Sundance 2011 - Jours 1 et 2

Stéphane Argentin | 22 janvier 2011
Stéphane Argentin | 22 janvier 2011

Après une journée inaugurale à se peler le jonc à 9h du soir par -10°C pour un film sans intérêt (Pariah*), place à un deuxième jour au festival de Sundance 2011 déjà plus emballant avec, pour commencer, un somptueux drame familial sur fond de B.O. mythique (Music never stopped*) mais non sans avoir tenté aux premières lueurs du jour de décrocher une place pour la séance qui s'annonce déjà comme la plus prisée du festival : le Red State de Kevin Smith. A l'arrivée, mission semi accomplie avec un ticket... pour deux personnes !

 

 

 

 

 

Un énième petit tour en bus plus tard (le moyen de transport privilégié des festivaliers et quasi indispensable pour parcourir les 3,5km qui séparent la séance du matin de celle de l'après-midi) et un hamburger local particulièrement savoureux, nous atterrissons dans la file pour découvrir Meek's Cutoff*. Une bien belle et interminable attente pour un film qui ne le méritait pas, mais alors pas du tout (NDLP/ Sandy, si tu lisais le site, tu saurais que je l'avais déjà dit en septembre dernier à Venise... sous le soleil italien et sans queue).

 

 

 

 

Le temps du grand milkshake quotidien de Sandy (garantie 100% non diet, tout comme le litre de coca qu'il s'est enfilé à midi pour accompagner le burger plus épais qu'un dico) et nous revenons tranquillement à notre point de départ du matin pour l'ultime séance de la journée, Martha Marcy may Marlene*, soit un drame oppressant à l'intensité inégale mais plutôt bien troussé sur l'univers des sectes.

 

 

 

 

A part ça le Festival de Sundance c'est un peu la foire aux bestiaux and Co (et on ne parle même pas des quintaux sur deux pattes qui constellent les files d'attente). Nous les privilégiés de Cannes (oui osons le dire) avec nos badges presse nous ouvrant royalement les portes des projections, que nenni ici. Au pays de la démocratie libérale (entendre par là que tout s'achète mais alors tout), votre badge VIP/Presse (un mélange entre professionnel du cinéma et presse donc. On ne vous dira pas comment on a fait pour l'avoir ce serait indécent) ne vaut quasiment rien si vous n'arrivez pas au moins une heure et demi avant le début du film pour espérer rentrer dans une des salles presse aux capacités moyennes de 150 places. Et encore on ne vous parle ici que des projections dédiées à la presse (où d'ailleurs tous les films proposés durant le Festival n'y sont pas forcément programmés à commencer par celui de Kevin Smith). Parce que en dehors de ce circuit « privilégié », il faudra vous employer méchamment pour décrocher le précieux sésame d'un film qui au final ne remplirait même pas une séance de presse parisienne (oui le critique parisien est élitiste, on sait, on assume - Pas Stef en fait qui exècre le parisien il faut le savoir). Et non on ne se plaint pas, on vous explique !

 

Demain on vous parle des différentes sélections avec les enjeux pour chacune d'entre elles...

 

Labizz

 

* Cliquez sur le titre pour accéder à nos avis courts mais forcément circonstanciés ^-^

SG et SA

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