Decker
04/08/2018 à 00:23

Film complétement débile, Toutes les 5mn ça tourne au grotesque, et Tom Cruise court partout... un vrai nanar bientôt culte...

amds
02/08/2018 à 20:50

Pauvre Henry Cavil quand même ça te flingue une carrière un rôle comme ça, surtout que le film est très exposé, un des pires personnages de tout la saga.

Melia
02/08/2018 à 18:26

Bon ben moi j ai adorer cela change des films de super heros mais je vois que les adorateurs des films made in marvel sont la avec leur argumentation a la noix c est comme si c etait l ennemi a abattre verra t on les même trolls lorsque Glass de shyamalan sortira ? C est sur vu que c est pas du Disney ou du Marvel pour ma part ca c est du cinéma et maintenant on passe la seconde avec Glass et le nouveau Tarantino

Elodie
02/08/2018 à 10:53

Essai 1

Baneath88
01/08/2018 à 11:11

Bon film et bonne suite.
Fallout est sûrement le plus généreux en termes de pyrotechnies et cascades. Et le tout sans abus de CGI, voilà qui fait un bien fou.
McQuarrie fait preuve d'une vraie maitrise, et la réussite est encore plus éclatante que pour Rogue Nation. Tom Cruise est fidèle à lui-même. Le rest du casting est à la hauteur.
Bon, par contre, soyons sérieux 2 minutes: la franchise n'a quasiment (?) plus de lien avec l'espionnage. Ici, c'est du bourrin avec quelques petites scènes assez malines d'accord mais rayon subtilité, on est pas loin du néant.
Puis encore une fois, rayon histoire et bad guy, on est en terrain archi-connu, sans grande surprise ou réelle remise en cause du canon qu'on nous sert depuis des lustres.
La comparaison avec les Bond de l'ère Craig est sans appel. Le commander a su évoluer d'un volet à l'autre, s'ajustant parfaitement avec les problématiques de l'époque mais également à un niveau plus intimiste. E. Hunt ne bénéficie absolument de cette richesse. Sur les 3 premiers volets, il passait d'une personnalité à une autre sans logique (froid dans le 1er, action-man dans le 2ème, amoureux transi insupportable dans le 3ème). Les trois derniers sont plus cohérents entre eux à ce niveau, pour autant ils n'offrent aucun arc au personnage de Hunt. Il n'évolue pas du tout. Difficile de s'accrocher à un personnage qui est tout le temps sur la même ligne.
Et l'autre problème, c'est que comme T.Cruise est producteur, il ne laisse pas grand chose à ses partenaires. Rebecca Ferguson est peut être la seule à avoir pu briller. Henry Cavill est excellent, mais son rôle n'offre pas de surprise et il n'a pas assez de temps pour discuter ses motivations.

sylvinception
19/07/2018 à 10:32

Il manque la 5ème étoile de l'intouchable Rogue Nation, mais je m'y attendais un peu...
Mais content de voir que ça reste du très haut de gamme, et vivement début Août!!

Geoffrey Crété - Rédaction
14/07/2018 à 15:06

@Lecteur depuis l’origine

Oui, c'est ce que je disais sur la valeur de chaque épisode et la limite des comparaisons.

On peut aussi totalement voir dans le climax de Protocole fantôme que tout est gagné grâce à Cruise, qui se sur-sacrifie (jambe abîmée, crash de voiture) pour tout stopper au dernier instant, tandis que ses collègues suivent des enchaînements simplets du programme de blockbuster (taper, tirer, se couvrir, appuyer sur un bouton, tout ça dans un décor basique).

Dans Fallout, il y a une claire entraide (Benji, Ilsa / Luther, Julia).
Pour la première fois, Luther a une vraie scène avec de vrais dialogues non fonctionnels, et un autre dialogue plus loin insiste sur sa solitude et son sens du sacrifice, faisant de lui, l'espace de quelques instants, autre chose qu'un outil de scénariste.
L'un des coéquipiers n'est pas sauvé par Ethan mais par un autre personnage (là aussi, en miroir avec Rogue Nation).
Ilsa a un enjeu personnel avec un antagoniste, qu'elle règle seule, et que le film place clairement comme sa destinée et une sorte de conclusion de son arc.

On peut parfaitement voir des choses ultra convenues dans Rogue Nation (notamment dans cette fin et ce sauvetage), et considérer que Fallout rejoue de manière spectaculaire cette idée que l'union fait la force, que l'équipe avance ensemble, qu'il aurait été littéralement impossible à Ethan d'y parvenir sans l'aide de l'équipe, et qu'il se révèle à lui-même en assumant une fois de plus un destin joué dans les précédents épisodes, mais clairement explicité ici.
La fin est de l'ordre d'une paix avec sa propre nature, le côté inexorable de ses pulsions qu'il accepte (et que la saga lui laisse accepter sans douleur ou amertume finale), et rejoue sa monstruosité physique (chose qu'à peu près aucun antagoniste de la saga n'a jusque là assumé : Jim, Davian, Cobalt et Solomon Lane n'ont jamais été des adversaires physiques, seul Sean Ambrose l'a été, mais les enjeux autour du personnage d'Ethan étaient bien plus réduits et intimes).

