Luchini répond à Torreton qui répondait à Depardieu

Le départ de Gérard Depardieu pour la Belgique ne se fait pas sans heurt en France. Les politiques sont outrés, les spectateurs se sentent trahis, les fans applaudissent et le monde du cinéma se divise. Ainsi, il y a quelques jours Philippe Torreton avait écrit une tribune dans Libération, intitulée, alors Gérard, t'as les boules ?, pour faire part de sa déception (et de son dégoût, à ce niveau-là) par rapport à l'attitude de notre Gégé ex-national. Morceaux choisis : « Le problème, Gérard, c'est que tes sorties de route vont toujours dans le même fossé : celui du "je pense qu'à ma gueule", celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales... » ou encore « Mais Gérard, tu pensais qu'on allait approuver ? {...} Tu pensais que des pétitions de soutien de Français au RSA allaient fleurir un peu partout sur la Toile ? ». Mais visiblement son papier n'a pas fait l'unanimité lui non plus puisque c'est Fabrice Luchini, un ami de Depardieu qui réagit, un peu façon « Mais tu te prends pour qui ? ». Lors d'un chat avec les lecteurs de Sud Ouest, il a dit ceci : « Depardieu, c'est un ami et je ne juge pas mes amis. Par contre ceux qui jugent Depardieu, surtout s'ils sont acteurs, ils devraient juger aussi leur filmographie. Quand on attaque Depardieu, il faut avoir une filmographie solide ». Dans les dents, Torreton. Rappelons tout de même que ce dernier a fait plus d'une trentaine de film et a obtenu un César.

Qui est le prochain à se lancer dans la bataille ? Quelqu'un pour sauver le soldat Torreton ? Lucchini va-t-il recharger sa baïonnette et, cette fois, tirer à bout portant ? La suite au prochain épisode.

 (MAJ) La guerre continue

 C'est aujourd'hui dans Libération que l'actrice Catherine Deneuve a signé une tribune à l'encontre de Philippe Torreton et surtout de sa "colère née des jugements à l'emporte-pièce". "Ce n'est pas tant Gérard Depardieu que je viens défendre, mais plutôt vous que je voudrais interroger. Vous en prendre à son physique! A son talent! "Ce gâchis" dont vous parlez... De quel droit, de quel souci démocratique semblez-vous animer votre vindicte salissante?" précise-t-elle avant d'ajouter "L’homme est sombre, mais l’acteur est immense et vous n’exprimez finalement que votre rancœur".
Torreton va-t-il se défendre? La suite au prochain épisode. Ou à la prochaine édition de Libé.