Ded
28/09/2018 à 01:07

J'ai tout lu avec intérêt. Un bémol concernant "faut-il nécessairement être d’accord avec les deux artistes pour apprécier leur travail ? Il nous semble que non".
Comment apprécier leur humour corrosif et salvateur, leur regard bienveillant posé sur des échantillons de l'humanité toujours peu glorieux et souvent franchement pas reluisants qui peuplent leurs métrages, sans être en osmose avec leur approche aussi tendre que cynique ?! J'ai connu pas mal de monde hermétique, voire même hostile, à cet univers iconoclaste et toute l'irrévérence malicieuse qui le compose. De ces carriéristes réactionnaires qui s'indignent des "unes" de Charlie parce qu'ils ne les comprennent pas et qui courent rire grassement à la projection d'un "Mais qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?" et autre "A bras ouverts" en gobant bêtement le pseudo message antiraciste dont ils disserteront dogmatiquement le lendemain à la machine à café, après s'être éructé mutuellement à leurs faces hilares les "meilleurs" gags et dialogues frelatés de ces monuments de bêtise et de mauvais goût !
Franchement je les imagine mal appréciant Kervern et Delépine... et c'est tant mieux !...

requin
28/09/2018 à 00:09

en attendant si l'extrême droite ou gauche était passée, on serait encore en état de guerre civile et ce film n'aurait pas été fait et JD aurait émigré aux usa où il aurait demandé la carte verte. Macron à du bon et le coup du Earth great again c'était cool, ça faisait bien 15 ans que j'avais été content d'être français.

F4RR4LL
27/09/2018 à 22:25

T'exagère, si il y a bien un cinéma français qu'il conviendra de conserver, c'est bien ces deux-là. Le reste peut aller ad patrès.

Sharko
27/09/2018 à 21:35

Pas de fausse joie! Le cinéma français continuera à nous abreuver de comédie indigeste que le peuple ira se délecter. Il suffit de voir Climax se faire battre par Les Deguins. Le cinéma contestataire à ses limites et ces limites sont le CNC, les exploitants de salles et le financement par les chaines de télés.