Donc ici, on aurait tendance à ne pas du tout rabaisser cet épisode pour en faire un simple épisode vide et un peu facile. Parce qu'il reste passionnant dans la saga, dans la carrière de Tom Cruise, et dans ce qu'il raconte sur le personnage. On a d'ailleurs prévu de revenir en détail sur ces choses.

Lecteur depuis l’origine
14/07/2018 à 14:41

Si la construction se ressemble en effet dans les films, le traitement diffère assez largement.
Le quatrième a un second degré et une volonté de mettre en avant l’équipe. Le personnage de Renner en est la parfaite illustration.
Sa présence était justement une remise en cause de la formule et de ma mise en avant du personnage de Cruise.
Renner servira pour l’arc de Benji.
Dans le quatrième, Cruise fait son numéro mais la mise en scène montre que c’est insuffisant. A l’image du saut manqué. A l’image de son appui sur un bouton.
C’est Renner Pegg qui emporte l’adhésion du spectateur dans le climax. Car il est un moment d’entraide et où un personnage grandit.
Comme souvent dans un montage, c’est le dernier montré qui est mis en avant.
De plus l’arc du personnage de Paula Paton permet de voir que IMF ne se résume pas à la seule équipe de Hunt.
L’équipe existe, à ses propres enjeux et sans elle, point de réussite pour Hunt.

Fallout n’a plus Renner et Paton, ramène Isla pour une redite, alors qu’avant son personnage était une nouveauté et une thématique en miroir nouvelle dans Rogue Nation.
Dans le climax l’équipe ne fait que suivre un enchaînement des plus convenus et attendue, sans enjeu personnel pour ses membres et suspendue à la réussite de Hunt pour les sauver.
Il ne s’agit plus de sauver un membre tout en montant un piège brillant (Rogue Nation) ou de participer à un but commun qui permet de se révéler à soi même (Ghost Protocol).

C’est mon avis personnel mais même si j’adore Cruise, je pense que ce film risque de décevoir ceux qui attendent une histoire où les personnages les feront vibrer. Surtout si Isla, Benji et d’autres les ont déjà fait vibrer.
Si en revanche on aime voir Tom dans des péripéties impressionnantes même si parfois trop grossières et étirées et où il garde son charme, son énergie, sa force de caractère, alors Fallout est à conseiller.

Geoffrey Crété - Rédaction
14/07/2018 à 12:38

@Lecteur depuis l’origine

Les conflits de Hunt sont rejoués selon une formule plus ou moins similaire à chaque épisode. Arrivé au sixième, c'est sûr que la chose s'essouffle (le conflit avec l'intime symbolisé, encore, par Monaghan ; le conflit entre le coeur et la raison, porté encore une fois par Ilsa ; la hiérarchie et le système qui se retournent contre lui, menaçant de le faire vaciller et se lancer dans sa propre destruction, sauf s'il reste accroché à son but et surmonte l'adversité ; le motif ici clairement explicité du sacrifice d'une vie ou d'un monde entièrement menacé de s'écrouler...).
Et certains éléments sont joués à côté d'Ethan, notamment dans le climax, dans un miroir avec la fin de Rogue Nation autour de Benji (pour revenir à l'idée que l'équipe serait totalement rabaissée ici).

La "pressure" de Fallout n'a rien de minime sur le papier, et le climax veut miser gros vu le décor, les personnages (réunis) en jeu et la menace (après, la sensibilité de chacun... c'est évident).

Mais de manière plus générale, on pourrait s'interroger sur tout ça depuis plusieurs épisodes, et notamment dès le quatrième.

Après, à la rédaction, on trouve surtout cette saga passionnante, pour différentes raisons selon les épisodes, sans forcément les comparer puisqu'il y a à la fois une cohérence globale (passionnante, surtout via le prisme Cruise), et une particularité plus ou moins évidente à chaque film. Et il y aura bien sûr de petites préférences (certains préfèrent Rogue Nation à Fallout, d'autres le contraire...).

Lecteur depuis l’origine
14/07/2018 à 12:19

True character is revealed in the choices a human being makes under pressure - the greater the pressure, the deeper the revelation, the truer the choice to the character's essential nature.
McKee

Soit exactement ce que Rogue Nation était pour Ethan Hunt.
Cela me semble absolument pas le cas ici.
Hunt étant surtout soumis à une pression d’exploits physiques. Sauf au début sur un cas moral qui irradiera dans le reste du film, devenant parfois lourdingue.
Chose que Rogue Nation évitait.

Vous aurez compris que dans la discussion entre Rogue Nation et Falloit, où va ma preference.

Pour Cavill, je vous entends mais ce faisant, c’est un sabotage du personnage et de l’interprétation de Cavill. Il n’était pas obligé d’en faire Henry la loose.

Plus