Nickoas
27/12/2017 à 14:58

Un bon film mais qui aurait été mieux coupé de 15 bonnes minutes, voir plus.

Decker
27/12/2017 à 14:24

Exit l'ambiance cyber-punk-paranoiaque mélange de Dick (clin d’œil furtif à l’officier K) et de Gibson, exit l'ambiance jungle urbaine poisseuse (véritable protagoniste de l'original, présent moins de 2mn dans la suite), exit la date de péremption des nexus (bref, exit les bonnes idées...). Le seul truc réussi, c'est cette sensation d'étrangeté artificielle à l'ensemble, une impression d'ersatz presque sans âme (à l'image du personnage de Gosling), translucide et à la fois opaque (un peu comme Premier Contact, et qui m'apparait donc comme la patte de Villeneuve). J'ai aimé le film mais c'est comme de passer d'un vieux Métal Hurlant au catalogue science-fiction des éditions Casterman, c'est pas très punk, beaucoup plus sage et chiant même si c'est bien dessiné.
Les acteurs, la réalisation, les effets spéciaux me semblent bons, mais l'histoire est facile et incohérente (voir stupide). On est loin des critères de qualité de l'original (qui rassemblait de Vrais artistes et visionnaires de l'époque, remplacés ici par des uber-techniciens phlegmatiques enchainés aux possibilités, non-possibilités qu'offre Houdini et qui pourrissent dorénavant les films à grands spectacles).
Ridley Scott n'est plus que l'ombre de lui-même.

Dirty Harry
27/12/2017 à 13:30

Certes les films actuels sont quelque fois de plus en plus long inutilement mais m'étant fait bercé par cette cadence lancinante (voir même plané à un moment du film), appuyant en cela l'idée de rêve éveillé de la mise en scène, j'en redemande.

yellow submarine
27/12/2017 à 12:39

ça reste un putain de sacrément bon film.

Même si forcément les longueurs sont fâcheuses

Ben Linus
27/12/2017 à 11:43

Beaucoup oublient que le premier Blade Runner avait déjà un rythme lent et contemplatif. Franchement je pense que le rythme du second est mieux maîtrisé que celui de l'original, qui avait de grosses longueurs (la scène des zooms), malgré une atmosphère planante marquante et une fin mémorable. 2049 a l'avantage d'être cohérent tout le long du métrage, tant au niveau du rythme que de l'histoire. Seul bémol sans doute la fin un peu précipitée qui laisse de côté plusieurs intrigues développées dans le film. Mais ça reste l'une des sensations de cette année, sans doute même l'un des tous meilleurs films de SF de 2017.

Sky Captain
27/12/2017 à 11:00

Dans mon Top 5 des films de l'année. La durée ne me dérange pas : la réduire aurait impliqué d'augmenter le rythme artificiellement alors que c'est justement son rythme lancinant qui donne sa force à ce 2049. J'imagine si Coppola avait fait ça sur "Apocalypse Now" ou "le Parrain". Parfois un film a besoin de durer 2h40 pour son propre bien. Ce n'est pas juste une question du nombre de péripéties, c'est aussi une question de tempo.

MystereK
27/12/2017 à 10:52

Pour moi, le meilleur film SF de 2017. Prenant, beau, profond, il aurait pu durer encore un peu plus, je n'aurais pas dit non.

Hank Hulé
27/12/2017 à 10:27

Mouais, tu peux faire long et bon. Là, c'est juste chiant et contemplatif, avec des plans qui s'étirent inutilement. Avec un bon monteur, tu gagnes 20 minutes facile, voire 30 si tu coupes Leto, autre gros pont faible du film.