Resident Evil : critique zombifiée

Michael Zayan | 26 avril 2006
Michael Zayan | 26 avril 2006

Paul W.S. Anderson, réalisateur de Mortal Kombat et Event Horizon - Le vaisseau de l'au-delà, a initié une longue et très rentable franchise Resident Evil en 2002, plus ou moins tirée des célèbres jeux vidéo Capcom. Et le premier cauchemar de Milla Jovovich est loin d'être le pire de la saga.

Paul W.S. Anderson est habitué au genre du movie-game. Après s'être déjà essayé à l'exercice de l'adaptation avec Mortal Kombat, c'est au tour de la célèbre franchise Resident Evil de se voir transposer au cinéma. En adaptant ce pilier du jeu vidéo, le souhait de Paul W.S. Anderson était clair : apporter à la série un nouveau chapitre horrifique, pour ainsi dépasser le stade de la simple adaptation vidéo ludique. Le pari était risqué.

 

 

La première partie du film, celle où le virus se propage, bénéficie d'une ambiance très soignée. L'atmosphère est lourde, inquiétante. On découvre ce drame en même temps que l'héroïne, Milla Jovovich, qui se réveille inconsciente, nue, dans la douche d'une gigantesque demeure. Que s'est-il passé ? La suite est malheureusement beaucoup plus convenue. Du sang, des morts-vivants, du sang, des ralentis à foison lors des scènes d'action, du sang, une musique rock agressive, du sang, une héroïne très sexy. En somme la recette parfaite de ces bonnes vieilles séries B gentiment formatées.

 

 

Alors que le jeu avait su s'imposer comme une véritable référence du survival-horror (jeu d'horreur), le film se noie parmi la masse de productions mettant en scène les zombies. La comparaison avec l'œuvre de George A. Romero n'a même pas lieu d'être. Les amateurs du genre pourront cependant se laisser séduire par ce divertissement sans grande originalité. Les fans de la première heure déploreront quant à eux que le réalisateur n'ait pas su conserver l'atmosphère si dérangeante du jeu.

 

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