REA
09/02/2018 à 23:45

"De plus, ce qu’il appelle le politiquement correct n’est pas grand-chose d’autre que l’expression des dites cibles, un peu lassées de servir de punching ball rigolard sous prétexte d’humour."

Nan mais lol. Y a eu des nouvelles cibles, comme le transgenre, mais la fausse morale nous a vite sauté à la jugulaire. Notre civilisation en pleine régression tend à devenir / est devenue celle de DEMOLITION MAN. C'est dire le niveau de "baltringuisme" que nous avons atteint.

Y a qu'à revoir GRAN TORINO (scène du salon de coiffure, scène finale). C'est comme ça que ça se passe. Si les gens sont choqués, c'est qu'ils ont été formaté comme vos maîtres le souhaitait.

corleone
09/02/2018 à 22:45

Oh qu'il a raison la légende vivante!! Quelle époque de mauviettes(et je suis pourtant né très très longtemps après l'époque d'Eastwood c'est dire combien je suis anachronique ou conservateur comme vous voulez mais moi je dirais juste que j'ai des couilles et de la classe comparés aux pantins de ma génération).

Euh
09/02/2018 à 21:50

Je pense qu'il évoque plutôt un état d'esprit qu'il a par exemple montré dans un film comme Gran Torino où le type d'origine polonaise se fait vanner par le type d'origine italienne et vice-versa, sans qu'il y ait un manque de respect. Le tout politiquement correct actuel est une plaie.

Tituto
09/02/2018 à 20:57

Clint est sans doute un bon Républicain mais contrairement à ce que pense le journaliste et certain forumeur le dénigrer et le faire passer pour un facho ne fait pas de ce qu'il dit une idiotie, il suffit d'avoir plus de 30 ans pour se rendre compte que de nos jours la religion est de plus en plus présente, les lobby des minorités beaucoup plus agressif dans leur communication et volonté de se protéger ( ce qui est compréhensible) ,et que d'une manière générale les gens on moins de second degré, tout le monde se prend très au sérieux, ce sent très important et est d'une manière générale beaucoup plus égocentrique c'est vraiment le culte du moi je ( merci les réseaux sociaux entre autre...) Tous ces éléments plus le climat anxiogène mondial font que la vie est quand même je pense moins agréable pour une majorité de personnes...

Gollem13
09/02/2018 à 20:39

"J’ai l’impression que j’ai simplement eu la chance de grandir à un moment où tout le monde riait de tout." Quel est donc ce moment ? Le temps béni de la ségrégation raciale et des strange fruits (nègres pendus aux arbres). Chacun sa nostalgie.

Roukesh
09/02/2018 à 20:26

Il à fait beaucoup de bons films cet homme. Il a l'honneur de ne pas se plier a la pensée unique et de proposer une autre façon de pensée. J'ai beau ne pas être d'accord avec lui, il a le mérite d'apporter une autre vision. Il faut des personnes qui pensent différemment et qui s'expriment.

Hasgarn
09/02/2018 à 20:21

Mon défunt Papa a dit un jour à son jeune fils mon frère, garçon adorable mais Ô combien susceptible : "Bonhomme, si tu es susceptible, tu seras malheureux tout ta vie".
Et aujourd'hui, mon frère est le mec le plus heureux du monde et un artiste du second degré.

Papa avait tout compris.

Dirty Harry
09/02/2018 à 19:16

Chapitre 3 : du retour au bon sens car être dans le vent, c'est la toute l'ambition d'une feuille morte.
Les gens d'avant avaient un truc qui s'appelle de l'honneur et de la dignité : les femmes (on relit Yourcenar ? Elle ne se plaint pas trop de sa condition de femme et rigole de ses topiques les plus ridicules), les homosexuels (on parle du frère de Louis XIV ? Merci tout va bien pour lui et son sens de la dérision) et autres trans-hélicoptères apaches-licornes de mes couilles.
Quant à Eastwood, crachez sur lui, vomissez votre moraline de cul cousu : ça ne changera RIEN. Il restera encore mille ans debout et de marbre (et sans s'excuser comme il est devenu courant dans cette société de « baisse les yeux ») et la société ne sera pas plus « évoluée » avec encore plus d'interdits (c'est juste un nouveau clergé qui se met en place, d’ailleurs l’interdit montre plutôt un échec dans une société libérale). Conseil lecture aux fragiles : "tous victimes" de David Abiker : très fin et très bonne réflexion sur cette culture de gens qui travaillent dans les bureaux sur des travaux sans initiative et prise de risque (donc des fragiles infantilisés car ils accomplissent une tâche pour être flatté par la hiérarchie comme à l'école) qui s'espèrent tous victimes car c'est une façon pour beaucoup de frustrés de développer un p*** de pouvoir revanchard de mesquin et se sentir exister dans ces fourmillères d’anonymes que sont les mégalopoles mondialisées (qu’on peut compléter par Christopher Lasch « la culture du narcissisme »). Noraj de mon partage.

Dirty Harry
09/02/2018 à 19:15

Chapitre 2 : les solutions :
« Mais alors ô grand Dirty Harry, comment faire pour survivre à cet humour qui me blesse tant ? »
Je vais te dire jeune padawan né dans la mauvaise époque : les dites « cibles » n'ont qu'à faire comme leurs ancêtres : jeter leur Ventoline aux égouts, arrêter d'être fragile et d'être offensé par tout et n'importe quoi et développer ce truc inconnu pour eux qui s'appelle le caractère tout en apprenant le second degré (je vous assure qu’en pratiquant cela, on vit mieux même, car la complainte et le chouinnerie n’aide pas au développement psychique). Une nouvelle vie commence pour eux dés demain s’ils commencent à voir la vie en personnes responsable de leur bonheur. Il existe aussi le mépris souverain (lorsqu’on me répond dans des post insignifiants sur des sites cinema par exemple : j’ai tellement de bonnes compensations dans la vie que je m’en fous mais à un point...) et le zapping. Le camp de rééducation pour les mauvais penseurs a déjà été mis en place dans l’histoire et cela n’a pas marché donc faut revenir aux bonnes vieilles recettes (et d’ailleurs les rageux avant de juger, peut etre ai-je été une victime aussi mais que ma façon de voir le monde est de dépasser et sublimer les mauvais actes qu’on eut pu me faire, ou les mauvaises paroles qu’on aurait pu me dire...). Noraj de mon couillonage.

Xav
09/02/2018 à 18:58

Pas d'accord avec la fin de votre article. Au lieu de se plaindre, ceux envers lesquelles les blagues s'adressent toujours selon vous, ont qu'à faire la même chose envers les autres. De plus, aux states les humoristes osent beaucoup plus qu'en France et n'ont pas des jugements continuels qui planent au dessus de leur tête au cas où ils n'iraient pas dans le sens du vent...

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