Numberz
20/09/2020 à 21:52

Quand un film qui s'appelle Black Panther te fait préféré l'antagoniste, c'est qu'il y a un problème.

J'ai largement préféré son apparition dans civil war.

Marvel
20/09/2020 à 21:46

Vu au cinema. Bon film.

Kyle Reese
20/09/2020 à 21:01

Il y a des soirs, il n'y a rien sur les grandes chaines et là 2 poids lourds, 2 gros blockbusters récents d'un coup. Perso je m'en fiche un peu je regarde rarement les films diffusés à la TV sauf exception, rareté. Mais je trouve ça idiot de bruler une cartouche comme ça, d'un coté comme de l'autre.

Black Panther ... Marvel très sympathique, au dessus de la moyenne des Marvels avec des personnages plutôt bien écrit et charismatique. J'avais passé un agréable moment.

Trac
20/09/2020 à 20:42

Sûrement le plus mauvais Marvel depuis elektra et encore j'ai revu elektra il y deux semaines et je lui trouve plus de qualité ... Une purge mauvais scénario , mauvais dialogue , mauvaise réalisation , mauvais FX ... Un sous texte plus que douteux , seule le casting sauve un peu l'intérêt à part la soeur de tchalla que je trouve tout bonnement insupportable . Mais bon quoi qu'on en disent il avait une cible et il a visé juste il a empoché des millions et tout les Afro ont eu du plaisir et ce sont senti fier , oui c'est une arnaque mais tant pis sil a apporté un peu de joie à certains

Marc
20/09/2020 à 19:59

Qu on le veuille ou non ce film est devenu important . Il suffit de voir les réactions à la mort de Bosman et la diffusion de la mimique « Wakanda forever ». Peut être cette critique est elle passée à côté de quelque chose.
En tous cas je préfère celle de Flo.
En ce qui concerne mon opinion , le film ne méritait peut être pas d être nommé aux Oscars dû meilleur film (mais il mérite 10000 fois les autres qu il a obtenu) et il est vrai que effets spéciaux semblent ... pas finis !(si Marvel pouvait encore corriger..).
Mais il ne mérite pas non plus les critiques acerbes d écran large , qui sont parfois peu compréhensibles. Je pense notamment de l écritures des personnages qui me semblent fines, parfois poétiques . Je m en suis notamment rendu compte en regardant Aquaman, le film dc qui se rapproche le plus. Certes aquaman est mieux fait mieux réalisé, mais l écriture des personnages , de leurs relations , des dialogues sont bien en deçà de celle de Black Panther.

Flash
20/09/2020 à 19:37

Film médiocre, scènes d'actions illisibles la plupart du temps, scénario fainéant, FX assez laid.
Les costumes sont réussis, le casting aussi, mais c'est quand même dans le bas du panier des films Marvel.

Hank Hulé
20/09/2020 à 19:20

L'un des pires Marvel : trop long, trop chiant, trop simpliste, trop mou. Mais y a des noirs donc faut kiffer sous peine d'être un gros facho.
Ben non c'est juste pas bon

warriors
20/09/2020 à 18:53

un des meilleurs marvel

Flo
31/01/2020 à 13:16

Alors c’est quoi Black Panther ? La Marvel Way, c’est à dire (pour les comics d’origine) prendre une contenance typée et/ou sociale pour mieux faire de l’action/aventure différente, plus exotique, où les archétypes habituels y sont moins centraux qu’à l’accoutumé (c’est pas le blanc Tarzan quoi)…
Pour, par la suite, y traiter vraiment de cette contenance sociale par des biais allégoriques. C’est de l’entrisme au sein d’une machine commerciale en gros…

