Preview Série : Dirty Sexy Money

Stéphane Argentin | 30 septembre 2007
Stéphane Argentin | 30 septembre 2007

C’est la rentrée des séries aux pays de l’Oncle Sam ! Sur la trentaine de nouveaux shows qui débarquent sur les cinq grands networks américains (ABC, CBS, FOX, NBC et THE CW), une poignée seulement parviendront à survivre jusqu’en fin de saison. Sur cette même trentaine, certains arriveront sur les écrans français dans les mois/années à venir. Alors, afin d’y voir un peu plus clair dans cette jungle, Ecran Large vous propose de découvrir dans les jours/semaines à venir une petite preview de chaque épisode pilot de ces nouvelles séries télés 2007/2008.

 

NB : Nous n’aborderons pour l’heure que les dramas (format 60min), les programmes courts (30min) parvenant beaucoup plus rarement et en beaucoup plus petites quantités jusque dans nos vertes contrées.

 

 

 

 

 

DIRTY SEXY MONEY

 



 

 

Network : ABC

 

Genre : L’argent ne fait pas le bonheur… mais peut quand même aider !

 

Créateur / Scénariste : Craig Wright (Brothers & Sisters, Lost, Six feet under)

 

Réalisateur : Peter Horton (Le Damné)

 

Acteurs : Peter Krause (Six feet under), Donald Sutherland, Jill Clayburgh (Ally McBeal), William Baldwin, Natalie Zea (Eyes, The Shield), Glenn Fitzgerald (40 jours et 40 nuits, Six feet under), Samaire Armstrong (Newport Beach, Entourage), Seth Gabel (Nip/Tuck), Zoe McLellan (JAG)

 

L’histoire : Avocat idéaliste, Nick George mène une existence parfaite en tous points. Mais le jour où son père décède, Nick doit reprendre la succession de ce dernier en temps qu’avocat personnel des Darling, l’une des familles les plus fortunées de New-York. L’argent, le pouvoir et les magouilles des Darling vont alors gangréner peu à peu l’intégrité de Nick…

 

Preview : Les premières minutes de Dirty sexy money sont, de toute évidence, symptomatiques de la nouvelle tendance des séries, et à fortiori celles en provenance d’ABC : un mystère (la disparition du père de Nick évoquant aussi bien Ugly Betty que Desperate housewives), une voix-off (Desperate housewives à nouveau ou encore Grey’s anatomy) sans oublier ce méli-mélo dragi-comico-sentimental dans un grand déballage de strasses et de paillettes (l’arrivée très people en limousines de la famille Darling) sur lequel la série se repose pour mieux s’en moquer.

 

Pour l’heure, le pilot sert, comme de coutume, à introduire les différents personnages : le chef de clan (Donald Sutherland) qui dégaine son chéquier aussi vite que les sourires à pleines dents et son épouse Letitia, Juliet la fille cadette aspirante actrice à tendance dépressive, Karen la fille ainée qui en pince toujours pour Nick, son premier partenaire sexuel, Jeremy le fils cadet amateur d’alcool et de poker, Patrick, le fils ainé et futur grand énarque de la famille à la vie sexuelle pour le moins secrète, et enfin Brian, révérend au langage et aux mœurs assez peu… catholiques.

 

Sans pour autant sombrer dans la pantalonnade façon Ugly Betty, Dirty sexy money jongle ainsi d’un personnage à l’autre au gré des appels au secours des différents membres de la famille Darling qui se reposent tous sur Nick. Ce dernier, campé par un Peter Krause que l’on retrouve ici avec plaisir deux ans après l’arrêt de Six feet under, joue donc tour à tour le rôle d’avocat, de conseiller, d’ami, de confident, de fils spirituel… tout en cherchant à conserver son intégrité morale (son implication dans des œuvres caritatives). Une ligne de conduite difficile à tenir lorsque l’on côtoie une famille aussi fortunée et où l’argent peut en apparence tout acheter sans pour autant faire le bonheur dans l’intimité. Une ligne narrative que la série va, de toute évidence, s’appliquer à suivre, tout en conservant son fils rouge en ligne de mire : la disparition du père de Nick et les nombreux mystères disparus avec lui…

 

Les chiffres : Un mystère qui a su passionner les foules puisque le series premiere de Dirty sexy money diffusé mercredi 26 septembre 2007 a rassemblé 10,4 millions de téléspectateurs. Si le score peut paraître honorable face aux 12,7 millions des Experts : Manhattan, le chiffre est toutefois en baisse de 22% par rapport au démarrage de The Nine l’an passé (série annulée par la suite). ABC se consolera toutefois avec son nouveau public préféré, les femmes, la série occupant en effet la première place dans toutes les tranches démographiques de la gent féminine : 18-34, 18-49 et 25-54 ans.

 

Les photos : Retrouvez les premières photos de la série dans la galerie ci-jointe.

 


 

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