FafanLeFanu
08/10/2018 à 16:48

J'avoue aussi ne pas avoir clairement compris non plus la motivation de la mère et la dernière réaction du père. C'est vrai que même si cela ne m'a pas empêché d'apprécier grandement ce film, c'est tout de même un peu frustrant. Il a y a beaucoup de parallèles établis entre les parcours des personnages, les loups et la mythologie inuit. Mais il m'a manqué une chose pour faire le lien entre tout ces éléments. Après cela n'enlève rien au film, à son ambiance, à la qualité de la mise en scène (pas si différente que Green Room et Blue Ruin quand on parle de violence).
Par contre qu'entendez-vous par la représentations des espace mentaux? La façon dont les décors renvoient les tourments des personnages?

C'est vrai que je m'attendais aussi à un film plus resserré et bourré d'humour noir, comme Happy Murder, Blue Ruin ou Green Room, pensant que Jeremy Saulnier et Macon Blair resteraient dans leur zone de confort. Mais le film prend le temps de construire son ambiance et ses personnages et se révèle dénué d'humour (ou alors j'ai pas compris les blagues). Et je n'en suis finalement pas si mécontent.

drocmerej
08/10/2018 à 15:34

@M.Riaux
L'expression "après que" est suivi de l'indicatif !!! On doit dire et à fortiori écrire "après qu'il a été enlevé par les loups", même si cela peut faire mal à vos oreilles habituées à l'égarement du bon usage.
C'est l'expression "avant que" qui doit être suivie du subjonctif.
"Avant que" implique une éventualité (ce qui explique le subjonctif) alors que "après que" induit la notion d'une action déjà accomplie. Écrire "après qu'il ait" c'est donc non seulement commettre une faute de conjugaison mais faire un non-sens

Pour s'en rappeler, on peut retenir cette phrase : "avant qu'une chose ne soit faite, on ne peut la faire. Mais qu'après qu'elle est faite, elle n'est plus à faire."

Sans rancune.

Euh
08/10/2018 à 15:11

J'ai aimé Blue ruin et Green Room mais là je suis plutôt d'accord avec Sanchez, ça pète plus haut que son cul, j'espère que ce réal n'est pas en voie de Villeneuvisation , cette gravité et ce sérieux pour un truc qui ressemble à une série B de luxe (des mises à mort à la Michael Myers et une fusillade bourrine sortie de nulle part)... Allez en espérant que le prochain ressemble plus à un green room qu'à ce machin prétentieux

JK
08/10/2018 à 15:06

Des personnages antipathiques aux motivations improbables. Des beaux plans et un rythme poseur ne suffisent pas. Grosse déception après le bien fichu Green Room.

Simon Riaux
08/10/2018 à 14:46

@yui

Alors il y a une raison assez claire à cela, mais c'est un peu compliqué de vous répondre sans spoiler comme des cochons.

Boddicker
08/10/2018 à 14:43

Saulnier est un réal énorme au même titre que Villeneuve à mon avis.
À voir aussi l'étonnant "I Don't Feel at Home in This World Anymore" de son pote Macon Blair, jamais critiqué sur écran large... hélas il y a trop de boulot avec Marvel et Star Wars?
Cheers.

yui
08/10/2018 à 14:29

beau plan , tres belles images , beau cadrage. En revanche , tres grosse lacune sur la motivation des protagonistes , sur ce qui les pousse à agir , ( un exemple tout bete : pourquoi la mere a tué son fils ? qu'on m'explique )

snake88
08/10/2018 à 13:58

Un peu trop cryptique par moment mais ça rentre tranquiloui dans le top 5 des meilleures production netflix ! Et puis cette mise en scène...

Sanchez
08/10/2018 à 13:45

Cette série B veut se prendre pour une série A en pétant plus haut que son cul, à l’aide d’une ambiance ultra lourdingue et dénué d’humour, mais très bien filmé et interprété par des comédiens à qui on a demandé de parler au ralenti. Froncement de sourcils sont sur tous les visages des interprètes pour en rajouter dans la fausse gravité de la chose, ou dans son invraisemblable connerie.

Snake Plissken
08/10/2018 à 13:22

J'ai adoré ce film avec son ambiance glaciale et son histoire dépeignant des personnages si différents dans leurs personnalités et pourtant tellement proches dans leurs esprits torturés. On y retrouve d'ailleurs certaines similitudes avec le film Prisoners de Denis Villeneuve, notamment avec cette image froide et bleutée, accompagnée d'une bande sonore subtile et saisissante. C'est ce genre de film que je caractérise de contemplatif, pas seulement sur le plan visuel mais dans sa globalité. Merci Netflix de donner les moyens et surtout la liberté à des réalisateurs bourrés de talents !

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