Pour le cinéma, idem, mais en suivant donc un chemin déjà bien balisé avant par ailleurs. On peut certes parler de « Roi Lion » avec des humains, ou se rappeler du précurseur Blade (plus super anti-héroïque en fait) ou même du pauvre Steel…
Mais surtout, d’une flopée de thèmes que Marvel, quel que soit le studio, a traité depuis X-Men 1.
Ainsi, dans l’opposition symboliques de Forces entre 2 antagonistes ayant chacun de bonnes raisons de faire ce qu’il font, au delà du Bien et du Mal, T’Challa (Chadwick Boseman) a tout à voir avec Martin Luther King, comme jadis Charles Xavier. Main tendue mais plus réactif, bienveillant mais plus tonique… et quand même, avec cette même petite frustration d’y avoir un personnage bien trop vertueux, voir même trop naïf et isolationniste à certains moments. Certes, il est très fort, très très cool et classe, surtout en costume… il a de bons gadgets, confirmant le lien avec James Bond précisé par la prod (ce que Nolan avait lui même fait avec son Batman – ce n’est que thématique donc)… Mais comme le film se passe dans la continuité directe de Captain America Civil War, où le personnage arrivait au bout de son arc narratif en renonçant à la vengeance « déesse dévorante »… ici on n’a plus le même effet que lorsqu’on se disait à chacune de ses apparitions millimétrées « mais c’est qui ce mec? il est génial! » – au moins se console-t-on d’avoir un personnage titre très positif, et ne pas tomber dans le cliché de l’Homme Noir traqué ou en colère. Mais pas non plus le Roi confronté à des décisions difficiles et impitoyables qu’il faut quand même prendre pour l’intérêt de la Nation. Comme il est à peu près dit « pour un homme ayant bon coeur, il est difficile d’être Roi ». Ça sera une autre fois…
Et ainsi, la Force contraire, évitant ce fameux cliché de l’Homme Noir, plus pro-active mais alimentée par une blessure et une rage profonde – Malcolm X/Magnéto donc – revenant à Erik Killmonger… et c’est alors lui qui récupère au passage tout le charisme qu’avait T’Challa dans CapCW, tout le coté « mais c’est qui ce mec?!!… » Aussi féroce que dans les comics mais en moins unidimensionnel, il met en lumière toute la souffrance d’un peuple parmi ceux qui n’ont pas été privilégiés, mais abandonnés et brutalisés par l’inconfort et la haine. La justesse de l’interprétation de Michael B. Jordan, tout en gardant un pur caractère de super vilain un peu over the top, en fait quasiment le vrai héros dramatique du film, celui qui permet au brave de T’Challa d’exister pleinement dans sa position idéologique… « Celui qu’il aurait pu devenir… ou qu’il risque de devenir un jour »…
Et leur combat final sur les rails d’un train futuriste de raisonner étonnement, si l’on se dit que les ancêtres des acteurs ont peut-être posés des rails aux USA… Comme un passage de relai d’une époque à une autre.

À ça s’ajoute la thématique des fautes des pères, qui rejaillissent sur les enfants et au delà, ceux-ci étant condamnés à n’être que symboles de blessures ou d’espoir, cela dépendant de leur libre arbitre. Le Hulk de Ang Lee, les Iron Man et un peu les Thor, Ant-Man et GotGv2 l’ont aussi traité.
De même que l’idée d’une grande Force Armée dont les bases sont en partie mensongères, gangrénée de l’intérieur, qu’ont retrouve dans quasi tous les Marvel Studios (de l’armée US à Kamar Taj en passant par Asgard… et même les Vengeurs).

Le film avance, et là on tombe très vite dans un cast secondaire le plus Féministe jamais vu dans ce genre de prod. Pas des « Bond Girls », mais différentes facettes héroïques et courageuses de la Femme:
– Nakia (Lupita Nyong’o) en héroïne libre et socio-active, la version positive d’un Killmonger, dominant elle aussi T’Challa. Et donc plus qu’une fiancée potentielle pour lui (d’autant qu’il s’agit d’une ex, leur histoire commune étant passée), mais une « porte » vers le progressisme;
– Okoye (Danai Gurira) troque le sabre et les dreadlocks de Michonne pour la lance et la boule à zéro, et s’impose comme une Force patriotique invincible, mais qui ça et là n’a pas oublié d’avoir un coeur;
– Ramonda (Angela Bassett) étant une facette de dignité et de sagesse, classique… mais qui avec ces dreadlocks blancs, exauce ainsi le vieux fantasme du Fanboy de la voir jouer… Tornade des X-Men ????
– Shuri (Letitia Wrigh) représentant la jeunesse moderne et geek, personnage le plus Marvelien par sa bonne humeur hyper active, donc celle qui parle le plus aux enfants et (pré-)ados de maintenant. À quand un combo avec Peter Parker ?

On continue encore, et le film de mettre beaucoup de temps à présenter l’univers du Wakanda en diverses vignettes, souvent répétitive, dans un style de mise en scène qui reste bien souvent mécanique, à base d’alternance de plan-séquences (le générique présentant la légende du Wakanda n’a rien à redire face à celui du Choc des Titans de 2010) ou de sur-découpages souvent brouillons dans l’action, de photographie neutre pour mieux être homogène… c’est un fait: toutes les péripéties y sont prévisibles, sans que ce soit mauvais pour autant. Comme il faudrait le dire plus souvent, il s’agit bien plus de limites dans un exercice imposé, pour ne pas dévier du sujet et trahir ce qui n’a pas besoin d’être amélioré dès son exposition initiale… mais plus tard oui, ce qui est aussi explicitement dit par Shuri d’ailleurs (« Ce n’est pas parce que quelque chose marche qu’il ne peut pas être amélioré »).
D’autant que tous ces blockbusters n’existent vraiment qu’en creux, entre les lignes. Et Ryan Coogler est celui qui a le plus de choses à dire sur ce sujet, tout comme il avait « parasité le Rockyverse » pour parler de la rage interne noire, d’où quelle vienne et où quelle aille. Ainsi que de l’identité des fils par rapport aux pères, d’où le « qui es tu ? » qui conclu le film (mais sans réponse pour nous spectateurs).

