surtout après tant d'années d'exploitation. Il n'y a rien de sacré. Je ne suis pas spécialement charmé par le film de 2014, mais il avait au moins un point de vue, un souffle de cinéma, des images marquantes.
Et je pointe du doigt les limites de ces choix dès le début (notamment le scénario et l'utilité de tout ça).

J'écris bien que celui qui cherche de la baston entre gros monstres et rien d'autre, sera sûrement conquis par Godzilla II. Même si ça sert là encore d'illusion pour moi, puisque niveau écriture, enjeux, ambitions narratives, mythologie et mise en scène, ça cache la misère ordinaire. Je préfère un blockbuster très bancal mais traversé de fulgurances, qu'une superproduction qui remet les curseurs dans la zone de confort pour offrir le spectacle moyen et propre.

Comme d'hab, ce n'est qu'un avis. Aux habituels "on n'a pas vu le même film", "je rigole" "je suis pas d'accord donc difficile de vous prendre au sérieux", on répond toujours : la diversité des avis, c'est sain et normal. De notre côté, ça ne nous surprend ou dérange jamais.
On n'ira jamais vous rire au nez si vous pensez différemment, pour la simple et bonne raison que personne n'a tort ou raison. Godzilla partage la rédaction, donc ça commence dans l'équipe. Et c'est avec cette curiosité et ce respect qu'on travaille au quotidien, pour alimenter les échanges et les articles ;)