Ça n’empêche pas d’attendre une heure 10 pour que le film effectue sa bascule « Killpanther », la course poursuite des héros avec Klaue et un Andy Serkis se régalant comme un fou à le jouer devant plus à un Jack Kirby dans son coté ultra débridé.
Et que parmi les seconds rôles, le rythme du film va en privilégier certains plus que d’autres.
Ainsi on peut peiner un peu à comprendre l’évolution brusque de W’Kabi (Daniel Kaluuya) sans assez de scènes autour de lui. À moins de mettre en perspective le fait qu’il soit le commandant d’une patrouille des frontières, et ce que cela génère comme réactions dans l’Amérique de Trump, le concept de « Mur » revenant à intervalles réguliers dans le film.
Tout comme Everett K. Ross ne symbolise pas vraiment le regard occidental sur l’Afrique, Martin Freeman le jouant sur sa partition habituelle de Watson (ex militaire) et Bilbon (observateur assez indirect);
Forest fait son Whitaker dans le rôle de Zuri (observez son frémissement de joue!), et retrouve en plus, presque 20 ans plus tard, son partenaire de Ghost Dog, Isaac de Bankolé (ce look!);
Bonne surprise de retrouver Sterling K. Brown en N’Jobu. Dont l’ultime scène, émouvante et dénuée de remords moralisateurs, est assez belle et forte;
Et chapeau bas à Winston Duke et l’équipe du film pour la représentation de M’Baku, personnage ultra casse-gueule. Déjà parce qu’avec son totem étant le singe… et avec cette scène Hallucinante où lui et sa tribu interrompent Ross en faisant des « Hou Hou Hou ! »… Dur de ne pas tomber dans un gros cliché rabaissant, surtout que comme dans les comics, il n’est pas très… « subtil », on dira. Mais avec assez de dignité dans sa personnalité, ça passe très bien, Ouf !

Bien sûr, avec peu de place accordée au peuple wakandais, car tout ici se passe seulement au niveau des castes un peu plus supérieures…
avec des enjeux ratant leur place intimiste – s’il est le plus auto-contenu des Marvel Studios jamais fait, au final il faudra bien encore « sauver le Monde », enfin en quelque sorte…
avec donc toutes ces limites inhérentes au genre (et encore, ce Marvel là, il aurait pu vraiment avoir 10 ou 20 minutes de plus sans problème, pour une fois)…
Black Panther, et donc Marvel, réussissent à nouveau faire ce que qui est une profession de Foi du Cinéma. À savoir que Tout y à déjà été fait, dans tous les sens, presque plus rien ne peut y être inventé… Alors le mieux (surtout avec des rythmes de prods accélérés pour pérenniser le statut du Studio), c’est de reprendre ce qui est déjà bien connu, et d’en changer juste le type de personnages et d’environnement. Et ainsi, c’est là que la Nouveauté Totale s’installe, mais peu à peu…

Ce qui nous amène à ce que le film lui-même peut générer: plus de blockbuster action/SF communautaires ? Avec beaucoup qui n’y réussiront pas faute d’enthousiasme réel…
Mais surtout, espérons une suite plus forte encore, et vitale ne serait-ce que pour une symbolique générale de plus en plus sacrée à conserver, pour le Bien de notre Monde. Et à faire découvrir… Car…

« Wakanda, Forever !!! »

Elo&Julien
08/02/2019 à 11:53

Ravis de voir une critique qui "critique" Black Panther et qui ne se contente pas de glorifier un film "juste" parce qu'il y a des acteurs afro-américains dans l'univers Marvel.
Non, le film est franchement raté. Cela n'a rien à voir avec la couleur de sa distribution, ou la couleur de son réalisateur... (je n'arrive pas à croire que les gens puissent penser que parce que nous estimons ce film raté alors cela fait de nous des racistes....?!?!? Quel raccourci stupide...)
Le film aurait été réalisé par un blanc, cela ne changerait pas le résultat : scénario trop faible, SFX ratés, scènes de combats molles, personnages caricaturaux...
Avec mon conjoint nous avons passé les 2/3 du film a regarder nos montres et à nous demander si l'on devait également sortir de la salle...
Je préciserai que pour moi le scénario est COPIER COLLER au Roi Lion !! Personne ne semble l'avoir remarqué ??? Le gentil papa meurt, la famille/meute est meurtrie, le fils prodigue qui doit justifier et reconquérir sa personnalité de futur roi, le méchant membre de la famille qui veut prendre le trône, les anciens qui sont mêmes transformés en panthères dans la nuit étoilée....ah oui et on fini aussi sur un joli coucher de soleil type Disney !! Ne me dites pas que ce n'est pas Le Roi Lion, non ??
Bref grande déception pour un Marvel qu'on attendait tous avec envie, la promesse d'une super histoire pour un héros qui était grandement attendu :(

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